lundi 31 mars 2014

dimanche 30 mars 2014

Si on chantait ?


Surtout avec la Lisou,
qui déboîte
et qui est pas triste...

Des nouvelles de ma nouvelle #13

Je veux savoir.
Je veux savoir ce qui va se passer maintenant.
Il n'est pas loin pourtant, juste à portée de main. Il suffirait de tendre le bras pour renouer avec le dénouement.
J'aurais dû faire comme d'habitude. Commencer par la fin.
C'est malin !
Maintenant, je suis là, à un bras à peine de l'épilogue, et c'est comme si un océan nous séparait. Un océan de ténèbres et de voiles, un océan d'interdits. J'entends le souffle de mon frère, là-bas de l'autre côté de la chambre, autant dire sur un autre continent. Il ronfle un peu. D'habitude, ça me berce. Mais là, ça m'agace. Il dort. Comment peut-il dormir pendant que l'autre court encore ?
Il faut que je sache.
Je me tourne et me retourne dans la moiteur des draps déjà trop chauds.
Pour ne pas suffoquer, je dévire l'oreiller, il est plus frais de l'autre côté, celui qui n'est pas encore marqué de l'empreinte de ma joue.
J'ai peur de sombrer dans l'océan tiède de notre chambre. Mon lit est comme un radeau, à une toute petite encablure de l'île au trésor, de ces pages pas encore tournées, de ces lignes pas encore lues.
Tant qu'on ne les a pas lues, est-ce qu'elles ont vraiment été écrites ?
Je tends la main dans l'obscurité, mes yeux se sont habitués à la pénombre, mais je les garde fermés. Si je ne vois rien, je sais que ne me ferais pas prendre. Mes doigts s'insinuent sous la couverture, rampent sur le drap, retrouvent soudain l'air du large, balaient l'espace au-delà de mon embarcation, avancent à tâtons sur le rivage, débarquent sur le lieu du crime, harponnent finalement le pavé de papier. Mon bras est une gaffe, qui ramène contre mon cœur, les pages naufragées.
Je retiens mon souffle.
Argh ! C'est le pas de mon père dans le couloir. Il va, il vient. Pourquoi ne va-t-il pas se coucher ? Je l'entends ouvrir la grande fenêtre du salon. C'est bien le moment d'aller prendre l'air sur le balcon !
J'entends les cordages se tendre sur le pont.
On est vendredi.
C'est jour de lessive.
Il vient de tirer le séchoir à enrouleur pour étendre le linge.
Il s'en retourne à la cuisine. Son pas encore, puis un petit hublot de silence. Le moment est venu.
Je débarque à bas de mon lit, mon homicide toujours serré contre moi. De ma main libre, j'ouvre la porte de l'armoire, farfouille derrière les chaussures. Ça y est ! Je l'ai ! Nage libre jusqu'au radeau, le cœur en accélération. Le balcon se referme, les pas se rapprochent, ça tangue un peu.

Je me contorsionne pour tirer les draps sur ma tête et m'installer à plat ventre. J'allume la lampe : je suis sauvée, voilà les secours...

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Une consigne d'écriture, la mémoire d'un moment de lecture,
et 45 minutes pour produire ce texte.
Puis, tout le reste de l'après-midi pour découvrir ceux des autres.
Il y avait deux toutes jeunes filles, et j'ai été profondément touchée par le présence et leur texte.

Deux autres sessions
toujours à la médiathèque de Guéret
le 26 avril et le 17 mai.
Ne pas hésiter à se faire mettre sur liste d'attente, c'est comme ça que j'ai eu la place.
05 87 63 00 08 / contact@bmi-gueret.fr 

L'animateur, c'est
Fabien Bouvier, 
auteur-compositeur aussi
de l'association Les Serruriers Magiques
Allez voir leur site là.
C'est vraiment chouette leur travail.

Si j'ai bien compris, c'est lui qui a écrit cette chanson,
qui me fait penser que,
tant que mes doigts pourront  faire courir la plume, 
ma chandelle ne sera jamais morte.

samedi 29 mars 2014

jeudi 27 mars 2014

Simple comme un coup de fil...

Il est tard,
mon portable sonne.
C'est la médiathèque de Guéret.
Une place vient de se libérer pour l'atelier d'écriture de samedi après-midi,
et je n'étais pas la première sur la liste, loin de là.

Le seul samedi où je suis à la maison ...

J'ai dit oui.

mercredi 26 mars 2014

Makayn mouchkil



OK !
Reçu cinq sur cinq...
(Un truc que font tous mes élèves marocains :
quand ils ne comprennent pas ce qu'il faut faire, ils recopient toute la consigne,
plusieurs fois s'il le faut...)

Base dix base annexe quatre



J'adore.
J'ai jamais fini d'apprendre.

Quand on pense que nous,
on se limite à dix...
C'est assez impressionnant de les voir faire,
même si là, ils se mélangent un peu les pinceaux,
parce que c'est en français.

lundi 24 mars 2014

J'irai dormir sur votre canapé

On peut voir du pays
et des gens
sans quitter la maison.
Ce soir,
on a accueilli Gregory
pour miam-miam dodo gratuit.
Il court les archives départementales, pour faire des recherches sur la guerre de 39-45.



Je m'étais inscrite sur le site de Couchsurfing
en prévision du voyage aux Etats-Unis.
Puis je me suis dit qu'à 3, c'est pas forcément pratique.
Mais je suis restée inscrite.
Et je pense que, Berlingo chéri et moi, on va partir voir du pays,
avec plein de canapés en pointillés.

En attendant,
je prête le mien
et c'est cool.

lundi 17 mars 2014

dimanche 16 mars 2014

Hôtel California #7 Summer tour

Voilà
réservations bouclées
il ne manquaient que les 2 nuits à Flagstaff

On est trois (mes deux fils et moi)
On a privilégié le maximum d'auberges de jeunesse
en chambre privée (le dortoir revient à $75 environ la nuit à trois).
Je pense que quand on voyage avec des jeunes, c'est mieux : ils rencontrent plus de monde, et ça les familiarise avec ce type d'hébergement (bien que Franzouski pratique déjà le couchsurfing).
Les prix sont indiqués taxes comprises.

5 au 8/8 SFO - Auberge de jeunesse Fisherman's Warf
Parce qu'elle est au bord de la mer et que le parking est free.
4 nuits - Private room - $421
http://www.sfhostels.org/fishermans-wharf

8 au 9/8 Yosemite - Auberge de jeunesse Yosemite Bug de Midpines (30' de l'entrée du parc)
2 nuits en cabin - $133,20
http://www.yosemitebug.com

10/8 Monterey - Auberge de jeunesse
1 nuit - Private room - $119,90
http://montereyhostel.org

11 au 13/8 8 Los Angeles - Auberge de jeunesse Banana Bungalow de Hollywood
(il y en aurait une chouette à San Pedro, mais les enfants ont préféré être en ville, avec vue sur les lettres...
Les Bananas sont aussi un peu moins chers, il y en a un à West Hollywood aussi)
2 nuits budget private room - $226
http://www.bananabungalowus.com

13/8 Valley of fire - North Shore Innat Lake Mead d'Overton
1 nuit double queen - $84,99 +$ 8,50 taxes
http://www.northshoreinnatlakemead.com

14 au 15/8 Kanab - The Wave (if permit) or Zion (if not) - Parry Lodge
2 nuits Movie 2 QB - $196,98
http://www.parrylodge.com

16/8 Bryce Canyon - Bryce Canyon Inn de Tropic
1 nuit cabin - $133,52
http://www.brycecanyoninn.com

17/8 Page(nuit) by the cottonwood Canyon Road / Lake Powell
Redrock Motel
Plus grand chose de libre...
2 bedrooms apartment - $133 cash ou $140 en CB
Pas de deposit, on paie sur place...
http://redrockmotel.com

18/8 Lower Antelope Canyon - Horseshoebend - puis 3h de route pour Monument Valley
Allez, soyons fous ! The view...
2QB with premium view (plus trop de choix de toute façon...) - $248
http://monumentvalleyview.com

19/8 grand canyon - Bright Angel Lodge
1 nuit - 1 double bed + 1twin bed - $110,21
http://www.grandcanyonlodges.com/lodging/bright-angel

20/8 Peach Springs - Hualapai Lodge
1 nuit - 2QB - $129
http://www.hualapaitourism.com/tickets- ... apai-lodge

21/8 Descente Havasupai en mode early bird - 13 km à pied -  Havasupai Lodge
Argh ! $280 ! But avec les 3 entrées de parc included...(qu'elles sont pas données non plus...)
Résa par téléphone uniquement 00 1 928 448 2111

22 /8  Remontée Havasupai - En voiture pour Flagstaff -
22/8 au 24/8 J'ai opté, une fois de plus pour une auberge de jeunesse.
A Flagstaff, il y en a 2, Grand Canyon (ou Dubeau ) qui ont le même propriétaire,
mais n'appartiennent pas au réseau HI.
Ils nous laissent un dortoir de quatre pour trois,
moyennant $80 la nuit
c'est cool
(Ils ont aussi des chambres privées avec 1 QB - Louer 2 chambres privées pour nous trois revenait à $99 la nuit).
Pas de deposit, la carte n'est chargée que si on annule au dernier moment.


24/8 Flagstaff - Sedona - Phoenix - Auberge de jeunesse
1 nuit private room - $58 (oui, c'est moins cher déjà...)

Maintenant, je me plonge dans les guides et les sites pour les petits détails
et c'est déjà le voyage !

Au carré !

Ça y est 
 Je me lance.
Toute seule.
J'ai acheté deux planches, que j'ai fait couper à 1m20.



J'ai choisi des vis à pentures de 8
mais je crois que j'aurais dû prendre des tire-fonds.
En tout cas, j'en ai bavé pour les mettre.
J'ai quand même sorti la perceuse pour forer des avant-trous à 5.
Et c'était pas trop mal.


Voilà le résultat.
Bon, faut pas regarder de trop près,
c'est mon premier essai.
je ferai mieux la prochaine fois.
Je crois qu'il me faudrait plutôt des planches de 5 cm d'épaisseur
(celles-ci ne font que 3 cm, et je soupçonne qu'elles soient traitées...)
En tout cas, cette semaine, je prépare le sol de ce premier carré.

De la lecture pour les oreilles.

Je n'ai pas le temps de lire autant que je le voudrais.
J'engouffre un Tony Hillerman tous les trois jours, mais plus je ne peux pas, et ça me manque.
Alors le dimanche matin,
pendant que je prépare le repas


Carottes arc-en-ciel de chez Gigi (Potager de Saint-Hilaire, marché de Guéret)

 avec vue sur jardin



Je me gave des podcasts des fictions de France Culture.
.
Mes préférées, ce sont les polars et la SF.
Mais ce matin, j'ai opté pour Lampedusa Snow.
Triste et beau.
Ce dimanche matin, à lire avec mes oreilles, 
dans la maison toute calme,
c'est l'un des meilleurs moments de la semaine.

mercredi 12 mars 2014

Le mercredi, des fois, c'est yummy aussi # 19

Le deuxième meilleur jour de l'année,
après celui où on respire enfin à laisser la porte du jardin ouverte toute la journée,
c'est quand on peut enlever ses chaussettes,
et se dire que ce sera comme ça jusqu'en octobre.



C'est quand je demande à Franzouski de rentrer les quatre planches que je viens d'acheter
et qu'il me répond : "Je pourrais avancer la voiture non ?".
Que, pour la première fois, 
je lui tends les clés de Berlingo chéri.
Et que je réalise que, oui, il a vraiment eu son permis vendredi...
(Et que je prends sur moi pour ne pas l'espionner pendant qu'il manœuvre dans la cour.)


Et c'est aussi quand,


mes séances de lecture marchent vraiment bien avec les voyageurs.
Juste, aujourd'hui,
j'ai fabriqué cette fiche 



Et j'avoue, j'ai eu un doute ...
confirmé pendant la séance.
On arrive à la dernière illustration.
Il la barre au crayon, et il me dit : "Ah non, je n'écris pas ça !"
J'étais occupée à aider son cousin, qui suait à grosses gouttes sur un autre texte où il fallait élucider des reprises anaphoriques.
Je me retourne.
Il insiste : " - Celui-là, c'est vous qui l'écrivez.
- Ok, mais vous trouvez le mot dans le texte et vous me l'épelez."

Dans le deuxième exercice,
il faut compléter le texte de closure avec les mots du premier.
Rebelote.
Je lui dis : "Bon, j'écris, mais vous m'épelez. Moi je m'en moque, je n'ai pas peur".
Alors il me reprend le crayon, et il écrit D-I-A-B-L-E.
Au moment de partir, il prend un feutre.
"Je vais le recouvrir, qu'on ne le voit plus."
Je vois bien qu'il n'a pas l'intention de repartir en cellule avec celui qu'il ne faut pas nommer.
Alors je prends les ciseaux, je découpe, et je lui dis :"Mettez-le à la poubelle".
Et lui, il retrouve le sourire, et il range dans sa pochette plastique, la feuille rognée.
Vade retro, Satanas !

vendredi 7 mars 2014

A l'île des bons enfants

Voici revenu le temps
des rires et des chants
dans l'île aux enfants, c'est tous les jours le printemps...
Voilà ce qui m'a trotté dans le tête hier matin, 
en pensant au week-end qui s'annonce.
Une association d'idée avec l'île des bons enfants, un classique des chansons trad.


Mes réguliers savent à quel point la Chavannée,  et la ferme d'Embraud me tiennent à cœur.
Sinon, vu mon goût inné pour la microfibre, je n'irais certainement pas y faire le ménage cet aprèm...
Ce ne sont pas juste les lieux.
Ce sont surtout les gens.
La famille Paris que j'aime et que j'admire.



Ils font des trucs que je ne sais pas faire, comme vivre tous ensemble.
C'est comme s'ils s'étaient serrés sur le banc pour me faire une petite place.
Et puis toute cette musique, celle de la vie, les rires, les confidences, les petites embrouilles de la vie en collectivité, les secrets qui n'en sont pas, les éclats de voix parfois, la danse, les chants, le travail de chacun et de chacune qui assurent gîte et couvert.
Les torchons qui sèchent sur la barrière les lendemains de fête.
Je m'en vais donc piocher dans mes noisettes confiées à l'écureuil, pour faire un petit don à cette souscription de la fondation du patrimoine (lien direct pour la souscription en ligne ou télécharger la plaquette là ).
Et si vous avez envie de soutenir quelque chose de joli, quelque chose d'utile, quelque chose de beau pour nous les oiseaux,
vous pouvez en faire autant.
Il faut qu'on collecte 4500 € sur l'année.
Et si on réussit, la Fondation nous verse un euro pour chaque euro récolté.
Et en échange, vous avez une réduction d'impôt de 66%.
(Si tu es un riche mécène, tu peux en déduire 75% de ton ISF...)
Donc, si vous versez 10 € avec un petit clic, ça nous fait 20 € en tout, et ça ne vous coûte que 3,40€.
50 € nous font 100 € et ne vous coûtent que 17 €.
100 € nous rapportent 200 € et vous reviennent à 34 €.

A quoi ça va servir ?
A refaire le toit de la grange où on dort et où on mange,
et à remplacer des huisseries.





Là vous voyez la vieille maison où se tiennent les expos.
Sur la gauche, derrière la porte ouverte, se trouve le four, où on fait cuire les ribattes de Noël, et les galettes des jours de fête.
Et enfin, la maison de la batellerie, au Veurdre,
puisque notre deuxième cœur bat pour l'Allier et ses bateaux.






jeudi 6 mars 2014

Hôtel California #6/ In my letter box

En rentrant
j'ai trouvé ça dans ma boîte.
Une lettre américaine.
Acheminée à dos de mules.
 Véridique : ce sont elles beaucoup, et un peu l'hélicoptère, qui ravitaillent le village de Supai,
13 km pour atteindre le fond du ravin.
Réserver au lodge d'Havasupai, c'est déjà le frisson.
De peur d'abord : nombre de places très limité, elles sont prises d'assaut, malgré le prix
($280 à trois - soit 204 € environ - ce qui inclut les $35 par personne de droit d'entrée dans la réserve.)
Pas d'hébergement, ça veut dire ne descend pas, parce qu'il y a de grandes chances que tu ne puisses pas remonter.
Inutile de se fatiguer à envoyer un courriel : ils ne répondent pas, d'après ce qu'on peut lire sur les forums.
J'ai donc réservé par téléphone.
Je me suis réjouie d'être suffisamment opérationnelle en anglais pour épeler mon nom, mon adresse à rallonge, mon numéro de carte bancaire. Ça doit pas être facile sinon...
A la fin, elle m'a demandé :
"- Il est quelle heure chez vous en ce moment ?
- 2 heures du matin...
- Oh là là ! Mais qu'est-ce que vous faites à 2 h du matin ?
- Ben, je réserve ma nuit à Havasupai..."
Elle a éclaté de rire, je lui ai souhaité une bonne fin de journée, et elle m'a souhaité une bonne nuit avec son accent indien.
Et après j'ai attendu.
J'ai attendu patiemment. Il paraît que les Navajos n'ont pas du tout la même notion du temps que nous.
J'ai d'abord vu qu'ils avaient prélevé $40 sur mon compte, ouf de soulagement.
Et comme promis, une dizaine de jours après, j'ai reçu cette lettre.
C'est bête d'être comme une gamine, mais j'ai adoré l'enveloppe, et la liste de conseils longue comme le bras (celui que j'ai vendu pour payer...), et certainement pas inutiles par 100°F (38°C)...
J'aime qu'ils continuent à envoyer des lettres.
J'aime qu'elle ait été portée par les mules.
J'aime l'accent de l'amérindienne au téléphone.
J'aime me dire tous les jours que ce sera une expérience unique de faire ce voyage.
J'aime ne pas avoir hâte d'y être, goûter ce temps de préparation aussi.




Hôtel California # 5 / Check point Arizona Dream

Préparation mentale
intense
excitante
mon quotidien a un goût nouveau
depuis que mes rêves se lèvent à l'ouest...
Mes nuits sont courtes, en plein jetlag...
Mais je suis venue à bout des billets d'avion, de la location du SUV midsize, 
et presque de la quinzaine de réservations d'hôtels,
avec un mix d'auberges de jeunesse (San Francisco, Yosemite, Monterey, LA/Hollywood & Phoenix) et de lodges with view (Monument Valley, Havasupai).

Yah at eh !


Edit : j'étais à la bibliothèque pour chercher des Tony Hillerman, et sur le meuble derrière la fille, je vois ce DVD, auquel je ne pensais plus.
Je lui demande s'il est réservé.
Elle me répond que, non, elle n'a seulement pas eu le temps de le ranger...
J'en ai conclu qu'il m'attendait.

samedi 1 mars 2014

Le syndrome de Cendrillon

Deux jours avec des copines à parler de l'amour et des hommes
l'échéance d'avril qui approche (terme théorique de la jachère affective)
ou suroxygénation consécutive à une journée en plein air, les mains dans la terre ?

Toujours est-il que je me suis reformulée cette réflexion,
déjà lue sur un autre blog, je ne sais plus quand,
c'est que
l'amour c'est comme les chaussures.
Quand elles te font mal dans le magasin,
surtout n'écoute pas la vendeuse qui te dit : "elles vont se faire".
La vérité c'est que 
soit tu devras t'en séparer,
soit t'auras mal aux pieds tout le temps.

Vais-je trouver chaussure à mon pied ?
Rien n'est moins sûr.
Je marche souvent à côté de mes pompes.
N'est pas Cendrillon qui veut.

(Crédit: Maxppp)

Le samedi c'est yummy # 18








A quoi reconnaît-on la première journée yummy de l'année ?

Pour moi, c'est quand, pour la première fois, je peux laisser la porte du jardin ouverte du matin au soir, et traîner dehors jusqu'au froid de la nuit.
Alors je rentre me mettre au chaud, parce qu'hier encore, c'était février quand même (et qu'avant hier il a un peu neigé...)




Le samedi c'est yummy, 
quand je peux manger vegan,
parce que j'ai pas mes deux dobermans ...
(Cake carottes, fruits secs et carvi, une création perso.
Me rappeler de ne pas mettre de pâte de sésame la prochaine fois..)


Yummy aussi les petits gâteaux au chocolat croustifondants,
pour le retour des dobermans
les blogosphèrement famous crinkles.
J'ai pris la recette chez Rose, et j'ai utilisé du chocolat au lait à cuire.
Very tasty.
Yummy quoi...


Une pensée moins yummy m'a traversé l'esprit depuis quelques jours.
Un petit truc qui me manque de l'autre maison :
la nuée de primevères qui émaillaient la pelouse, les chemins,
et faisaient basculer irrémédiablement l'âme côté printemps.
Aujourd'hui j'en ai acheté un carton
et je les ai  plantées, pour les voir de la fenêtre de la cuisine le matin.
Un samedi parfaitement yummy.




Hôtel California # 4 / My roadbook

C'est tout bête : des pochettes plastiques reliées, qu'on peut déplacer.
Plus cher qu'un classeur, mais plus sympa.
J'y range tout dans l'ordre : le planning, la demande d'Esta, les réservations de billets, d'hébergements, étape par étape.
Il me reste à customiser la couverture.




"C'est chouette hein cette étape de préparation ?" a écrit Mamina sous un post précédent.
Oui.
La préparation, c'est déjà le voyage.
Je mesure ma chance, et tout prend sens.
La vente de la maison, qui me donne les moyens de partir, alors que les fins de mois sont tendues.
Le refus de la bourse pour l'Irlande, qui me laisse le temps de ces vacances pour réfléchir tranquille et m'organiser.
Visionner ces trois vidéos pour choisir a place to stay in SFO,
ça a été un pur moment de grâce,
une joie intense.
Je ne me réjouis pas seulement de partir, d'aller aux Etats-Unis,
de voir ces merveilles, de marcher dans une pub, ou un film de John Ford.
J'ai aussi le cœur heureux à l'idée de vivre cette expérience avec mes fils,
d'avoir été capable de leur permettre de réaliser ce rêve.

Hôtel California #3

Ça commencera à New-York
hébergés chez un copain
en plein Manhattan...

Un coup d'ailes jusqu'à San Francisco.
En priorité on choisit des AJ.
C'est moins cher, c'est bien pour rencontrer des gens,
faire la cuisine ensemble...
En revanche, à trois, on évitera les dortoirs, une chambre privée est souvent plus avantageuse.

A votre avis,
j'ai opté pour laquelle ?