Mon camp de base est désormais la Bretagne des bois. Dans le Bourbonnais je m'étais réparée. Ici je veux m'épanouir. Ce n'est pas toujours facile. Allées et venues du quotidien de Madame Nicole en pays Pourlet.
lundi 4 janvier 2016
Fly back road
La route défile de la pluie battante au ciel bleu.
Les kilomètres avalés, mais cette fois-ci, ce n'est pas moi qui conduis.
Les morceaux défilent aussi, la musique occupe l'espace autour de nous.
Entre nous, ça c'est comme creusé un peu, une sorte de distance affectueuse et sans retour.
Parfois, les larmes me viennent, mais il ne les voit pas.
Ce n'est pas du chagrin, juste une profonde émotion. Quelque chose de l'ordre de la gratitude.
Demain, la parenthèse ouverte cet été se refermera doucement,
et nos chemins se sépareront de nouveau.
Je crois pour de bon cette fois.
Je n'ai pas envie de changer un mot de ma lettre du bout du coeur.
Ce n'est pas comme si on allait se revoir.
Ce n'est pas non plus comme si on ne s'était jamais connus.
C'est l'attraction d'une rencontre,
l'émotion de se laisser approcher,
les surprises du temps des accordailles,
les bonnes et celles qui te refroidissent un peu,
la légèreté d'une bulle,
l'insouciance d'un bout de chemin sans but précis.
Du bonheur sans arrière-pensée.
Un de ces cadeaux inattendus que la vie t'accorde quand tu es chanceux.
je t'avais écrit un mot cet amidi avant ce billet
RépondreSupprimerj'efface pas tant pis
quand tu seras aux States je te l'envoie
à suivre donc ...
je pense fort à toi
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RépondreSupprimeroh ! dommage...
peut-être sommes-nous encore plus déçues que toi...
tu nous avais fait rêver !
de chaque rencontre on sort plus grandie... si c'est le cas pour toi, alors c'est tout bon !
plein de bisous
bon voyage !
Eh bien je ne suis pas déçue, au contraire. Cet homme est étonnant et j'ai passé une belle semaine avec lui.
SupprimerOh là là, je pense comme Mamina, je suis une incorrigible fleur bleue. J'ai relu ta lettre de 2013, elle est toujours aussi émouvante et sonne si juste.
RépondreSupprimerTu dois être dans l'avion à l'heure qu'il est, alors bon retour en Louisiane !
En transit à Atlanta...
SupprimerJe n'ai pas écrit tout de suite... mais je t'ai sentie en paix en te lisant, et ton commentaire parait le confirmer...
RépondreSupprimerUne fois encore, quel bel exemple d'humanité et de maturité tu nous offres à savoir profiter pleinement de chaque rencontre, des moments partagés, tout en acceptant que vos chemins se séparent...
Merci de partager aussi tout ça avec nous, Coline, parce que tes expériences nous aident nous aussi à réfléchir et à grandir...
Je te serre fort dans mes bras, tout en tendresse ♥
Merci pour le hug PimJ.
SupprimerAujourd'hui j'en ai besoin, le retour n'est pas si facile.
Mais tout passe...
je te serre fort fort pour chasser ce gros cafard
RépondreSupprimerFais moi un signe # je sais pas combien
RépondreSupprimerSi tu es partie si loin,
ce n'est pas pour rien.
Là-bas, dans ton coin,
Tu trouveras bien.
(Si tu ne ris pas encore, je rajoute ma rime en foin !)
Moi je vote pour la rime en foin !!!
RépondreSupprimerSi Coline veut bien...
Je repasse donc demain
voir si il y a quelque chose, ou rien...
;)
Oh oui je veux basculer sans le foin
RépondreSupprimerAvec le soleil pour témoin..
Bon mais je m'égare là...
Si ton cœur n'est plus chafoin
RépondreSupprimerTu tisseras des liens
l'aiguille de la botte de foin
est un bel acadien !
Ah ah excellent !
SupprimerRemarque qu'un cantalien aussi rimerait bien...
Mais la Belgique asteure me retient...
comme quoi, rien n'est simple ...
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