Pendant ces vacances, j'ai traversé toutes sortes de turbulences émotionnelles,
avec un penchant certains pour les transports ... d'adrénaline !
On a commencé fort, lui au terminal 1, pas english fluent et la wi-fi qui fait faux-bond,
moi au terminal 4, à me demander si on n'allait pas passer nos dix jours à errer ici.
Mais une fois descendue dans le hall des arrivées, il était là, un peu inquiet aussi quand même.
Le deuxième round,
ce fut celui des bus chinois.
Le bus chinois, ben tu le prends dans Chinatown.
$30 dollars chacun l'aller-retour de New-York à Washington,
tu t'imagines bien que tu dois pas faire la fière, mais bon...
On arrive au bureau, avec notre joli Qr Code tout propre sur mon téléphone,
et on se fait fustiger par une chinoise peu amène,
au motif qu'il faut quand même imprimer les billets...
Heu mais c'est écrit nulle part, et j'ai bien le e-ticket.
Si madame, c'est écrit LÀ ! Et de brandir le ticket ... qu'elle vient d'imprimer.
Donc, tu dois imprimer le billet pour savoir que tu dois imprimer le billet ...
Tu suis ?
Bon, on monte et on part un poil de pétard de nouvel an en retard...
À mi-chemin de ce périple de cinq heures, petite pause de "thirrrrrrrti minutes".
Thirty vraiment (c'est beaucoup par rapport à d'habitude) ?
Je lui fais répéter deux fois, il hoche la tête.
On prend notre temps, on mange, on sort.
- "Mais oh regarde ! Notre bus s'en va !
- Mais non, c'est un autre !"
On tourne la tête, ah ben mince, le nôtre, lui, n'est carrément plus là.
C'est bien le bon parking ? Oui, mais le bus, il est parti...
Et on est où ?
Heu... well...
On rerentre dans la station, il y a une carte.
Elbkon, Delaware (Maryland en fait, mais sous le coup de la panique, I get confused...)
Autant dire au milieu de nulle part.
J'appelle le numéro client, ça répond pas...
Dans ma tête j'envisage le stop.
Un flot de consommateurs arrivent d'un coup.
-"Allons voir si c'est pas un autre car".
C'en est un en effet, un Greyhound.
Le chauffeur, un black de notre âge me prend en pitié quand je lui expose notre détresse.
-"Vous avez votre ticket ?"
- Non, notre sac et mon manteau sont dans l'autre bus, et de toute façon c'est pas la même compagnie...
- Bon, c'est pas grave, allez-y... montez."
J'ai une terrible envie de l'embrasser ce monsieur moi.
Une fois assis, on gère, on trouve un autre numéro, madame aimable à New York, qui me fustige copieusement... et finit par me donner le numéro du bureau de Washington, où quand même mon interlocuteur fait preuve d'empathie.
Il nous promet de récupérer le sac et le manteau, et de nous attendre.
Manquerait plus que ça reparte à New-York...
Deux heures plus tard, dont 15 minutes de marche dans le froid glacé, on retrouve nos affaires dans le Chinatown de DC (petit nom de Washington), et ils nous offre somptueusement deux bouteilles d'eau pour se faire pardonner.
Deux jours plus tard, voyage de retour,
on ne ratera pas la fin de la pause : 5 heures de voyages sans aucune halte, certains voyageurs ont commencé à montrer les dents pour descendre de ce fucking bus.
On passera rapidement sur la fois où il est descendu du métro et pas moi,
à travers la vitre j'ai dit attends-moi là, et je suis partie sans sac, sans argent, sans subway card,
dans une métro où tu ne peux pas changer de quai dans la même station sans repayer...
Heureusement j'ai eu l'idée d'emprunter un couloir de correspondance et j'ai pu revenir...
Le dernier jour, il avait neigé la veille, le ciel était clair, bleu et glacé. On s'est dit faisons la highline (une promenade aménagée sur une ancienne ligne de métro aérienne), et allons-y en vélo, le long de l'Hudson.
Arrivés là haut, on pose les vélos à une station, mais la highline était fermée à cause de la neige de la veille (qui avait fondu, mais bon...).
On repart à pieds vers le Chelsea market.
Trois heures plus tard, notre hôte nous envoie un message : un des vélos n'a pas été vu depuis 3 heures, et l'autre est rentré au bercail avec une heure trente de retard....
Argh...la facture...
Heureusement on se souvient de l'heure et de l'endroit.
On y retourne, on raccroche une deuxième fois celui qui est toujours là.
L'autre a dû être réutilisé et reposé sur une autre station.
C'est quand même bizarre qu'on ait été deux à ne pas raccrocher le vélo correctement, surtout qu'on a bien fait attention...
Mais on est aux États-Unis, et une palabre téléphonique plus tard, la facture est annulée, et nous on est bien soulagés.
La nuit tombe, ils ont rouvert la Highline, qu'on redescend finalement dans le soleil couchant.
ben dis donc
RépondreSupprimer:o(
mais les photos sont belles
RépondreSupprimer...
(pas taper pas taper)
Ah oui quand même! Quelle histoire avec le bus!!! Tu as bien géré la situation!! Gros bisous ma Nicole!
RépondreSupprimerbon weekend Coline
RépondreSupprimerbonne semaine bisous et pensées pour t'accompagner ♥
RépondreSupprimerPas sûre que j'aurais le courage suffisant pour résister à tout ça... une seule de tes histoires m'aurait assomée !^^
RépondreSupprimerBisous
Bah quand tu es dedans tu gères c'est tout...
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