mardi 28 mai 2024

Trois petits tours

 Un petit post vite fait pour garder la douceur d'une parenthèse enchantée au  Moulin d'Andé (Eure), un week-end de contradance américaine, joyeusement tonique, et un peu anglaise aussi, plus douce et élégante.

J'y étais l'an dernier, avant le grand saut vers Saint-Pétersbourg. J'ai retrouvé avec plaisir, ce lieu associatif, exceptionnel et inspirant, tout en le vivant assez différemment.

D'abord parce que je n'ai pas cherché à participer à tout. J'ai transformé le séjour en une résidence d'écriture et de danse, alternant les deux, en profitant de l'apaisante vue depuis ma chambre. Je ne voulais pas finir en douleur et fatigue, comme c'est souvent le cas pendant les séjours intensifs de danse, dont je reviens dolente.

Ensuite parce que je connaissais désormais la plupart des danseurs, beaucoup d'Américains, des Allemands, Italiens, Français. J'aime bien.


Les sessions se déroulent en haut, dans l'ancienne orangerie, à 15 minutes d'une jolie promenade en bordure de Seine, puis dans le jardin de rocaille.



En face, sur l'autre rive de la Seine, que traversent les cygnes, le village de Portejoie.


Le banc de Maurice Pons. L'écrivain s'y asseyait tous les soirs, jusqu'à ce que Portejoie s'éteigne.
Il a fini ses jours ici. Le site a accueilli des tournages (Jules et Jim, le Combat dans l'île), et propose toujours des résidences d'écriture cinématographique.




Dans le théâtre, musique vivante, bonne humeur, et concentration pour suivre les enchaînements proposés par le caller (en l'occurrence une excellente calleuse...).
A un moment, la mémoire kinesthésique se met en route, et le mouvement devient fluide.  C'est très agréable.
Je suis restée une nuit de plus, en compagnie plus resserrée. Le dernier dîner s'est prolongé par une veillée chantée.
Au retour, la bulle dans laquelle je me trouvais encore dans le TGV Paris-Lorient, a brutalement crevé quand une femme s'est jetée sous le train, à quelques centaines de mètres de la gare de Vannes. Il paraît que c'est très fréquent. Je ne m'étendrais pas sur l'incident, je préfère me souvenir des jolies choses.


3 commentaires:

Barbara a dit…

j'allais écrit génial quannd je suis arrivée aux dernières lignes
et oui malheureusement c'est "fréquent"
trop

mais heureuse de - ta- bulle
justement:
bien raison d'avoir ce genre de rencontres ressourçantes

Barbara a dit…

écrire/quand/
pardon

Mamina a dit…

Ma chère Madame Nicole,
Cela fait si longtemps ! Je passais de temps en temps mais aujourd'hui quelle surprise !
Un blog au nouveau look et surtout plein de lecture...
Te voilà donc devenue bien bretonne et tu parais même bien plus douée que moi en langue bretonne alors qu'une de mes grand-mère ne savait pas le français et que mes parents ont toujours parlé breton entre eux ! quelques-unes de tes expressions m'ont bien fait rire, elles sont si courantes chez ma sœur et mes nièces !
Ici... nous vieillissons malheureusement avec un trouble sérieux de la mémoire pour Pierre qui l'empêche entre autre de conduire et du coup limite pas mal nos projets... pas le choix, on s'y fait...
Je t'embrasse bien affectueusement, je te souhaite plein de bonnes choses dans tes souhaits d'installation et d'écriture, bisous