dimanche 12 janvier 2014

Week-end plus size # 3

Il est fort en câlins.
Il a de grands bras rassurants.
Il sait rester immobile et silencieux quand je me colle contre lui.
Je sens mon cœur battre contre sa peau, ça résonne un peu même, parfois.
J'aime ses courbes douces, qui arrondissent sa silhouette. Ces rondeurs me rassurent,
et quand je m'y blottis, il me communique un peu de sa force.
Je me sens traversée d'énergie et de chaleur, même dans le froid le plus glacial.
Son cœur ne gèle jamais, il est toujours prêt à aimer, il ne se dérobe pas à mes caresses, quand je tends la main vers lui,
et
dès qu'il me voit,
il m'invite.
Si je tourne un peu la tête; j'appuie ma joue contre son torse.
Mais souvent aussi c'est mon front que je pose, et j'ai le nez dans ses poils.
C'est doux et ça sent bon. Des notes chyprées, enveloppantes, presque épicées.
Un parfum de bois et de mousse.

Mais assez parlé de mon arbre.

Je voulais juste consigner ici,
pour en garder la trace,
le souvenir de cette journée toute simple,
où je me suis levée tôt pour écluser le repassage et cuisiner un repas du dimanche,
et où mes fils ont pris en charge le ménage pendant que je courais les bois dans ce soleil rasant d'hiver qui rend tout plus joli.
J'étais sortie prendre l'air un quart d'heure,
je suis revenue deux heures plus tard,
après avoir expérimenté un nouvel itinéraire.
Pas d'appareil photo,
pas de portable
hum et pas d'eau non plus,
mais ça va, on survit.
Quand je suis revenue, le sol était sec, les chaises encore retournées, les chaussures pas à leur place.
J'ai dit : "merci les gars ! ", parce que j'étais contente, et j'ai éprouvé un plaisir intense à dire ça.
Et puis j'ai attrapé mon sac pour un peu de rab,
une demi-heure de piscine,
une petite rallonge d'endorphines.
Je suis rentrée à la tombée de la nuit, tout était rangé, ça m'a fait un bien fou.
J'ai fait une quiche.
Maintenant faut que je bosse...


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