lundi 17 août 2020

Femme farouche

"Où est l'âme ?
Va dans les bois, va.
Si tu ne vas pas dans les bois, jamais rien n'arrivera, jamais ta vie ne commencera."
Extrait du poème Le Cil du Loup de Clara Pinkola Estes.


Michel m'a expliqué quel chemin prendre,
et j'ai grimpé un peu, 


jusqu'à la magnifique surprise qui espère le marcheur sur le plateau,

 

 on ne peut qu'avoir envie de regarder, de respirer et de chanter...


Après ça, je n'avais pas envie de revenir en arrière. j'ai continué sur le causse, avant de déboucher sur la route,
avec cet asphalte que je crains quand il fait chaud.
Je voyais, sur le plan, la chaussée tournicoter inutilement, et j'ai brusquement décidé de faire un azimut,
mais sans carte et sans boussole.
De couper à travers champs et taillis épineux de genévriers, dans la pente.
C'était un peu fou, mais j'avais mes batons et mon intuition.
Il y a toujours des traces de bêtes, ou des sentes étroites de chercheurs de champignons, 
une empreinte de semelle....


Quand le doute me gagnait, ou qu'il me fallait rebrousser chemin,
je repensais à ce livre de Clara Pinkola Estes, Femmes qui courent avec les loups,
sur les archétypes féminins, notamment celui de la femme sauvage, qui sommeille, s'éveille ou s'épanouit en chacune de nous, avec une énergie créatrice et intuitive à la puissance insoupçonnée...

J'ai fait confiance à cette femme farouche en moi.
J'ai suivi son intuition.
Et j'ai réussi.
J'ai traversé, je suis arrivée à une réserve d'eau.



J'ai suivi la talvère. 
N'étais-je pas venue pour cela ?




Au bout du bout, une trouée dans le bois.
J'étais sur le bon chemin, je le sentais, je le savais.





2 commentaires:

Barbara a dit…

fantastique

bravo pour les chemins choisis


bien mieux non :)
je t'embrasse Fort fort

Barbara a dit…

merci pour le chant et les photos de ces différents articles ♥♥♥