Oh, cette année, l'eau était courante.
Si haute et si rapide que les bouchures s'étaient par endroit effondrées. L'île au centre avait presque disparu. Les bateaux étaient montés sur la berge.
Nous sommes arrivés mercredi soir, après la longue route. J'étais heureuse de retrouver la rivière. A la nuit tombée, le bruissement de plus en plus sonore, crissant, criant, coassant, de la nature, à nul autre pareil. Pourtant, en Bretagne, nous vivons dans une campagne qui n'est pas silencieuse. Mais pas si foisonnante que ce bocage qui enserre la rivière sauvage.
C'est en marchant sous le ciel obscur de la lune nouvelle que j'ai réalisé à quel point cet environnement me manque.
Le lendemain, c'était la fête de la Rivière. Des chants, des danses, des bateaux, des tartes du four à pain. Du soleil et de la joie.
Vous n'en verrez pas grand chose. J'ai de moins en moins souvent mon téléphone à la main. Mais nous en avons bien profité, vous pouvez me croire. Nous avions choisi de dormir au dortoir d'Embraud, tout à nous à cette saison.
Laver. ranger.
Puis aller voir Jacky, à l'Ehpad, et sentir les larmes affleurer.
top c'est vraiment beau cet endroit ces couleurs et tu as bien raison (pour le portable) profite des instants
RépondreSupprimermerci de ces partages bisous