jeudi 30 juillet 2015

License to drive

Pan dans ta face l'assureur.
Ce matin me suis levée, je suis gone  à Abbeville
j' ai passé mon code, mais j'avais pas de RV pour la conduite
et c'est là que l'Amérique est facile : l'employée du DMV m'a envoyé à une auto école où j'ai passé la partie pratique.
Ça m'a coûté 40 $ de plus (que les 30, oui, vous avez bien lu) mais voilà :
                                                                                             
J'ai donc désormais un permis, une assurance que je me suis fait un plaisir de prendre avec un collègue de celui qui m' avait reçue hier,
(adieu ta commission mon garçon), ( je l'ai payée avec un money order de la poste )
un titre de propriété de ma Chevrolet,
et l'esprit tranquille pour rejoindre le bayou demain, où j'ouvrirai un compte en banque
Pour les ceusses qui seraient confrontés à la même situation, je précise que j'ai eu une substantielle réduction en faisant traduire mon relevé d'information Mais sur papier à en tête de l'Etat louisiannais  (au Codofil  donc ).
Et la blague du jour : pourquoi t'embêter avec un char , c'est plutôt une pirogue qu'il te faut...

Gooooooooood moooooooooorning Louisiana.

Je ne le ferai pas tous les jours, j'aurai pas le temps,
mais là c'est spécial.
Petit déjeuner avec table de français chez Dwyers.
Premier collectage d'expressions locales.


 Rencontre avec Lester qui, dans son bureau d'avocat un peu plus tard m'arrangerait l'affaire du titre de propriété de la voiture.

"Je vous dois combien ? Rien, vous êtes en Louisiane maintenant..."





Gérés aujourd'hui en plus mon numéro de téléphone américain, mon numéro de sécurité sociale , de la paperasse...
Mais malheureusement pas d'assurance pour ma voiture, je suis pas tombée sur le bon gars.
Donc demain je dois tenter le permis louisiannais ..
Pas de compte bancaire non plus : il me faut une preuve de mon domicile que je ne peux avoir qu'à Pierre Part, où je ne peux pas me rendre sans mon véhicule assuré...

Bon acceptons que tout ne soit pas simple : allons danser chez Randols.

Î


En sortant on fait la connaissance de David, un jeune séminariste cadien
qui a appris le français dans sa famille
écrit des livres cadjins pour enfants
et donc vient danser tous les mercredis.

On termine la soirée au Blue Moon où m'espère Doug, mon futur maître à danser.


Les violons me font repenser à lui.
Faudrait pas.
Ce serait quand même trop fort que Ste Rita ait répondu à ma prière de la dernière chance en me l'envoyant...

Envoyez moi des ondes pour le permis dans l'aprèm

mardi 28 juillet 2015

H-1

Je suis donc à une heure du décollage
un peu trop sereine je pense
mais ça doit tenir au fait que je n'ai pas dormi plus de 8h00 en tout ces trois dernières nuits.
À mon avis le contrecoup sera brutal une fois atterri dans le hammam louisiannais.
On verra bien.

J'ai passé l'épreuve des valises déjà : ce matin, les boys se demandaient comment j'allais faire avec ces deux tas de plomb.
J'ai répondu : "comme d'habitude, je vais me débrouiller"
C'est fait.



Je ne m'inquiète pas pour eux, que je n'abandonne pas, parce que j'ai confiance en eux. Plus qu'eux mêmes je crois.
Et je passe en boucle ce clip dont chaque parole m'émeut.

lundi 27 juillet 2015

Ça commence par un peu de chagrin, l'Amérique # 9 Le dernier bal

Ce fut une drôle de dernier jour,
ce fut un drôle de dernier bal français.

Il y a eu du soleil et de la pluie, beaucoup de musique
un spectacle de nuit
et celui de jour annulé pour intempéries.



Le très émouvant concert de Prieur,
tous serrés pour se garder de la pluie.





Plein d'enfants partout.
J'étais juste à ma place
je passais de bras en bras pour danser,
et dire au revoir.
Distribution gratuite de hugs à la française,
c'est-à-dire plus collés que les américains.

J'ai donné mon grand sac de voyage à Andrée,
qui l'a toujours bien aimé. Je voulais qu'elle sache combien ils comptent pour moi.
En partant,
Marie m'a dit : cramponne-toi,
et ce matin en croisant Frédéric sur son vélo,
j'ai eu aussi un peu les larmes aux yeux.
Mais j'ai le cœur si content.

Couchée à 4h00 dimanche matin,
je m'étais promis de me coucher tôt hier soir.
Mais, allez savoir ce qui s'est passé,
à un moment
j'ai atterri dans les bras d'un musicien exceptionnel,
danseur fabuleux et drôle.
Connexion inattendue.
Je n'avais pas l'habitude de ses pas, j'étais obligé de me concentrer,
je me sentais un peu minable à être toujours à l'envers.
Mais il ne s'est pas découragé.
Il glissait sa main sous mon blouson
et je sentais la chaleur de sa paume sur la peau de mon dos,
au dessus de la robe à bretelles.

Comme il avait bu beaucoup de bière et moi seulement de la limonade,
je suis désormais en mesure d'affirmer
que la limonade désinhibe très bien
parce qu'après, ça tournait drôlement bien.
Et moi, j'aime bien quand ça tourne.
Alors bien sûr, j'ai rien dit pour sa main,
et ça nous a
poussé loin dans la nuit.
Jusqu'à la permission de 5.00.

J'ai eu un peu de mal à me déscotcher,
mais ça n'avait pas de sens de rester là,
à quelques heures de prendre l'avion.
Je sentais bien cette émotion de ceux qui ne sont pas assez touchés.

J'avais une impression de déjà vu, déjà vécu.
Et je veux bien ouvrir mes bras,
mais je ne veux plus être aimée par désespoir,
même pour un soir.
Ah la la, ces fêtes d'été,
c'est le lieu de tous les dangers pour les petits cœurs fragiles.
Mais cette nuit,
j'ai quand même eu droit à un moment magique,
une rencontre incroyable,
dont je me souviendrais longtemps.

Le meilleur cadeau d'adieu que m'ait fait la vie.









Par contre,
je vais bien dormir dans l'avion je pense...

samedi 25 juillet 2015

Présente

Merci pour vos petits mots
Et vos grandes Zondes,
en ce moment j'ai une pensée pour les victimes de la fusillade
de Lafayette la ville où j'atterris mardi soir...
Mais je profite aussi du moment présent
en partageant les préparatifs de la fête de l'été à Embraud, qui commence cet après midi




vendredi 24 juillet 2015

First aid

Bon
décemment,
je ne pouvais pas partir sans
LA trousse de secours MGEN
et son mini désinfectant trop mignon 



Il est vrai cependant que j'eusse préféré une attestation d'assurance
et une carte vitale à jour,
problèmes toujours pas réglés à 5 jours de mon départ...

Au moins j'ai celle de la Caisse des Français de l'Etranger,
et je subodore que c'est son envoi tardif
après moult insistance
qui a entraîné le retard de la section extra métropolitaine de la MGEN.

Maintenant, je me laisse porter...

jeudi 23 juillet 2015

Cela commence par un peu de chagrin, l'Amérique # 8 Children love list



La période de sevrage est déjà bien entamée.
N'étant à la maison qu'en pointillés,
je ne suis déjà plus chez moi.

Fini le temps des vases communicants,
celui où le panier de linge se vidait seul
tandis que le frigo se remplissait par le même miracle.
J'ai pas mal lâché prise,
bien que ça me démange.

Aujourd'hui les boys ont signé sans moi leur contrat de coloc,
et commencé à décidé de l'emplacement des meubles dans leur nouvel appart.
Je leur souhaite bon courage pour trier le boxon de Franzouski.





Je crois avoir fait tout ce qu'il y avait à faire.
A part ma liste des dix choses les plus importantes à leur dire.





1. Je vous aime et je suis fière de vous. Même quand c'est tendu, je vous aime et je suis fière de vous.




2. Faites-vous confiance.

3. Comportez vous en mensch, en gentlemen. Soyez respectueux des autres et de vous-mêmes, soyez élégants dans votre comportement. Ne mettez pas sans arrêt vos couilles dans la conversation, c'est agaçant.

4. Faites ce que vous pensez être bien, respectez les règles, non parce qu'on vous les impose, mais parce qu'elles nous aident à vivre ensemble.

5. N'attendez rien en retour.

6. Acquittez vous au fur et à mesure de ce qui doit être fait. La procrastination est source d'angoisse. Commencez par ce qui vous rebute le plus. Je sais que c'est difficile à croire, mais vous vous sentirez libres et légers. Agissez sans autre délai que celui de la réflexion.

7. Coopérez entre vous. Si vous ne pouvez pas compter l'un sur l'autre, sur qui pourrez vous compter ?  Et justement, ne comptez ni vos gestes, ni vos pas. Sans fraternité et solidarité, tout est plus dur.

8. Ne gaspillez pas  : l'argent, la nourriture, le chauffage, l'eau, l'électricité, mais aussi votre temps et votre énergie, à vous engueuler pour tout laisser traîner.

9. Soyez autonomes et responsables. Tous nos choix ont des conséquences pour nous et pour les autres.
Celui de la satisfaction immédiate n'est que rarement le bon...
Mais la vie est faites de ces choix, ne craignez pas de les opérer. Si vous vous trompez, ce n'est pas grave : assumez les conséquences, ajustez-vous et agissez de nouveau.

10. Sachez demander de l'aide.

mercredi 22 juillet 2015

Alligator free







Non, non
je ne suis pas encore partie.
Je suis encore dans le bayou creusois,
et ses animations estivales....
















Ses herbivores ruminants




Ses oiseaux sans dent



Le seul bayou garanti sans
alligator
araignée tueuse
tortue à dents
pétrole
trou de l'industrie gazière
(mais malheureusement pas sans écrevisses californiennes).




Biologie du bayou : l'inestimable apport de Facebook...










lundi 20 juillet 2015

Cela commence par un peu de chagrin, l'Amérique # 7 J.-L.


J.-L. fait très bien la cuisine.
Il m'a donc invitée à déjeuner
et bien sûr j'ai dit oui,
vu que j'enchaîne les déjeuners d'adieu
en ce moment,
et qu'en plus, j'aime bien qu'on s'occupe de moi.

J'en ai profité pour faire le plein d'objets en bois tourné,
peu gourmands en place,
et tout légers dans la valise : des stylos, des bouchons pommes, des bracelets.
Du made in France, du made in Creuse,
du made in J.-L., doux, joli et classe,
à dégainer en cas de besoin.
Forcément, ça plaira à mes futurs amis cadiens.

J.-L. fait plein d'autres choses très bien
et il est round-up free,
donc on avait fait un bout de chemin ensemble,
et on peut dire, sans regret,
que ça nous avait fait beaucoup de bien à tous les deux.

Mais il danse pas.
La cornemuse, passe encore, c'est en option,
mais pas danser
pas marcher
pas voyager
pour moi, c'est comme me sentir mourir.


C'est comme ça que j'ai su que c'était pas lui.
Il aurait fallu qu'il change trop de choses, et c'est pas bon ça,
d'être obligé de raboter le pied pour entrer dans la chaussure.

Mais J.-L. c'est J.-L.,
une espèce rare
qu'il faut cultiver avec bienveillance.

Toi aussi lecteur et lectrice,
pour participer au développement de sa petite entreprise
car maintenant il y a un site,
et tu peux FAIRE DES COMMANDES !







Fais-moi un signe # 9

En revenant d'Embraud
samedi soir
l'aigle américain
étendait ses ailes dans le ciel bourbonnais.



Cela commence par un peu de chagrin, l'Amérique # 6 Ma Cécile

Avec ma Cécile,
ça n'avait pas commencé facile.
Débarquée fin septembre pour un remplacement long,
une classe à trois niveaux gris médiéval,
une école toute pitite à l'effectif explosé,
on peut pas dire que je respirais l'enthousiasme.
Au premier accrochage, j'ai rapproché mes sourcils
et j'ai dit : "si c'est ça j'appelle l'inspection et je reviendrais pas".

Bah, trois ans plus tard, j'étais encore là.
Et franchement, trois années de bonheur avec jardin,
classe transplantée, et échelle de confiance intégrés.
Je sais plus si je vous en ai déjà parlé, de l'échelle de confiance,
mais c'est le genre de chose qu'on pouvait mettre en place dans l'école
parce qu'on faisait un truc très précieux et très rare dans l'éducation nationale :
on travaillait en équipe.

Je remets cette ancienne photo, parce que je l'aime bien

Ma Cécile n'était pas seulement une directrice de compétition,
c'est aussi une enseignante  formidable,
en plus d'être une amie très chère,
avec qui on peu parler de tout,
se marrer, pleurer,
la classe quoi.
Le genre qui t'appelle en plein marasme de capa-sh pour te dire de pas lâcher l'affaire,
ou qui affirme sans ambages "ah mais tu vas partir en Louisiane, il ne saurait en être autrement",
et bien sûr me dit de laisser son numéro de téléphone aux boys.
Elle sait bien ce que c'est,
elle est  maman aussi.





samedi 18 juillet 2015

Fais moi un signe # 8 Femme de peu de foi

Sacrée communion des saints !
Il suffit que j'entre dans une église de plus de mille ans 
pour que la mécréante que je suis soit submergée par l'émotion.
Celle - ci est le plus ancien édifice chrétien du Bourbonnais
malheureusement défigurée en façade par d'affreux joints saillants en ciment.


Juste sur la gauche en entrant
Sainte Rita m'attendait.
Ah ben là j'ai  mis un cierges forcément
- en pensant bien fort à mes amies du clubs des fans-
pour une cause vraiment désespérée :
trouver  le cavalier round-up free et free tout court, qui fera le reste du chemin avec moi.


Asteure je connais pas si je vas le croiser avant de revenir back.
Mais ça fait j'ai pas été much étonnée de trouver sur un vitrail de l'abside
le pélican et ses petits
li on retrouve sur le drapeau louisiannais.


Ça fait
je suis repartie back et beaucoup tranquille
sous le bienveillant regard d'eau claire
de notre dame de Lourdes.





vendredi 17 juillet 2015

Comme un poisson dans l'eau

Dans une autre vie, j'ai dû être poisson.
J'ai du reste encore la mémoire qui phosphore
(je trouve qu'on est très injuste avec celle des poissons rouges )
et je ne suis jamais aussi bien que dans l'eau,
qu'elle soit vive ou chlorée.
Dans un moment foufou où en fermant les yeux je rêvais d'un spa d'eau thermale avec hammam et papouillages, j'ai opté pour l'étrange exotisme d'une station à laquelle je n'avais jamais pensé : j'ai nommé  Néris-les-Bains.


Cap donc - à une heure de chez moi - vers une parenthèse de calme riche en lithium, propice à la sérénité de trois jours loin des paperasses et des cartons.
Hier l'ostéopathe avait tout remis d'équerre
après quatre jours de frénésie trad et avant le grand départ.
Autant dire que j'ai bien profité de ma première journée de zénitude,
et plus particulièrement du moment où la masseuse bricole le poplité,
je ne sais pas pourquoi, les émotions affluent, et les larmes me viennent aux yeux. L'arrière du genou quoi...


 N'empêche que
malgré le peignoir moelleux et le calme des lieux, j'ai eu le plus grand mal à me détendre pour profiter de l'instant présent
mes pensées totalement désordonnées jouaient au flipper ente les fantasmes de cavalier presque parfait, le possible incendie criminel que je m'apprête à perpétrer contre la Caisse des Français de l'étranger qui ne m'a toujours pas envoyé d'attestation, le sevrage de l'assistance maternelle aux boys,  et la crainte d'oublier un truc important.


Finalement c'est le poisson qui a gagné.
À un moment j'ai lâché prise,
tout à glissé sur mes écailles.
Je suis sortie complètement rincée
pour traverser le parc jusqu'à l'hôtel et take une nap.
Un quart d'heure plus tard j'étais dans les bras de Morphée,
qui ne joue pas de cornemuse mais qui est bien aussi.

Cela commence par un peu de chagrin l'Amérique #5 Les copines de promo

On n'est plus très nombreux dans le département.
Beaucoup sont partis.
Mais chaque année on avait pris l'habitude de se retrouver le dernier week-end de juin,
parce que chaque jour chasse l'autre à une vitesse ahurissante.

Ce mois de juin a été archi-booké pour tout le monde,
et on a dû renoncer.
Puis, finalement, on s'est retrouvée à sept autour d'une table,
pour échanger des nouvelles
et cette fois-ci, se dire au revoir.

Je suis venue à pied
pour marcher un peu au soleil
et aussi revoir les rues familières avant la plongée dans le bayou.




Bénédicte avait apporté un bouquet de lavande de son jardin,
et moi je vais emporter les graines dans un sachet de coton au fond de ma valise.
A mort les maringouins !


jeudi 16 juillet 2015

Au bout du conte

Donc je viens de passer  4 jours dans un sous-bois berrichon
à éplucher des légumes et touiller du dhal
en rigolant et en chantant
le tout en joyeuse compagnie.
Je crois bien que s'il y a une chose que j'apprécie au moins autant que les moments de solitude
c'est le partage du collectif.
C'est bien connu : si la musique adoucit les mœurs,
c'est parce qu'il faut s'accorder avant de jouer ...



Mais entre deux services
c'était pied au plancher
flâneries en lutherie
de la musique avant toute chose
la danse jusqu'à l'aube.



Autant dire le cadre idéal pour rencontrer l'homme de ma vie.
Celui qui a TOUS les critères au vert,
y compris après la question éliminatoire (celle du round up, vous me suivez ?)
Danseur
Sonneur
Not round upeur
Marcheur
et voyageur...

La perfection faite homme,
à deux semaines du décollage ...
Avouez que ça aurait été drôlement ballot
juste au moment de faire ses valises n'est-il pas ?

Soyez rassurés
la vie qui n'est pas une chienne a bien arrangé ça :
elle a mis une alliance à son doigt.
Le dernier soir,
il m'a dit qu'il viendrait me dire au revoir le lendemain.
Mais il n'est pas venu.

Qu'il n'ait pas pu ou pas voulu,
peu importe.
Pourquoi se dire au revoir quand on ne se reverra pas ?
Il me reste que,
sous le velours de la nuit étoilée,
j'ai bien aimé effleurer cette idée
qu'il existe un cœur en écho,
le temps de quelques danses,
juste un moment.

dimanche 12 juillet 2015

La cigogne de Sainte Rita

Je suis au festival Le Son  Continu
bénévole au catering.
Sauvé de justesse l'an dernier
par l'indéfectible volonté de musiciens et de  luthiers
le saut qualitatif de l'organisation 2015 est énorme
Je suis contente de  m'être réinvestie en attendant mon départ.



Cherry on the cake
en plus de danser jusqu'à point d'heure
j'ai vendu une de mes deux vielles
la plus chère
et sans discuter le prix...
Et grâce à qui je vous le demande ?
Grâce aux zondes de mes Z.
Je ne vois pas d'autres zexplications.
Sur ma caisse de vielle il y avait cette cigogne



-bien connue pour être messagère de Sainte Rita-
et bien évidemment je l'ai vendue à un grand type de Colmar
conservateur au musée du Haut Koenigsbourg.
Bien sûr, la cigogne je la garde.