dimanche 13 janvier 2013

Petit scarabée

Samedi matin, mon ego surdimensionné s'est encore pris une calotte qui m'a un peu gâché ce délicieux moment de paix qu'est sensée être  la lecture du journal dans le calme de l'aube et la chaleur de ma cuisine.
Je tombe sur cet article :


et gourdasse que je suis
je cherche ... mon blog, of course !
Bernique.
Macache.
Woualou.
Pas plus de" Loup y es-tu ?" que de beurre en branche !
La vie est une chienne cruelle (et pas toujours lubrique qui plus est).

J'avoue avoir un peu gloupsé dans ma tasse de thé.
C'est à ce genre de détail que je mesure le chemin qu'il me reste à parcourir avant de parvenir au sommet détaché de la zénitude.
Je suis encore bien vulnérable.

Cependant, je dois quand même progresser sur la voix de la sagesse
vu qu'il n'y a pas si longtemps que ça,
j'aurais immédiatement allumé mon ordi,
pour écrire à la rédaction de réviser ses sources.
En fait, quand j'y pense,
mon ordi aurait déjà été sous tension, parce que c'était quasiment la première chose que je faisais en me levant, et je n'aurais donc eu qu'à bondir
pour souligner perfidement que
si on fait du journalisme dans un fauteuil,
faudrait au moins regarder le classement du Top Creusois.

Trop vexée je suis.
J'existe.
Papa, regarde-moi.

Sauf que
penser n'est pas faire.
Je n'ai pas bougé.
J'ai juste noyé Jérémy Lacombe dans ma tasse de thé, après l'avoir étranglé avec le cordon de sa souris, avant de le pendre par les bourses.
Un peu d'élégance à 7h00 du matin, ça ne peut pas nuire.

Puis tout ça est passé au second plan.

Le premier plan, je ne saurai pas trop expliquer ce que c'est.
Quelque chose entre profiter de chaque instant et ne pas gaspiller mon énergie.
Être. Juste être. Sans chercher qui je suis, sans vouloir devenir.

Il paraît que, pour être heureux,
non pas pour être heureux, pour être en paix,
il faudrait savoir devenir invisible.
Confucius n'a-t-il pas dit "Être méconnu des hommes sans en prendre ombrage, n'est-ce pas le fait de l'homme de bien ?".
Femme de bien.
Bon choix ça,
ça me plaît.
C'est flatteur.
Hin, hin, hin
je fais ce que je peux, je suis à fond là...


2 commentaires:

  1. les perles rares
    ça se déniche
    ça se découvre
    c'est pas à la portée de tous étalée indecemment à la vue
    même si
    quand on en déniche une
    c'est un Bonheur de la partager avec d'autres
    na !

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