samedi 14 juillet 2018

Ligne de vie

Il y a les décisions qu'on prend.
Et celles que la vie prend pour nous.
Il y a les choix qu'on mûrit.
Et ceux qui nous sont imposés.
Il y a les évidences.
Celles qui donnent du sens, et d'autres qui ont éclairé un chemin croche.
Il y a les gros chagrins et les peines inconsolable.
Et tous les petits bonheurs qui nous réparent.
Il y a les drapeaux rouges.
Ceux qui claquent et qu'on ignorent, et ceux qu'on ne voit qu'en se retournant.
Il y a les histoires qui se délitent lentement dans l'eau dormante, et celles qui s'arrêtent sans prévenir.
Les fins annoncées et les morts subites.
Et tous les tours de piste...




lundi 9 juillet 2018

Je n'aurai pas le temps...

Je n'aurai pas le temps.
De tout dire, de tout écrire, de tout voir.
Les heures s'égrènent comme des secondes.
Je viens à bout d'un tas de paperasses, merci mon fidèle Bullet qui me permet de ne rien oublier.
Je me pose un peu, chez l'une, chez l'autre, à Embraud, en Auvergne le temps d'un bout de festival...


Photo André Sancho Hébrard
Je réalise à quel point les danses de chez moi me manquaient.
Je réalise qu'il repart bientôt, et je me demande si je m'ennuierai de lui.
Je commence quelques cartons, mais j'avais déjà beaucoup trié avant de partir.
J'ai racheté un char.
Un vieux, mais qui roule du tonnerre...
Les anciens lecteurs reconnaîtront le modèle.


J'ai retrouvé mon vélo, dans une grange pleine de poussière.
Je lui ai donné un bain dans le gué d'une rivière, et je suis bien contente de remonter en selle.


Souvent la Louisiane se rappelle à moi.
Déjà, j'ai trouvé de justesse une prof pour me remplacer au Pierre Part.
Un des plus anciens programmes de français allait disparaître, après tout ce qu'on avait fait pour sauver le job, parce que le Codofil n'a pas réussi à avoir suffisamment de candidats.
Hasard incroyable, une jeune femme me demande des renseignements au même moment, et elle a le profil idéal. Elle part bientôt...
Et puis, alentour d'un moulin au carrefour des trois provinces Limousin, Berry, Charentes, trois cypres ont été plantés là. Des cypres sans mousse espagnole et sans bayou, mais des cypres quand même.


Sur la rive d'un de ces lacs où j'aime à me baigner, un panneau signale les dangereuses écrevisses de Louisiane.
Puisqu'il faut les tuer, je ne saurai que trop conseiller que ce soit en bouillir avec du maïs, des oignons, des patates et beaucoup de sel pimenté. Le texte m'a fait mourir de rire : on croirait qu'ils parlent des cadjins !


Demain je repars au Son Continu, pour quelques jours de bénévolat au catering.
En chemin il y aura bien un peu d'eau où me rafraîchir...