mercredi 2 mai 2018

Le temps qui court

Il y a deux ans, il tentait de me becquer pour la première fois.
Il y a deux ans, je terminais ma première année dans une sorte d'euphorie et de fatigue mêlées.
C'était le temps des premières fois...
Dans un mois et des poussières, je prends l'avion.
Il y a deux jours, sur le bord de la route, j'ai vu un de ces rares petits ours noirs louisiannais, pour la première fois.


Je rentrais de mon troisième festival internationale de Lafayette, où je n'ai même pas pris de photo...
Et d'une très belle noce à Jefferson Island, qui m'a permis de voir le soleil se coucher sur un de mes spots favoris.



C'est le temps du LEAP, un test d'État, une affaire d'État, qui stresse tout le monde et nous étouffe une semaine.
L'après-midi on décompresse.
Les journées sont longues.



Il faudrait trier, ranger, je laisse un peu traîner...
C'est le temps des dernières fois, des au revoir et des adieux.

C'est le temps des mémoires qui s'empilent joliment.


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Des nouvelles de mon char, resté à Lafayette, chez le garagiste, qui va le remettre en état et le vendre pour moi. Plus cher que je pensais... J'économise l'assurance, je vais retomber sur mes pieds, et je ne m'occupe de rien ... Finalement, cette catastrophe n'en était pas une.
La vie des fois...
Quelqu'un m'en a prêté un ...

4 commentaires:

Jerry OX a dit…

Un de ces rares petits ours noirs louisiannais qui, Coline ;, ont laisse des souvenirs impérissables que vous contez pour nous ce jour avec une certaine délectation qui me réjouit.

Bénédicte a dit…

Chouette pour le char, un souci de moins !

C'est fou comme les emmerdes deviennent de véritables sources de satisfaction quand ils se résolvent !! Faut prendre le bon partout :-)

Des bises printanières

Barbara a dit…

je te souhaite un weekend serein
bisous

Barbara a dit…

bonne semaine