jeudi 23 octobre 2014

Bad waves mood

C'est dur.
Faut serrer les dents.
Attendre que ça passe.
C'est la scoumoune, la série sombre.

Je m'étais fait tout un petit plan.
Ces vacances, tu ne pars pas, tu fais le tour des placards, des armoires, des tiroirs.
Tu tries, tu ranges, tu déchètes et tu donnes.
Un an après mon emménagement, je me faisais une fête de boucler la boucle,
de préparer un album avec mes photos du chemin,
et un autre avec celles des Etats-Unis.

Mais après une rentrée plutôt joyeuse,
ça a commencé.
Les tracasseries administratives de tout bord (à commencer par le mien),
l'accident de Franzouski


le chat qui fait pipi sur son ordinateur portable
la tondeuse qui rend l'âme deux mois après la fin de la garantie,
une Bosch, que personne ne veut réparer,
la CAF qui finalement versera chaque mois 60 € de moins que prévu par la simulation,
Franzouski qui n'a pas retrouvé de job,
le Kid qu'une douleur persistante et inexpliquée empêche de faire du sport depuis la rentrée
(et qui prépare un bac option sport avec entrée prévue en Staps...)
jusqu'à ma tasse souvenir de San Francisco malencontreusement explosée par ma collègue le jour de la sortie,
le stage de rentrée épuisant dont je récupère à peine,
et
cherry on the cake : la grippe ...
J'ai beau tenter de penser positif,
Franzouski sain et sauf
finalement la voiture réparée (1000 € au lieu de 2000...)
et l'assurance pour le portable (franchise 130€),

la perspective de devoir serrer encore les dents au moins deux ans,
non seulement sans partir en vacances,
mais à devoir carrément bosser pendant celles-ci,

me réveille de nouveau au petite matin,
les poings serrés, l'estomac noué jusqu'à la nausée.
Quant à ceux qui m'interrogent sur la fin programmée de la jachère affective,
pour faire court,
je n'imagine pas qui que ce soit sous ma couette.
Et qui que ce soit est sur la même longueur d'onde apparemment...


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