On est entre nous, ce n'est pas comme les fêtes,
c'est plus petit.
Le repas est simple, un pot-au-feu.
Il y a des rires, des bavardages,
de la lumière.
Et toujours de la musique.
C'est vraiment comme une grande famille, mais une famille qu'on s'est choisie.
Comme dans toutes les familles, il y a des bonheurs et des drames,
des bras ouverts et de mauvaises têtes,
des oreilles attentives
et des langues fourchues qui se mêlent de ce qui ne les regardent pas,
des egos énormes, et des âmes timides sans qui ce ne serait pas pareil.
Parfois, je fais silence, et j'écoute comme ça vibre.
Exactement au moment où j'ai pris cette photo, j'ai ressenti quelque chose de tout à fait spécial.
Un mélange de la tristesse de l'absence,
et de ces ondes qui nous traversent quand on est tous ensemble,
la chance qu'on a de baigner dans cette musique.
Je me suis sentie profondément sereine, et à une bonne place.
Ce n'est pas toujours le cas,
mais de plus en plus souvent, je suis capable de reconnaître et de profiter de ces moments de plénitude,
où on se dit que ça va, même quand ça bouscule un peu des fois.
Ce que je déteste dans cette période dite de "fêtes", c'est son caractère convenu,
avec sa débauche de consommation obligée, que je trouve insupportable.
Je crois bien que cette année, ça aura été mes premières vacances de Noël sans déprime,
mon premier réveillon sans angoisse.
La première année que les soucis,
l'envie de faire un bout de chemin accompagnée
la crainte de mourir en étant passée à côté,
n'ont pas pris le pas sur le reste.
Je me suis demandée si, en mourant, mon père ne m'avait pas délivrée de quelque chose.
rien est obligé
RépondreSupprimertout est à construire
ensemble
union des uns et des "tout"
ps ça me manque
la première photo fait penser à un tableau flamand…
RépondreSupprimerlook so much fun!
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