samedi 13 novembre 2021

Impasse sanitaire



Je me suis demandée ce que seront les statistiques de mortalité des prochaines années, puisque les plus faibles, les plus âgés, ceux qui représentaient déjà 3/4 des décès annuels courants (en France) sont partis cette année 2020 (perte d'espérance de vie moyenne de 6 mois).
🤔

Covid, évidemment, mais aussi...canicule, plus longue et plus sévère qu'en 2003.
La population la plus touchée reste la tranche d'âge la plus âgée, comme en année ordinaire.
La mortalité est surreprésentée dans les régions à forte densité, où l'état sanitaire de la population est le moins bon (pollution, conditions de vie, alimentation, stress...)
La mortalité est en recul chez les jeunes.
Dans les pays où l'espérance de vie n'est pas aussi longue que chez nous, les statistiques sont différentes.

Sur 600 000 morts annuels en moyenne, on enregistre une progression annuelle de 10 à 14 %. Une évolution ordinaire imputable au vieillissement des baby boomers

Or, en 2021, à ce jour, en France, la surmortalité comparée à 2019 n'est que de 3 à 4% environ.

Même si les données n'incluent pas encore l'hiver du dernier trimestre, c'est un pourcentage qui est très en deçà de ce qu'il devrait être.

Pourquoi ?

Parce que sont prématurément décédés, en 2020, ceux qui n'auraient pas vu la fin de 2021 de toute façon.
Alors oui, un an de moins ça compte pour chaque individu et sa famille.
Mais cela justifie-t-il de vacciner à tour de bras, tous les six mois, et sans recul, la totalité de la population, en ostracisant ceux qui ne veulent pas, en révélant hélas le kapo qui sommeille chez trop de citoyens ?

Conclusion personnelle sur ces données : sont décédées, certes trop tôt, mais néanmoins inéluctablement, ceux qui auraient dû terminer le voyage un ou deux ans plus tard.
Ce qui est triste et sérieux. Mais pas surprenant.
N'importe quel décideur sensé mettrait les moyens sur la protection de cette population là, et notamment les pensionnaires des ehpad, vulnérables à cause de leur âge, mais aussi (et surtout ?) de la promiscuité et de l'enfermement.
C'est une option inverse qui a été choisie.

De même pour la gestion hospitalière : quand la presse menaçait de voir les hôpitaux "trier" les patients, il se révèle que les cas Covid n'ont représenté que 2% des hospitalisations en 2020.

Alors je résume le discours de notre bien aimé commandeur : prolongation de l'impasse sanitaire, subordonnée à une dose (de Pfizer bien sûr) tous les six mois.

Les hôpitaux ...on attend la fin de l'enquête pour savoir comment se fait-ce donc que des lits soient fermés, déjà qu'on n'en avait pas assez ? (À cause des mise à pied de soignants peut-être ?).

Les énergies renouvelables : on va construire des réacteurs nucléaires.

Les personnes âgées : en France aujourd'hui, tout existe pour le maintien à domicile.
Une chance qui coûte.
Demain on aura plein d'Ehpad, à gestion privée.
Les travailleurs, qui auront peiné jusqu'à 67 ans, finiront leurs jours dans ces
lieux de maltraitance institutionnelle, résultant d'une gestion des personnels à flux tendu.
Une magnifique avancée sociale...

J'ai hâte de connaître le prochain préliminaire électoral : un confinement à mettre sur le dos des non-vaccinés responsables d'un tsunami de covid chez les personnes protégées par le vaccin ?
Un attentat non déjoué par les champions de la police occupés à contrôler les restaurants ?


(Source des données : Insee, et Agence technique de l'information sur l'hospitalisation, organisations complotistes)


2 commentaires:

cyann a dit…

Elle est compliquée cette période.
Je suis vaccinée, par convenance, et pour l'espoir fou de voir ma fille aller à l'école sans masque. (mais on n'en prend pas le chemin ...)
Par contre, je suis entièrement d'accord avec toi sur la base de ton raisonnement ; notre société n'accepte plus la mort, pourtant inéluctable, de nos anciens.
Il me semble assez aberrant d'avoir enfermé des gens dans des Ephad pour prolonger leur vie de 12 ou 18 mois, au prix d'une privation de liberté, de contacts socials, bref de ce qui fait l'intérêt et le gout de notre vie.
J'en ai retiré une certitude absolue : mes parents n'iront pas en Ephad.
Ma grand mère a failli mourir dans son lit il y a 6 mois. Réanimation, placement en Ephad, vie en fauteuil avec poche durant 3 mois. Elle est morte à l'automne. Si on me pose la question, je connais la réponse : j'aurai préféré m'enfoncer dans un sommeil éternel dans mon lit, dans ma maison.
Bref, ton billet m'amène pleins de questionnements philosophique.

Madame Nicole a dit…

Tu sais, j'ai gardé mon père à la maison jusqu'à son décès en juillet 2012 (expérience partagée sur ce blog). Aucun regret. Pas difficile, on est très bien accompagné, aidé, et il avait toute sa tête. Juste le corps qui lâche.
Non on ne prend pas le chemin de la vie sans masque. Hélas la pandémie reste là, propagée par les vaccinés comme par les autres.
Lavons-nous donc les mains souvent, testons-nous en cas de besoin (moi je le fais malgré mon pass quand j'estime que c'est plus prudent), isolons-nous en cas de symptômes, respectons-nous et aimons-nous les uns les autres, et passons le maximum de temps dehors dans la nature. Elle nous rend forts et nous guérit.