dimanche 28 août 2011

Gone with the wind

Ado
je vouais une passion inconditionnelle à Scarlett O'Hara.
J'aimais son goût pour la liberté
son peu de souci du qu'en dira-t-on
dans une société guindée comme un corset lacé,
son goût immodéré pour la vie sur fond de guerre morbide et vaine.
Elle n'avait pas froid aux yeux,
et se servait des hommes qui commettait l'erreur de se laisser distraire par un seul battement de cils assombrissant ses yeux verts.
J'aurais voulu, moi aussi, avoir ce pouvoir.



J'aimais bien aussi la gnaque de sa rivale Mélanie, pour laquelle je nourris toujours une tendresse toute particulière, en repensant à cette scène d'anthologie où elle tue un pillard nordiste, alors qu'elle est à moitié morte en couches. Après elles se mettent à deux pour planquer le cadavre et nettoyer le sang avec le châle en cachemire. J'adore.

Mais au final
l'indomptable Scarlett a toute sa vie
couru après un mec falot qui ne lui a jamais appartenu.
Avec un art consommé de la procrastination qui lui faisait remettre au lendemain toutes pensées gênantes.
Elle était tellement persuadée qu'il l'aimait,
qu'elle a auto alimenté sa passion avec des fantasmes,
en passant à côté de l'essentiel :
l'amour viril et rassurant de ce quand même autrement bien gaulé de Rhett Butler.

Moi je dis que c'est ballot
de se contenter des miettes
quand on peut avoir le gâteau tout entier.








2 commentaires:

Barbara a dit…

moi j'avais pas accroché
suis tout de suite passée à ta 2e interprétation
tous ces non-dits faux semblants simagrées pour finir malheureuse
(mais bon je l'ai peut être pas vu au moment où; trop jeune? )


reste C Gable....

Barbara a dit…

MDR le mot de validation c'est bonplan!