vendredi 24 octobre 2014

Behind the picture #1


Que pourrais-je dire des natifs ? Je les ai à peine croisés,
quand on est touriste, et qu'on ne fait que passer, on ne crée pas de véritables liens,
On peut dire, en gros, que nos fantasmes se nourrissent de nos préjugés.

Sur la nation Navajo, la plus grande, on  a bien remarqué deux ou trois trucs :
que leurs écoles sont bilingues,
leur administration tribale,
que derrière les croisements de routes touristiques, bordées de stations-services, d'hôtels et de dinner,
quand on s'engage dans les faubourgs de Kayenta,
les routes deviennent des pistes,
les lotissements des bidonvilles, aux toits de tôle ondulée retenus par des pneus.
Certaines familles n'ont même pas l'eau courante,
un cochon noir en liberté...
La nourriture américaine arrangée, le pain frit autour du hamburger, arrosée de thé glacé,
la réserve est sèche, l'alcool est interdit.
Et puis l'obésité, le surpoids, très impressionnant, y compris chez les plus jeunes.
Je n'ai pas pris de photos, je ne me sentais pas de jouer les voyeuses.

A une dame âgée, qui avait un chien sympa (il y a des chiens partout)


j'ai acheté des bracelets,
c'était vraiment pas cher.
Le bois est local, c'est du génévrier (juniper ) qui pousse comme du chiendent.
Le reste je ne sais pas trop, si ça se trouve, les perles viennent de Chine...
Les natifs les assemblent, et on trouve des stands absolument partout au bord des routes.
On a l'impression de voir la même chose dans chacun d'eux, mais en fait non.
Ça dépend beaucoup du goût et de la créativité de celui ou celle qui assemble, il faut bien regarder
(et ne rien acheter dans les boutiques d'hôtel, absolument hors de prix).



Quelques jours plus tard, on a dormi dans la réserve Hualapai,
avant de descendre dans le canyon pour atteindre la minuscule réserve Supai.

D'Havasu 'baaja, en général, vous ne verrez que cela :
les chutes, des hikers et des jumpers, fiers de leur exploit.



Moi, j'avais surtout très envie de visiter l'école de ce village de 600 âmes,
parce qu'elle m'a fait penser aux écoles de chez nous.
Mais je n'ai pas eu le temps de gérer.






J'ai regardé le ballet de l'hélico.
je me suis demandé comment ils font pour les grosses machines de chantier,
ou les mini véhicules qu'il utilisent désormais pour les travaux publics,
ou le transport des personnes âgées dépendantes.




Sally m'a expliqué que c'est hélidescendu en pièces détachées,
puis monté sur place.



Il y a des chevaux partout, c'est encore le moyen de transport le plus usité.



Et puis de la technologie aussi.




Mais pas de cimetière.
La femme du pasteur m'a dit que les tombes sont sur des terrains privés.
Mais là non plus, j'ai pas fait de photo.
C'est trop privé, trop sacré.





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