lundi 20 novembre 2017

Aux Natchitoches y avait une brune...

C'est le titre d'une chanson louisiannaise.
La belle brune, vous l'aurez compris, ce n'est pas moi.
Vu qu'elle meurt dans la chanson, et que c'est pas mon intention.
D'ailleurs, à l'heure qu'il est, je suis déjà à Natchez (Mississippi), où j'étais déjà venue,
et que j'aime bien.
Je vais prendre la route touristique pour monter chez Mike,
mais en sauts de puces.
Genre une bonne soupe de tomate et des crackers, en regardant un de ces films de Noël sur la chaîne Hallmarks, en lisant, en écrivant....
Dans un hôtel, réservé au dernier moment, avec vue sur le Mississippi (mais il fait nuit là...).



En prenant mon temps, le maître mot de ce break.

Ça a tangué un peu quand j'ai fait mon sac.
J'ai repensé au break d'il y a un an... le même sac, les mêmes fringues, presque la même route.
J'ai eu du mal.
Pis finalement, j'apprécie de pouvoir m'arrêter où je veux, quand je veux, sans demander l'avis de personne, ni errer à trouver des repas veganiquement correct... ou entendre "je suis fatiguée" au moment où il faudrait marcher...
Hier j'ai décalé mon départ, parce qu'il y avait une double contradance à Bâton Rouge.



Trois heures de route plus tard, je suis arrivée à Natchitoches, d'où ce matin, j'ai pu parler avec mes fils, et commencer à écrire une nouvelle histoire.
J'ai repris la route dans un soleil froid, pour visiter Melrose plantation,
avec les peintures de Clementine Hunter, la première femme noire à avoir été exposée au musée de Nouvelle-Orléans.



Elle a commencé à 50 ans... comme quoi...  en peignant ce qu'elle voyait autour d'elle.
J'ai vraiment bien aimé le lieu.







Demain, je reprends, à mon rythme, la Natchez Trace Parkway.. après une ballade le long du Mississippi, le fleuve qui m'impressionne, autour duquel tourne notre vie ici, et qui me fait réaliser, chaque fois que je le traverse ou que je le longe, que oui, je vis vraiment aux États-Unis..

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