mercredi 29 juillet 2009

Un été de débauche (4) En passant par Embraud

J'ai quitté Rodez, hélas, avant la fin de l'estivada, mais c'était pour la bonne cause.
C'était pour, après avoir filé droit sur Clermont, arriver samedi, en fin d'après-midi, à la ferme d'Embraud, mon oxygène, ma réserve de choses jolies, ma banque à chanter et à danser, ma galerie de visages amis.
J'ai retrouvé avec plaisir le son et le répertoire de la nouvelle formation "Vent de Galarne", avec cette esthétique si particulière à toutes les productions de Frédéric Paris.
Et puis, décidément poursuivie par les italiens sur mon chemin de trad. estival, je suis tombée comme il se doit, en amour du duo Valla-Scurati, et tout particulièrement du piffero de Stefano Valla.
Si vous y voyez une allusion quelconque, dites-vous bien que vous avez raison : le piffero est un instrument éminemment phallique, oh combien, qui convient particulièrement au personnage qui lui fait jouer ce qu'il veut, au-delà des capacités primitives de l'instrument.
Harmonie hyper sensuelle de ce hautbois de l'Apennin avec l'accordéon de Daniele Scurati.
Bref, que du plaisir.



PS1. Le son est médiocre, c'est exprès, puisqu'il est interdit de le réutiliser ailleurs ...
PS2. Les photos ont été réalisées avec la complicité de David Portet et Daniel Delacoult.

2 commentaires:

  1. Grazie mille, Coline, pour ces extraits musicaux.
    J'aime beaucoup le son du piffero qui me rappelle l'instrument traditionnel sarde, les launeddas,qui est un peu plus nasillard et qui est fait de trois chalumeaux.Cet instrument date de l'antiquité et est toujours joué en Sardaigne de nos jours.

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  2. Oui, je connais.
    Mais le piffero de Stefano, c'est woaw !
    Si j'ose dire :-)

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