lundi 14 décembre 2009

In rest

J'ai froid.
Très.
Dehors le ciel est blanc, et l'air pique comme s'il allait neiger.
Il va neiger, c'est sûr.
Un Noël sans neige, ce ne serait pas un vrai Noël.
Noël a une odeur. De neige et de feu, de cannelle, d'anis et d'orange. Et c'est tout ce à quoi j'ai envie de penser.
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Il faudrait mettre son intelligence au service du bonheur.
Juste ça.
Mais on fait tout le contraire : se tourmenter, s'inventer, au lieu d'être là, vraiment ensemble, et d'en profiter.
Parce que quand on a été vraiment ensemble, on ne se quitte jamais vraiment.
C'est ça qui compte.
La petite flamme qu'on emporte partout avec soi, celle de la lampe à huile d'Hannouka, qui ne s'éteindra pas, tant qu'on y croit.
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L'amour, le vrai, ça ne devrait pas faire souffrir
S'il y en a un des deux qui est trop malheureux, c'est qu'il n'est pas à sa place.
Savoir laisser partir ceux qu'on prétend aimer, leur donner la liberté, le choix d'exister vraiment, d'exercer leur libre-arbitre, c'est le vrai courage.
Parfois on sait qu'il faut le faire, mais on ne sait pas expliquer pourquoi.
Ni à soi, ni autres.
Il faut tenir tête à leur regard, leurs questions, notre propre culpabilité.
C'est beaucoup plus tard qu'on comprend qu'on a eu raison de s'en remettre à notre empathie, et qu'on peut s'autoriser à être heureux.
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juste là
c'est le bon moment

2 commentaires:

  1. Intimité.

    Souvenir des amours passées.

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  2. Merci pour ce beau cadeau (involontaire ?) de Noël, Coline, je crois que c'est juste ce qu'il me fallait en ce moment ! Ca résonne dans ma vie, les cloches à côté c'est du silence ! Question subsidiaire : combien de temps faut-il pour pouvoir prendre une telle distance ?

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