lundi 28 avril 2014

La coquillette reprend une vie / Desde Gonzar hasta Cazanova



Matin de brume crachouillante,
je n'ai presque plus mal,
j'allonge le pas.
Mes chaussures pèsent lourd dans mon dos.

"Pourquoi les garder ? Tu ne les remettras jamais..."
Pour un passage difficile ? L'idée même d'y introduire le pied me fait monter les larmes aux yeux.

Je croise Sophie,
une contrario,
on prend un thé ensemble.
"Bah, tu peux garder tes sandales, c'est tout plat maintenant (enfin, pas tout à fait...)

Divorce officiel avec mes vieilles chaussures qaue je croyais à mon pied.
On se sépare devant la porte d'une albergue.



Légère.
Palas del rey, pas de palais, et pas de roi, aue de la momocheté.
Vite traversée, vitre oubliée.
Les bornes kilométriques défilent.
Ils les ont rapprochées ou quoi ?

20 km, je m'arrête dans une auberge publique au milieu de nulle part.
Il est dit que je finirai le chemin comme j'ai commencé : en sandales.



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