Alors ils meurent tout seuls ?
- Qu'on n'annonce pas les décès en placardant des affiches sur les poteaux.
Alors tous les gens des villages ne viennent pas vous voir ? Ils ne laissent pas un peu d'argent ?
- Qu'on n'ait pas besoin de payer une dot pour caser sa fille.
Même pas un scooter ?
Photo de mariage (avec scooter) du film The Lunchbox
- Que ce ne soit pas l'homme qui prenne toutes les décisions, que les filles s'inscrivent dans des clubs sportifs, qu'elles puissent hériter aussi de la terre...
- Que ça ne prenne pas toute une journée de faire le ménage.
On ne regarde pas les vieux souvenirs ? On ne s'arrête pas pour faire du thé ?
- Qu'on ne crache pas par terre.
Même pas dans la poubelle ?
- Qu'on ne frappe pas les élèves quand ils ne sont pas sages ou qu'ils se trompent. Et ceci expliquant sans doute cela dans leur esprit, que les jeunes soient si peu respectueux des adultes, en classe notamment.
Même pas un coup de pied ?
- Qu'on mange à la cantine, qu'on n'achète son repas à une dame qui fait la cuisine dans une cahute.
- Qu'on s'embrasse à pleine bouche dans la cour, dans la rue...
- Que je porte mon sac...
... Réfléchir à cette liste...
RépondreSupprimerEn parlant de nos "vieux": oui, ils vont parfois en maison de retraite (et non en mouroir) parce qu'ils ne peuvent plus vivre seuls. Parce que, s'ils vivaient chez leurs enfants, qui devrait s'occuper d'eux? Les femmes, comme d'hab. Et s'occuper au quotidien de son père ou de sa belle-mère, ce n'est pas la chose la plus facile ou la plus agréable ou monde, surout quand ils deviennent vraiment dépendants. Je ne suis pas infirmière et n'ai jamais désiré l'être. Et je ne connais pas leur métier et tous leurs trucs et elles le font mille fois mieux que moi. Parce qu'ils acceptent mieux les soins et/ou les remarques de l'infirmière que ceux de leur enfant, qui sert souvent de punching ball à cause des frustrations. Parce que je veux vivre libre autant que je le pourrai et ne veux JAMAIS dépendre de mes enfants. Dans d'autres pays, c'est habituel de vivre à plusieurs générations sous le même toit, mais c'est très difficile aussi pour tout le monde. Ceux qui critiquent ici n'ont sans doute pas encore dû faire face à ces problèmes douloureux. Leurs parents sont encore en bonne santé et s'occupent de leurs grands-parents. Il en sera autrement lorsque ce sera leur tour. Et je m'en veux encore d'avoir dû mettre mon père, qui perdait la tête, et pas qu'un peu, en maison de retraite. Mais je travaille, et si nous avions dû vivre ensemble, il n'aurait pas fallu une semaine pour que l'un de nous deux passe par la fenêtre.
RépondreSupprimerah mais Dominique, il n'y avait aucun jugement de valeur là dedans
RépondreSupprimerComme tu le soulignes très justement, s'ils vivent à plusieurs générations sous le même toit, c'est par la grâce des belles-filles dont le sort n'est la plupart du temps guère enviable
je voulais montrer qu'il y a plein de choses qui sont évidentes pour nous (par exemple, si mon père avait eu un alzheimer et non un parkinson, je n'aurais certainement pas pu le garder chez moi) et très choquantes pour eux