Fenêtres ouvertes sur l'été caniculaire, cheveux aux vents, je navigue parfois à vue, sur des routes désertes.
Dans mon coffre, un petit nécessaire sommaire pour découcher tranquille.
J'aime bien partir.
J'aime bien revenir.
En mode lac privatisé pour nous quatre aux environs de Limoges, je profite de ma famille.
Sur le chemin du retour, un concert bal de pavés.
Par sécurité, les organisateurs ne mettent plus de parquet.
On danse quand même, avec plaisir, on retrouve les figures amis, les partenaires.
Aucune culpabilité.
Depuis le temps que la vie a repris, il ne se passe rien.
Certes de nouvelles contaminations, mais de rares hospitalisations ou réanimations.
Rien qu'une situation sanitaire ordinaire.
Et beaucoup de dégâts psychiques, des rapports humains altérés, dont, à mon avis, on se relèvera bien plus difficilement que de la maladie elle-même.
Alors bien sûr, personne ne peut dire ce qui se passera à l'automne.
Mais pour l'instant,
cruising...
et petits bals clandestins.
Pour qu'au moins vivent les musiciens.
Et pour qu'on respire.
Pause petit-déjeuner en bord d'étang.
Repos des pieds fatigués.
Cruising encore.
Retour au camp de base pour une lessive, une quiche à la tomate, livrée en pédalant au souper dans la vigne d'Embraud avec les Chavans de l'été.
Guetter les étoiles filantes au retour.
Et recommencer !
franchement le parquet ???? entre ceux qui ne font aucun geste barrière et avoir crainte d'une contamination parquet alors là faut un juste milieu
RépondreSupprimerC'est que l'absence de parquet est supposée empêcher les gens de danser....
RépondreSupprimerah ok !! ici y a du parquet nulle part :)
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