Plutôt que d'abattre, j'ai choisi de louvoyer de tribord en babord.
Il faut prendre le temps comme il vient.
J'essuie encore quelques grains, mais je vois la Terre et elle est belle.
Ça tangue oui parfois, mais j'ai pas cabané finalement.
Le gros temps est derrière moi. Le vent adonne de nouveau, je navigue parfois de conserve aux hasards des rencontres de mer.
Par exemple au Fall festival de Tremé,
derrière la plus ancienne église catholique de la Nouvelle Orléans.
Et je connais désormais ce qui me manque vraiment.
C'est le coeur battant de la vie farouche, un regard différent sur ce pays, qui me restera toujours,
et que je parcourerai certainement encore avec lui.
Et n'avoir envie ni de ses mains privées de jardin, ni de son pas solitaire, ni de sa peau sans frisson, ni du désir sans tendresse.
Ce maigre butin des amours naufragées, qui roulent entre faux-semblants et coups d'éclats,
a basculé par-dessus le bastingage.
À la troisième plonge, le galant s'est noyé...
c'est magnifique ce que tu as écrit
RépondreSupprimertrès beau texte "parabolique" et apaisé me semble -t -il
les photos aussi sont magnifiques
merci et tout plein de bonnes choses pour t'accompagner sur ce nouveau( et durable )chemin
Tiens bon la barre,
RépondreSupprimerEt tiens bon le vent…
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RépondreSupprimer@DoMi hisse et oh
RépondreSupprimer@Barbara : :-)
RépondreSupprimerQue c'est joliment écrit !
RépondreSupprimerBises
merci pour la chanson de Brassens que je ne connaissais pas
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