mercredi 10 mai 2017

C'est la vie qui nous mène



Le ministère m'a répondu que mon détachement était déjà signé et diffusé depuis un mois.
Que bien sûr je pouvais demander ma réintégration, mais en expliquant précisément pourquoi.
Sous entendu, ce serait mieux que ce soit pas pour un coup de blues...
J'étais prête à l'écrire cette lettre,
et puis les choses ont changé à l'école.
Il semblerait que, finalement, je pourrais garder ce que j'ai cette année.
Sans surcharge.

Ça a emporté ma décision.
Je me suis dit c'est inconfortable, mais pas dangereux.
J'ai rien fait.
Franzouski m'a écrit : quoi que tu décides, on te soutiendra. C'est pas joli ça ?

Lui il a fini par dire qu'il veut que je reste, mais pas à cause de lui.
J'ai dit qu'en effet un mot gentil de temps en temps, ça fait pas de mal.
Cependant, penser que je vais décider en fonction de toi, quel ego, franchement...
Non, j'ai pas changé mon idée en ce qui te concerne.




Par contre ces oiseaux partout,
les oies qui jacassent le matin dans la cour en arrière,
les aigrettes qui se rassemblent,
les hérons bleus,
et l'eau qui coule doucement,
c'est bien doux à l'âme.
Comme tous les petits mots que j'ai reçus,
y compris d'interlocuteurs plutôt inattendus...
Becs







3 commentaires:

  1. je t'embrasse fort

    et ce sera une belle année tu verras (mais on a encore le temps d'en parler :o)

    en attendant bonne journée

    animalière :o)

    RépondreSupprimer
  2. Ta décision t'appartient et franchement tu as raison.
    Sympas les voisin(e)s plumé(e)s...
    GROS BECS !

    RépondreSupprimer