jeudi 18 juin 2020

Demain youpi c'est vendredi !

So far, so good !
J'ai donc survécu à cette semaine d'école, masquée au long cours pour la première fois.
Une semaine de trois jours seulement (je suis à 80 %).
Pourtant, mardi soir j'étais cuite, et hier, le mercredi s'est terminé en pleurs et en tristesse.
C'est on ne peut plus clair, je ne dois plus travailler.
Je dois aller me promener...


Cela dit, l'esprit plus frais après un mois d'arrêt complet,
je suis assez contente de faire deux ou trois choses utiles,
comme préparer au maximum le terrain, pour la rentrée que je ne ferai pas.
Ajoutons à cela qu'aujourd'hui, les collègues ayant envie de soutenir un restaurant local,
nous nous sommes téléportés pour déjeuner,
dans la bonne humeur d'un mouvement qui a bien servi les deux qui voulaient se rapprocher de chez eux.
Rigolades (franches) et ragotages (modérés) ont bien remis le facteur sur le vélo.
Je préfère donc ne pas penser à la semaine prochaine, bien chargée, y compris le vendredi,
le dernier que je dois, et qui tombe à pic.



Sentant revenir la tristesse en fin d'après-midi,
j'ai décidé de braver les giboulées de juin (WTF ????)
pour commencer à explorer les chemins autour de chez moi.
J'ai suivi le chemin enherbé, qui longe mon jardin, pour m'enfoncer sous le couvert de cette canopée fantastique,
que je vois habituellement ondoyer de la fenêtre de ma cuisine,
traversée par toutes sortes d'oiseaux qui passent juste à ma hauteur.
(C'est mon Netflix à moi...).
Je crois que ce sentier est la trace des anciennes douves de Château (le nom de mon village, en effet édifié sur une motte). Je vais bien trouver quelqu'un à Embraud qui m'éclairera sur ce point !

J'ai donc changé de point de vue, et c'est très beau, apaisant comme le souffle d'un ange.
Malgré ce chagrin que je traîne, et dont je voudrais bien me débarrasser, je me sens bien chanceuse.
Mieux vaut se sentir triste dans un bel endroit, que dans une cité pourrie de banlieue.




Je vais ressortir ma carte IGN (ma grande copine de confinement) pour explorer ces nouveaux environs,
où l'on croise régulièrement le balisage rouge et blanc d'un GR.


En route pour trois jours de détente, avant les deux dernières semaines, qui verront rouvrir (enfin) la piscine...
Lecteur fidèle ou de passage, tu peux me soutenir en priant Sainte Rita, patronne des causes déZespérées.
Toi aussi clique la pétition mentale à l'univers, pour que, ma rupture conventionnelle se règle à mon avantage. Sens-toi libre d'ajouter un homme qui aime, chérisse et respecte ma nature sauvage.

5 commentaires:

Barbara a dit…

pensées en cours encore et toujours pour
je t'embrasse prends soin de toi

Barbara a dit…

♥♥♥

Emilie a dit…

Tous les doigts sont croisés ! Tu sauras quand, pour la rupture conventionnelle ?

Barbara a dit…

♥♥♥

Madame Nicole a dit…

@Emilie : aucune idée. Silence radio au ministère...
Mais quoi qu'il arrive, je n'y retournerai pas. Je finis l'année scolaire et c'est tout.