samedi 31 mars 2012

Essai erreur

Cette année je m'occupe vraiment du jardin.
Punaise, j'en suis déjà à deux fourgons pour la déchetterie, des kilos de cailloux...
J'ai plein de projets,
j'en ferai pas la moitié
mais bon je m'approprie les lieux.
Au bout de cinq ans, il était temps.
Quand j'ai acheté la maison, en 2007, j'ai surtout fait un petit potager.
Le reste, j'ai laissé comme c'était plus ou moins,
à part l'extermination de quelques thuyas, remplacés par des noisetiers et un figuier,
et la plantation d'un cornouiller et d'un wégélia, à partir de boutures.
Mais c'est dur, 1000 m2, je n'arrive pas bien à gérer.
A part les thuyas,
et un truc immonde piquant, jaune et qui pue,
ce que je trouve le plus moche
c'est ça :

Je crois que c'est un cotonéaster, et il y en a partout.
J'ai chargé mon fils d'en couper un, ça fait une semaine qu'il est dessus...
Moi je me suis attaquée au second :


Bon
j'admets que ça ne saute pas aux yeux,
mais c'est un essai de taille à la japonaise.
J'ai dégagé les branches les plus intéressantes,
le problème étant que,
maintenant,
il ressemble à un vieux rat pelé.
S'il se regarnit de feuilles aux extrémités,
je le garde,
sinon,
il jarte.
Après,
si mes finances le permettent,
je planterais camélia, azalée, hydrangéa et plantes d'ombre
et je mettrais un bouddha de pierre,
un vrai.
Enfin, ça c'est le plan ...

Mort vivant

On débarrasse le vieux tas de bois ?
Les souches aussi ?
Oui
Ben, t'es sûre ? Elle a fleuri...

Le samedi c'est yummy # 9

La vie c'est pas yummy quand :
- Je raccompagne ma tante - 73ans  - pour le car de 16h53, qui assure la correspondance avec La Souterraine. 16h45, aucun signe de vie, personne au guichet, pas grave, elle a son ticket. 16h50 toujours rien, toujours personne. 16h53, 54, 55... Il y a un autre monsieur dans la gare, avec le même ticket. Finalement l'employée arrive, va vérifier sur internet. Se souvient qu'on est samedi, pas de car.
On fait quoi ? "Ah, il faut qu'on appelle à Limoges..." Sauf que le train de la Soute part à 16h37, dans une demi-heure. La fille a l'air de s'en foutre complètement. J'embarque tout le monde dans la voiture. On arrive pile à temps.
1h de ma vie perdue...
- Je comprends tout d'un coup que je ne porte pas seulement le poids d'une petite fille morte, de ma mère fracassée, mais aussi de mes quatre demies-sœurs, que mon père a accepté d'abandonner, et dont tout le monde s'interdisait de parler. Je comprends mieux l'attitude ma grand-mère à mon égard.
- La malfaisante qui m'a pourri l'existence l'an dernier refait surface et me harcèle de nouveau. Soyons positif, elle aura tenu jusqu'en mars...

La vie c'est super yummy quand :
- C'est le premier petit déjeuner dehors.


- Le cerisier, délivré du lierre, est en fleur depuis ce matin :


La mort est dans le pré

- Franchement, si ces produits étaient dangereux, vous croyez qu'on les utiliserait sur notre exploitation ? On consomme nos propres produits quand même..
A l'heure où le silence sur les questions d'environnement est assourdissant, et totalement éclipsé de la campagne, ne ratez pas,

le mardi 17 avril
sur France 2
en deuxième partie de soirée (vers 23h00)

ce documentaire édifiant.
Cela fait pourtant quelques années qu'on tire la sonnette d'alarme sur les  pathologies des agriculteurs et de leurs familles,
sacrifiés sur l'autel de la production intensive...



vendredi 30 mars 2012

En mode fugué

J'ai envie de voyage
un grand, un long, un vrai voyage
seule
loin
loin de tout
loin du quotidien
du soleil nouveau
des gens nouveaux
un nouvel horizon


Pique-nique

La salle à manger
du jeudi.

True colors

Blanc et rose
embrassés
sur le même arbre...






mercredi 28 mars 2012

No jail today

Si je meurs demain
je veux avoir eu une dernière belle journée de soleil.
Spécial dédicace to gren.

Revival



Vous êtes invité à un mariage.
A un moment, quelqu'un prend le micro et crie "RÂH !"
Qu'est-ce que vous répondez dans la foulée ?
"Alexandrie, Alexandra !" of course.

Ce n'est pas que j'éprouve une soudaine passion pour les cols pelle à tarte et les costumes à paillettes
mais
comme c'était la fête du cinéma la semaine dernière
on y est allé plusieurs fois
et on a vu Cloclo
avec un étonnant Jérémie Rénier.

Je me suis alors souvenue du délire qu'était la vie de ce type bourré de complexes et plein de paradoxes,
dont on chante encore les chansons à la moindre occasion festive.

Hier soir
je zappe un peu
et je tombe sur une émission de W9
"A la recherche du nouveau Claude François"
dont c'était la finale.

Des mini-cloclos
des cloclones
et d'autres avec une personnalité différente,
des clodettes de douze ans,
des sexy,
même avec un peu de gras dans le jambon.

Trente ans après
le mythe intact
des choré impressionnantes
oscillant entre le ringard et l'attendrissant,
sachant que j'ai la plus vive admiration pour les gens qui réussissent à chanter en dansant
avec une telle énergie
vu que c'est une réelle performance physique.

Et comme la pratique de la méditation
ne me met quand même pas à l'abri de toutes les mauvaises pensées
je me suis dit qu'il avait bien fait de ne pas vieillir.


REMY CLOCLO W9 a la recherche du nouveau Claude... par tele59760


Édit 1 : J'ai choisi cette vidéo des sélections parce que le type de 18 ans était en finale hier. Je ne sais pas s'il a gagné je n'ai pas regardé jusqu'à la fin, mais la progression était assez remarquable.
Édit 2 : si j'avais une salle de fitness, je laisserais tomber la zumba, et j'ouvrirais un cours "ChoréCloclo"...

mardi 27 mars 2012

Indignement vôtre

Cet homme modeste qui nous gouverne
modestement
a très certainement pris quelques minutes de son temps précieux
pour lire le livre de Stéphane Hessel puisqu'il vient de découvrir les vertus de l'indignation.

Il serait donc indigne de se poser des questions
après sept assassinats perpétrés par un type qui était dans le collimateur des services de renseignements
quasiment même dans leur lunette de tir s'ils avaient su où il habitait.
C'est pas comme si on vivait dans une démocratie quand même.

Oki donc ne tirons pas sur l'ambulance de la police qui ne peut pas être partout
- surtout depuis la fusion des services de la DST et des RG -
c'est-à-dire à surveiller les épiciers de Tarnac, des pervers qui ne bouffent que du bio et qui ont lu l'"insurrection qui vient" (un livre qui fait très très peur).
C'est sûrement à cause du mot "alternatif" = courant = doigt dans la prise...
A force, la polysémie, ça embrouille.
 


Juste souvenons-nous que c'est sur le délire sécuritaire que notre modeste président est sorti vainqueur des élections de 2007,
après avoir été ministre du Budget, de l’Économie, et de l'Intérieur ...
(une super expérience d'après Bernadette Chirac ...) 

Et où en sommes-nous cinq ans plus tard ?
C'est l'insécurité maximale et permanente
l'insécurité sociale
l'insécurité financière
et même pas la garantie de la sécurité du territoire.

C'est bien la peine de pondre une nouvelle loi à chaque problème
encore faudrait-il conserver les moyens pour appliquer celles qui existent déjà...

Crédit photo épicerie de Tarnac : Ouest-France

samedi 24 mars 2012

Le samedi c'est yummy # 8

La vie c'est pas yummy quand je vois que tout le monde a peur de tout tout le temps et que le chef de l'Etat candidat veut faire plein de nouvelles lois pour nous rassurer...

La vie c'est yummy
quand je déjeune dans une nouvelle salle à manger quatre fois par semaine... (ci-dessus : ma salle à manger du vendredi)

mercredi 21 mars 2012

Du sang, du sang, du sensationnel !

A qui profite le crime ?
Que dire qui ne soit indécent ?
Suis-je la seule animée de mauvaises pensées ?

lundi 19 mars 2012

Ecole morte


C'est dommage le code du reportage du journal de TF1 ne fonctionne pas essayez le lien là




Dans toutes les écoles et collèges où je suis passée aujourd'hui
c'était vide
ça marche tout de suite mieux quand les parents s'impliquent.

Source : Snuipp23

jeudi 15 mars 2012

Cocodi cocoda

Oyez ! Oyez ! Brave gens !
Depuis quelques jours mes nuits sont plus belles
car je dors désormais sur mes deux oreilles.
Le coq est mort !
Il gallo è morto !
The coq is dead !
O galo está morto!
Der Hahn ist tot !

Que le voisin soit ici remercié.
Il ne lui reste plus qu'à tuer sa femme, maintenant
le plus dur est fait donc.

Et ma petite playlist, d'un tube international, pour un dernier hommage à celui qui a partagé mon intimité nocturne pendant cinq looooooooooooooongues années !














Le coq est mort par dna_web

Petit pays, grande histoire

Au hasard des leçons de français langue étrangère
la petite histoire rejoint la grande.
Il dit : "Cinq millions d'habitants, et on existe encore, malgré toutes les guerres".
Il me montre sur le planisphère, les invasions mongoles, turques, iraniennes,
et je vois l'histoire défiler.
Je saisis la situation de ce pays, berceau du plus ancien christianisme, enclave orthodoxe, avec l'Arménie, dans une région musulmane.
On parle du  khatchapouri , le pain de fromage, de la coriandre et de toutes les épices dont il ne connaît pas le nom en français.
Leur ogre s'appelle le dévi.
Plusieurs mythes fondateurs sont enracinés en Géorgie : c'est sur les monts du Caucase que Prométhée a été enchaîné par Zeus, condamné à avoir le foie mangé chaque jour par un aigle, pour avoir donné le feu aux hommes.
C'est le pays où Jason est venu chercher la Toison d'or, repartant avec la pelure mais aussi avec la terrible Médée.
"Oui, mon pays c'est un petit pays, mais avec une grande histoire."


mercredi 14 mars 2012

Voyageur

 Il apprend à lire, et à écrire, il dit pourquoi à la place de parce que, et "ils me manquant" pour "ils me manquent", il confond les b, les d, les p, les q. A la fin du cours, il a la tête comme une citrouille.
La plupart du temps, il parle voyageur.
- Madame, vous pouvez m'apporter un poème, que je le copie pour ma famille, mes enfants ?
- Oui bien sûr.
Aujourd'hui je me pointe avec mes poésies pour enfants. Il écoute, il a une moue dubitative. Il est clair que ce n'est pas ce qu'il voulait.
- ça ne vous plaît pas ?
- Heu, c'est que je voulais un poème d'amour moi, pour ma femme... Avec des fleurs vous voyez.
- Oui je vois. En effet, ce n'est pas exactement ça. Bon j'apporterai autre chose.
Il est manifestement très, très déçu.
- Et si vous l'écriviez vous-même ?
- Mais madame, je ne sais pas faire ça moi !
- Je vais vous aider. Qu'est-ce qui vous manque le plus ?
- Tout, j'y pense tout le temps, la nuit, le jour.
La machine à rimer se met en route dans ma tête, j'aligne les vers.
"Amour rime avec beaucoup", j'explique la licence poétique. On parle de ses enfants, parce qu'il les gardait tous les matins.
Leurs cris, leurs jeux.
J'enchaîne la deuxième strophe.
- Ses cris à elle aussi, ils me manquent.
Je ne dis rien, j'ai remarqué que les gitanes crient beaucoup. Je ne sais pas si c'est de l'amour, mais c'est de la vie en tout cas.
- Et puis leur odeur aussi, elle me manque. Vous pouvez aussi écrire quelque chose sur leur odeur ?
- L'odeur chaude dans leur cou ?
- Oui, c'est ça oui. et on peut dire "mes amours", ou plutôt non "mon amour", je ne sais pas, qu'est-ce que vous mettriez-vous ?
- C'est-à-dire que c'est à vous de décider, moi je ne fais que traduire et écrire pour vous.
- Alors on met "mes amours". Et on peut mettre tous leurs noms aussi ?
J'affiche les options de dessin, je dessine un gros cœur avec la souris, et j'écris leur nom gitan dedans (les voyageurs ont un "nom d'école", celui de l'état-civil, et un "nom gitan", celui de l'intimité familiale).
Avec le cœur, c'est sûr, j'ai marqué des points.
Je suis très étonnée d'ailleurs par ses demandes : aligner ceci avec cela, mettre au milieu, comme-ci, comme ça. Il a une véritable exigence esthétique et j'ai beaucoup de plaisir à manier le clavier pour y répondre.
A la fin, on prie pour que l'imprimante fonctionne.
Il s'en va avec sa feuille, tout content.
- Vous voyez, vous avez écrit un poème très personnel, qui n'appartient qu'à vous.
- Oui, je suis bien content. Mais madame ...
- Oui ?
- Vous m'apporterez un livre avec d'autres poèmes dedans ?
- C'est comme si c'était fait.

Voyeuse

Deux indiscrétions auxquelles j'aime bien sacrifier
deux péchés véniels qui me seront sûrement pardonnés :

Regarder les intérieurs d'inconnus éclairés pour la nuit et observer mes voisins de terrasse ensoleillée derrière mes lunettes de soleil.

La première adoucit mes trajets de retour dans les crépuscules d'hiver. Silhouettes anonymes se profilant sur les contours fugaces d'une cuisine bonassement kitsch ou délicieusement accueillante, peuplent mon imaginaire de nouvelles histoires à peine ébauchées.
Spots verts sur murs rouges, lueur bleutée de l'écran plat qui parfois occupe tout l'espace, ou lumière dorée d'une petite lampe de table font danser des amours passionnées ou des crimes parfaits balayés par la pluie au rythme des essuie-glaces.
C'est la persistance rétinienne inattendue d'une image plutôt que d'une autre, qui fera naître un récit quelques jours plus tard.


Quand les jours se font plus longs et plus doux, je profite d'un déjeuner seule en terrasse pour écouter la vie autour de moi. A ma gauche les histoires de cœur de deux copines. A ma droite de terribles histoires de famille, de rancœur et d'angoisse.

En face, deux messieurs seuls. Un qui assume, déguste ce qu'il mange, profite du soleil sur sa peau en souriant un peu. A quoi pense-t-il ? A qui ? Peu importe, c'est une pensée heureuse.

L'autre à la table voisine, est dans un stress total. Il a choisi la salade non ergonomique : non seulement les feuilles trop grandes ne vont pas rentrer d'un seul coup dans sa bouche, mais il va devoir aussi gérer le goutte à goutte de la vinaigrette sur sa cravate. Sans compter qu'il s'est mis en tête de lire un bouquin de cinq cents pages en même temps. Pas avant, ni après, ni même en attendant son café, non, en même temps.
Sauf que ce satané bouquin ne tient pas ouvert tout seul, et que le fond de l'air reste quand même un peu venté. Opération coinçage sous le plateau. Le livre : 1 - le monsieur : 0. Manœuvre visant à circonscrire les pages volantes sous le gobelet. Le livre : 2 - le monsieur : 0.

L'autre homme en est au dessert. Il a les yeux mi-clos, et tout son temps.

Dernière tentative désespérée, maîtrise par apposition du portable, qu'il faudra donc déplacer régulièrement pour accéder à toutes les lignes. Le livre se calme, l'essai va-t-il être transformé ? C'est le moment que choisit la salade pour entrer en résistance. Alliance livre-salade : 3 - le monsieur : KO.

A un moment j'ai eu envie de venir m'asseoir en face de lui, pour tenir le livre et en tourner les pages pendant qu'il mangeait. Comme ça j'aurais pu voir le titre de ce captivant ouvrage pour lequel cet homme ne ménageait ni sa personne, ni sa peine.  Parfois on lit à table parce qu'on ne supporte pas de déjeuner seul. Parfois parce que c'est le seul moment où l'on aurait le temps de lire sans être dérangé, à condition de choisir la salade appropriée, of course.

A cet instant où j'hésitais entre les deux options de mon histoire interactive unilatérale, je me suis sentie tout à coup intrusive, et je suis partie.




Photo de Guéret la nuit.

mardi 13 mars 2012

You know what ?


Envoyé par Bénédicte

dimanche 11 mars 2012

Tous ensemble (without TF1 inside)

Cet homme
avec lequel tout est possible
surtout le pire,
et que tous les dirigeants européens soutiennent
de peur de ne jamais en retrouver un comme ça,
cet homme donc
est bien à plaindre.

Issu de l'immigration,
petit avec des grandes oreilles,
il lui a fallu se jucher sur des talonnettes afin de pouvoir arriver déjà à lécher les bottes montrer sévèrement burné pour arriver déjà jusqu'à la mairie de Neuilly, bourgade populeuse des Hauts-de-Seine (le neuf deux pour les initiés), dont les façades cossues en pierre de taille, ne doivent pas étouffer la voix de cette majorité silencieuse de non-électeurs sans papiers logés dans les chambres de bonne attenantes louées à prix d'or.

Arrivé là en bon père de famille
il ne pouvait que porter bonheur aux jeunes couples que sa fonction conduisait à unir pour le meilleur et pour le pire.
Oui, à gauche, vous reconnaissez bien une certaine Cécilia (il aime bien les grandes brunes exotiques dont le prénom finit en a) avec laquelle il se voit dans l'obligation d'entretenir une liaison certes torride, mais néanmoins secrète, puisque tous les deux sont encore mariés (par lui en ce qui concerne Jacques et Cécilia).

C'est donc sous l'influence de cet amour pur et innocent cette chienne dévergondée qu'il fut conduit à festoyer un soir de victoire au Fouquet's, puis à regonfler son stock de vitamine anti-rachitisme au soleil qui inondait le yacht de son ami Bolloré, avant d'augmenter son salaire de président de 170 %, sur la base d'un malentendu, cela va sans dire, embrouillé par les propos du secrétaire général du gouvernement, alors qu'il nageait en pleine confusion sentimentale.

L'amour ne rend pas seulement aveugle, il rend aussi très con apparemment.

C'est très certainement cette garce qui lui a fait croire que la France d'en bas ne comprend les mots que lorsqu'ils sont gros : casse-toi pauvre con, une folie (les trente-cinq heures), un mensonge (la retraite à 60 ans), la racaille (un jeune de banlieue), etc.

Ah, comme il a dû souffrir le faux-cul pauvret, pour en être réduit à prendre aux pauvres pour donner aux riches alors qu'il aurait voulu faire tout le contraire.

Las ! Occupé à nettoyer les banlieues au karcher afin de venir en aide à la France qui se lève-tôt,

Karcher par Schumi93120

il a été conduit à négliger un peu sa famille et n'a pas pu se consacrer autant qu'il l'aurait voulu à l'éducation de sa nombreuse progéniture mâle.

Tiens, prenez le Jean, 23 ans en 2009, l'exemple même du jeune sorti du système scolaire sans diplôme (que tout ça c'est la faute aux Rased qui n'ont pas fait leur boulot) et que tout le monde rejette. La preuve, il n'a pas pu devenir président de l’Établissement public d'aménagement de la Défense. Il aurait mieux fait de partir en apprentissage à 14 ans, comme tous les petits branleurs (Comment ça l'apprentissage c'est pas pour les branleurs ? Pourquoi ne m'en a-t-on rien dit ?)

Et puis des soucis de santé avec ça. Le pauvre Pierre, D.J. Mosey de son petit nom, il n'avait pas bien digéré le bortsch russe, il s'est mis à faire caca mou loin de la maison.  Allez hop, Falcon 50 présidentiel ! 30 000 euros, ça fait cher la diarrhée non ? Assurance rapatriement ? Koicéça ?

 Comme un malheur n'arrive jamais seul, c'est maintenant le petit Louis, 15-ans-l'âge-bête-ma-bonne-dame-vous-savez-ce-que-c'est-avec les-parents-qu'il-a-une-mère-gourgandine-et-un-père-agitateur, qui s'emmerde dans la cour de l’Élysée et envoie des boulettes, des billes et des tomates sur la tête de l'agent de faction .

Le fils de Sarkozy s’amuse à lancer des billes... par BFMTV

Alors faisons un geste, oui faisons tous un geste
afin d'aider cet homme à dépasser le registre émotionnel d'un enfant de cinq ans qui l'a conduit à des erreurs regrettables (et que donc il regrette aujourd'hui).

Unissons-nous, rassemblons-nous et tentons l'impossible pour tenter de sortir cette famille de l'impasse dans laquelle elle se trouve.

Répondons à la détresse de cet homme au bord du gouffre, afin qu'il puisse bouder tranquille goûter une nouvelle femme un quotidien plus serein en reprenant une vie sociale au lieu de se contenter d'un DVD de temps en temps, que Carlita puisse recommencer à se produire en concert, et que Louis se lance dans la culture de cannabis potagère des tomates, pour devenir plus responsable en contribuant lui aussi à améliorer le niveau de vie de cette famille modeste.

RV le 22 avril
à votre bureau de vote.


Crédits : France morte, petits couples, racaille et karcher, adolescent en détresse, tous ensemble


samedi 10 mars 2012

Le samedi c'est yummy # 7

La vie c'est pas yummy quand :

- Je vais à l'enterrement de tata Hélène, que je n'avais pas revue depuis plus de 40 ans. J'ai laissé ma voiture au péage d'Ussel, et continué le voyage avec mes cousins de Bordeaux.
Allongée dans le cercueil, paisible, elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à ma mère, sa cadette de deux ans. Cette femme était bonne, que grâce lui soit rendue, ce fut la première à reprendre contact avec maman, à lui envoyer des petits mots, des photos, des colis. Isabelle, une de ses filles, m'a dit : "Elle a beaucoup regretté de ne pas l'avoir fait avant." Oui, dans cette famille, où on meurt très jeune, tout le monde était fâché, et  certains ne savaient plus trop bien pourquoi.
On s'est dit qu'heureusement il y a les cousinades.
J'ai pensé que, si moi aussi je meurs, je ne veux pas que ce soit avec de la colère ou des regrets.
- C'est la rentrée lundi. Hum, un peu léger comme sujet, mais bon, c'est la rentrée quand même.
- Il faut boucler ce grprlecskfhzeliu de dossier d'histoire de l'art, et on a attendu le dernier moment of course. mais quand on est charrette, on bosse plus vite...
- Le coq n'est pas mort, hélas, trois fois hélas !

La vie c'est yummy quand :

- Je prends mon goûter au soleil. Pour les petits déjeuners, je vais attendre la fin des gelées blanches...




- Je replante un carré de fraisiers.
- Je broie du vert, et pas du noir (rapport aux fraisiers qu'il faut pailler).
- Ce soir, je retourne danser, parce que c'est à dix minutes et que j'ai envie.
- Je passe des journées entières dans le jardin, et je n'ai plus de temps pour le blog.
- Un de mes élèves du mercredi a un projet génial de réinsertion à sa sortie. Je n'en parle pas encore, parce que ce n'est pas encore officiel, mais je suis fière d'y participer.
- Je décide de ne plus être en colère contre mon fils, parce qu'il faut bien que l'un de nous deux change quelque chose pour que ça avance, et aussi parce que ça me fait un grand calme à l'intérieur. Un effet collatéral de la Shambhala coussin attitude ?

Relooking (sans coach)

Avant


Après


lundi 5 mars 2012

Peut-on rayonner en pyjama dans le soleil couchant ?


 Hier j'ai appris que
- je peux rester 15 minutes sans bouger ni parler ;
- je ne suis pas toute seule à essuyer la crise de la cinquantaine ;
- il y a des jeunes qui ont la crise de la cinquantaine ;
- c'est vachement difficile de rayonner en pyjama dans le soleil couchant, mais que méditer c'est un peu comme être dans la lumière du soleil levant ;
- la méditation c'est bon pour ce que j'ai et, peut-être, un jour, je saurai rester impassible comme un bouddha de jardin, même si pour l'instant je me sens plutôt dans la peau d'un nain (de jardin).

Source photo


Shambhala


Ecouter
Contempler
Méditer


Attention au corps
Attention à la vie
Attention à l'esprit
Attention aux objets de l'esprit

samedi 3 mars 2012

Le samedi c'est yummy # 6

La vie c'est yummy quand :
- je sais que demain le temps se gâte et que je peux encore profiter du soleil aujourd'hui ;
- j'avale quarante longueurs de piscine, komdab, mais là, c'est un bassin de 50 mètres ;
- mon fils rigole avec ses copains dans la voiture ;
- je sème du gazon fleuri ;
- le sous-sol se vide, je vends des trucs sur le Bon coin ;
- la tablette de chocolat dure une semaine ;
- demain je médite, je mais dites, je mets dite, je m'édite....pour la première fois, même si j'ai un peu peur ;
- j'écris à mon frère ;
- je donne rendez-vous à mon fils au jardin public.

La vie c'est pas yummy quand :
- je ne mange que des légumes de saison, et que j'en ai marre des betteraves, des endives et des choux ;
- le coq n'est pas encore mort, mais moi si ....
- il y a du lierre vraiment partout dans le jardin ;
- j'ai passé une heure à enlever le lierre sur un arbre : à la fin l'arbre tombe ;
- je croise la pile de linge chaque fois que je passe au sous-sol ...