De loin, elle avait l'air d'une petite maison aux fenêtre fermées.
Mais tout près, j'ai vu que toutes les ouvertures avaient été murées, et d'abord, ça m'a un peu serré la poitrine.
J'ai fait le tour.
Ici il y avait eu de la vie. Des battements de cœur d'enfant s'étaient accélérés sur la balançoire.
La porte scellée était sûrement toujours ouverte autrefois, parce qu'elle donnait sur le jardin, à peine voilée d'un rideau de plastique multicolore.
Au printemps, il y avait une explosion de roses.
Je me suis demandée pourquoi on avait gardé cette maison, en la cachetant si soigneusement.
J'ai pensé, voilà, quelqu'un a construit ces murs, mais tout passe, rien ne dure, et rien ne sert de s'attacher aux choses qu'on croit pourtant immuables.
Les maisons aussi peuvent mourir.
Puis je suis repartie plus légère
Ca me serre un peu le coeur aussi...
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RépondreSupprimerje te comprends, c'est poignant
mercii de ton commentaire, finalement optimiste
Irène