vendredi 22 juin 2018

Revenir sur (ses) terres

Atterrir
Se remettre du décalage horaire.
Essayer d'étirer un peu l'été, avant qu'il ne reparte.


S'ennuyer de son accent quand il n'est pas là.
S'essayer à quelques accords de guitare.
Se surprendre à trouver que ça file joliment vite, mais comme d'un pas lent.
Venir à bout d'un tas de paperasses et de tracas.
Celui de la Sécurité sociale surtout,  la voiture, la maigre mais inattendue succession de ma mère,
une chose après l'autre, un jour après l'autre.
Visiter l'école de rattachement de l'année prochaine, et trouver un logement social à 15 minutes de là.
Avec vue.
Mais sans jardin.




Je fais le choix d'un loyer très bas, pour un deux pièces très bien rénové, que j'ai aimé dès que je l'ai vu, dont la cuisine exiguë sera un challenge.
Pourquoi ?
Parce que je ne veux pas être étranglée financièrement.
Parce que je vise la décroissance, le moins de possessions possibles.
Posséder c'est s'inquiéter et s'enchaîner.
Parce que près de l'église il y a l'ombre de deux arbres pour pique-niquer.
Parce que derrière le bâtiment il y a un étang et des tables de pique-nique pour déjeuner dehors.
Et pas de pelouse à tondre.
Parce qu'à 3 minutes de mon école, il y a un jardin solidaire.


Et une médiathèque.
Et une piscine sur l'autre bord.
Et ....
Parce que j'ai envie de me sentir libre.
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Je commence seulement à réaliser que je ne retournerai pas en Louisiane fin juillet.
C'est probablement parce que je me projette assez bien cet hiver.
Avec Embraud qui n'est pas loin.



La musique, la danse, les amis, la famille...

Le week-end dernier, je suis partie avec des cousins au Puy du Fou.
Crises de rires et spectacles magnifiques.
J'ai beaucoup aimé.








Mais surtout les oiseaux...
Il y a moins de vie farouche ici, ça c'est une des choses qui me manquera...
Quel que soit le chemin qu'on prend, on laisse toujours quelque chose derrière soit...






 Et hier, je suis allée passer la journée chez Hilly,
baignade...



chansons et petits légumes,




La bonne vie.
J'ai vraiment eu l'impression d'avoir atterri...

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C'est pas que j'ai plus rien à attendre de Ste Rita,
il y a bien une ou deux choses oui...
(la plus désespérée étant mon dossier de retraite)


mais je me sens... bénie...
ça se voit, non ?



6 commentaires:

Barbara a dit…

oui !
j'aime ton sourire

bon courage pour le reste des tracasseries administratives paperasseries etc

très très chouette ton nouveau lieu de vie
et en attendant continue à profiter
bisous

Brigitte a dit…

Bonne chance pour votre nouvelle vie, l'appart a l'air super, le cadre idyllique et vous êtes resplendissante. C'est un bon début.

Geneviève a dit…

Bénie je ne sais pas mais raDIEUse c'est sûr !!!

Aline a dit…

Juste : :-)

Barbara a dit…

@Geneviève
j'aime beaucoup ton commentaire

Barbara a dit…

@Aline aussi !