vendredi 8 février 2019

Première nouvelle !

Depuis hier, je me sens toute contente.
Bon j'étais contente avant ça, déjà.
Mais enfin, hier j'ai terminé un des ces mini projets qui me tiennent à cœur,
à défaut de pouvoir me lancer dans des grands.
Hier j'ai fini une nouvelle, écrite pour un concours des personnels de l'Education nationale de l'académie de Clermont-Ferrand.





Le thème imposé ?
Fructidor...

ça faisait longtemps que je n'avais pas VRAIMENT écrit.
Et parce que je me sens légère et heureuse d'avoir fait voler, puis déplacé, puis retaillé, puis réagencé les mots dans une sorte de mikado magique, je réalise comme c'est important pour moi et comme je m'en suis privée.

Ma journée idéale, ce serait celle-ci :
Me lever sans réveil, naturellement assez tôt vu, que je ne serai pas cuite comme asteure...
D'abord écrire deux bonnes heures avec une bonne tasse de thé.
Puis une pause petit déjeuner, et une grande marche, ou un tour de vélo, de kayak, ou ride un petit cheval américain.
Faire de la musique,






...avec ma petite guitare achetée chez Emmaüs.
Je suis nulle, mes doigts arrivent pas à s'en tenir à une seule corde, ça couine...
Je me décourage pas.

Mais le chant, c'est plus sûr...



























écrire encore, faire la sieste, préparer un bon repas, aller nager ou danser ou écouter une chouette conférence...


Là c'était 50 ans d'éducation populaire, l'histoire de la Chavannée en fait.
Sur cette première image tu vois le conférencier, Frédéric Paris, et sur la diapo, son père Jacques en 1962.
Retour de la guerre d'Algérie, pédagogie Freynet, ancrée dans le milieu environnant.
Enquêtes de terrain, collectages, batellerie, cuisine, costumes...
Ensemble
Une belle aventure dont j'ai la chance de profiter, aujourd'hui encore.
(Et qui t'explique que je suis contente même quand j'écris pas...)



Et puis j'oubliais :aller voir mes enfants (et mon petit-fils) quand j'ai envie.

Le tracas c'est que cette journée idéale est difficilement compatible avec une vie professionnelle.

On peut dire que la neige m'a bien aidée à l'écrire cette nouvelle.
Et même à décider d'aller passer les vacances de printemps en Algérie.
Il faut bien tourner les pages pour en écrire les chapitres du présent.
Tout ça, c'est venu dans le repos de l'esprit, de quelques heures en cadeau.
Malgré tout, des journées comme celle-ci, sur un temps plus resserré, j'arrive à m'en offrir quelques unes, et c'est mieux que rien.

Elles me permettent de remplir le bocal à bonheurs de mon bullet journal.



Et de tenir bon à l'idée d'avoir à travailler encore un an...
La semaine prochaine, si tout va bien, je m'offre un atelier d'écriture, à Nevers.
C'est pour la Saint Valentin.
Parce que finalement, je suis la personne avec laquelle je passe le plus de temps,
j'ai envie de me montrer que je m'aime...

8 commentaires:

  1. Nevers...la terre de mon père et de mes vacances chez mes grands-parents !
    Je vénère cette grande dame qu'est la Loire .
    Bon atelier en pays nivernais !
    Anne d'Alsace

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  2. Oui j'ai la grande chance d'être en Bourbonnais, à la croisée des routes et des rivières...
    L'Allier la dernière rivière libre...la Loire ...
    A mi chemin entre Moulins et Nevers.
    Les danses sont un peu différentes et il y a toujours de quoi faire,
    si on veut bien passer la rivière !

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  3. @Coline
    bonne semaine
    tu pars quand en Algérie ?

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  4. Grand sourire en lisant les 2 dernières lignes :)
    C'est ça, le secret du bonheur, non ?

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