à la promiscuité tu t'habitueras
aka le Camino francés, c'est l'autoroute à pèlerins
un choc, surtout après l'isolement sur certaines étapes de la Voie de Vézelay,
sur laquelle on pouvait s'appuyer 20 bornes en ne croisant que des chevreuils...
2. Pour pipi / popo, tes précautions tu prendras, point les bonnes occasions ne différeras
(voir commandement n°1...)
Sache qu'en Espagne, il n'y a pas comme en France des toilettes publiques à côté de chaque mairie...
En revanche, comme en France, il y a des dessous d'arbres tapissés de morceaux de PQ : c'est vraiment dégoûtant. Amie pèlerine, évite les kleenex (imputrescibles) et apprends à enterrer, coincer sous un caillou, ou stocker dans ton sac poubelle...
3. A 5 heures tu te réveilleras, au bruit des sacs en plastique, des chasses d'eau et des claquements de tongs tu te lèveras
aka comme tout le monde tu feras, car point le choix tu n'auras.
Au début, j'ai pesté mais finalement, j'ai aimé marcher de nuit, et surtout, boucler mes 25 km avant qu'il y ait mucho calor !
Contrairement à ce qui est écrit dans les guides, les albergues n'ouvrent plus à 16h00 mais à midi (l'Espagnol est éminemment adaptable...) ce qui fait qu'arriver tôt est un bon plan.
Personnellement, je prépare mon sac le soir, je le sors dans le couloir, et le matin je ne farfouille pas dans le dortoir, je me lève, et je sors.
Au retour quand même, j'ai dormi une journée entière...
4. Ton sac à dos, point trop ne chargeras, dans (quasiment) chaque village hay une tienda (une échoppe) ou un bar.
J'ai bien aimé ne pas me coltiner du ravitaillement comme en France,
et je maintiens que beaucoup de bobos résultent plus d'un sac trop lourd
- encore plus en plein cagnard - que de la distance parcourue.
5. Le menu pèlerin tu éviteras, car 10 euros chaque soir un peu cher ce sera. Choisis un albergue con une cocina. Là encore, les guides ne sont pas à jour : sauf une fois où il n'y avait qu'un micro-ondes, j'ai partout pu me préparer un dîner correct et très bon marché.
Sinon, au restaurant, on peut manger à la carte, pour pas plus cher.
Mais, en règle générale, tout ce qui est "especial" tu éviteras, sinon très vite ruiné tu seras...
6. Les mâles
7. D'un guide inutile tu ne t'encombreras pas, au fléchage jaune et aux panneaux bleus tous les 10 mètres tu te repèreras, ton feeling tu suivras et ta fatigue tu écouteras (on peut se poser quasiment tous les 4 km...sauf avant Najera)
A l'accueil pèlerin de St Jean-Pied-de-Port,
il suffit de demander la feuille des profils d'étapes (avec les distances et dénivelés)
ainsi que celle avec liste des hébergements, les distances entre chacun d'eux, et les possibilités de ravitaillement.
8. La patience tu apprendras et à l'heure espagnole tu vivras.
Le pèlerin est souvent pressé, l'Espagnol pas.
Tu es en Espagne, c'est donc l'Espagnol qui a raison.
Surtout qu'il est très sympa et très obligeant, alors qu'il en voit défiler 200 comme toi tous les jours.
9. Ton billet de retour point ne réserveras.
J'ai vu des pèlerins se mettre en souffrance terrible, et notamment des nord-américains, juste parce qu'ils avaient réservé un billet d'avion un peu trop juste,
pour finalement squeezer toutes les étapes de la Meseta en prenant le bus.
Si jamais on réserve par sécurité, il faut se prendre au moins 3 jours de battement, en cas de coup de Calgon, de blessure...
10. De temps en temps, tu t'arrêteras, et autour de toi, vraiment tu regarderas;
C'est beau.
trop extra
RépondreSupprimerconseils sans doute sensés car testés
et magnifiques images partagées
bravo et merci
Merci pour les conseils !
RépondreSupprimerEt les belles photos !
:)
La sculpture de l'Alto del Perdon, je l'ai vue sous la pluie et le brouillard mais comme j'étais contente d'être arrivée "là-haut !" Ca avait été très dur les Kms précédents et on s'est retrouvés à 5-6 dont un qui s'était bien abimé dans les glissades dans la boue et qui nous a baptisé sa "team médicale"... Les souvenirs reviennent en regardant tes photos Coline
RépondreSupprimerIl faisait beau et pas trop chaud le jour où je suis passée
RépondreSupprimerla descente en revanche, c'était pas du gâteau, mais moins dur que l'arrivée à Zubiri pour moi.
On aimerait bien lire tes impressions sur ton blog, tu n'as pas envie ?
Tu viens de me donner "l'impulsion" nécessaire par ta réponse... Tu as raison, je reprends mon carnet, une image par jour et j'écris ce qui me vient...
RépondreSupprimerJe me suis permis de faire un lien vers ce billet pour que "les gens" viennent revoir tes photos (surtout celle de l'Alto del Perdón)
RépondreSupprimerAvec plaisir !
RépondreSupprimerJ'aime bien celle du brouillard,
quel contraste !
je garde ces conseils précieusement :)
RépondreSupprimereffectivement, après la voie de Vézelay, que je suis, ça va faire un choc.....