les armateurs de navires commerciaux se faisaient avancer de l'argent pour couvrir leur voyage et ses risques.
Mauvaise fortune de mer ? Le financier perdait tout.
Bonne fortune ? Il récupérait son capital grassement rémunéré par un taux usuraire.
On appelait ça : le prêt à la grosse aventure.
J'ai toujours bien aimé cette expression, ce qu'elle sous entend de riche et risqué,
avec son parfum iodé d'avant la tempête.
C'est quand même autre chose que le : je m'en fous, avec tout ce que j'ai payé comme cotisations, à mon tour d'en profiter, je vais rester en maladie jusqu'à la retraite.
Ou sa version lutte du prolétariat : le système est pourri, y a pas de raison de pas en profiter.
J'ai envie de dire : si, il y en a des raisons.
D'abord notre système social n'est pas pourri. Il tient bon et repose encore - pour combien de temps, hélas...- sur la mutualisation des risques et la solidarité.
Tu verras la différence quand les assureurs privés auront récupéré le gâteau perdu à la Libération.
Oui les bien portant paient pour les malades et les jeunes pour les vieux. C'est bien pour ça que quand tu es vieux ou/et malade, on ne te jette pas dehors.
Ensuite si tu peux te "mettre à l'assurance", c'est parce qu'il y a des connes comme moi qui se lèvent tous les matins pour bosser et qui paient leurs cotisations.
Enfin parce que c'est une injure à ceux qui souffrent -et je connais au moins deux lectrices qui savent malheureusement de quoi je parle-, que de prétendre être malade quand on ne l'est pas.
Pourquoi dans ce cas ne pas foutre le feu à ta maison, vu que ça fait 30 ans que tu paies le risque incendie sans que ça brûle
Donc, à moins d'une vraie dépression que je ne me souhaite pas, voici mon plan de grosse aventure.
Deux ans de dispo, et des road trips aux quatre coins de l'Europe
Pourquoi l'Europe ? Pas trop loin pour aller et venir back, voir les enfants (et les petits-enfants), pas de tracas de visa, et un tas de places que je connais pas...
Et la grosse aventure me direz vous ?
Ce sera de chanter.
Partout.
Enfin partout où la police m'embarquera pas.
Avec un chapeau.
Pour faire la manche....
Devant les monuments, les théâtres, les stades...
Rendez vous dans deux ans...
je te suis dans cette aventure!
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J'adore l'idée, ce petit grain (gros ?) de folie qui fait tout le sel de la vie !
RépondreSupprimerJe pense que tu as "tout juste" !
Anne F
Cette femme est folle (mais elle a raison) :D
RépondreSupprimerC'est une idée fantastique.
RépondreSupprimerQuelle idée de folie mais je te suis depuis toutes ces années pour ton côté aventureuse alors si tu nous fait le plaisir de continuer à raconter tes pérégrinations,je continuerai à venir te lire avec plaisir!
RépondreSupprimerBravo bravo bravo ! j'aime beaucoup chez toi ce côté "tout est possible", "on y va". Et très égoïstement ...ça va nous faire de terribles billets de blogs !
RépondreSupprimerMerci pour vos encouragements. Ça me touche beaucoup.
RépondreSupprimerOh, je suis épatée, ça c'est de la belle aventure !
RépondreSupprimerSi tes périgrinations te conduisent du côté de la Suisse, tu pourras toujours faire étape chez moi ;-) !
J'admire !
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