dimanche 16 août 2020

Mon père avait raison

Parce qu'il y avait un bal,
et que mes ailes qui se déploient m'envolent vers des places où ça danse,
je suis descendue vers le sud.
Une vague reminiscence d'enfance, un village de pierres, perché sur une colline, dont je gardais une image pentue et lumineuse, légendée par cette phrase de mon père : "C'est le plus beau village de France".
Un mini road-trip, jalonné d'images épiques, qui nourrissent l'imaginaire et catalyse l'envie d'écrire. Un dépliant autoroutier de paysages magnifiques, qui m'ont donné envie de redescendre plus tard pour explorer Saint-Flour,  l'Aubrac, le Quercy, les Cévennes, merveilleuses contrées que je ne connais pas finalement. 

Gratitude encore pour tout ce temps devant moi et toutes ces terres à visiter.
Depuis quelques jours je réalise, à chaque instant, que le temps déplie désormais pour moi son éventail de possibles, qui fait souffler un vent léger de liberté à chacun de mes gestes, à chacun de mes pas.

Une échappatoire inattendue aussi aux atermoiements de Padna, revenu sur ses terres la veille de mon départ, sans que rien ne soit clair, à part la certitude que je n'irais pas le rejoindre s'il n'avance pas vers moi. 
Ce voyage, prévu depuis quelques semaines, s'est déroulé comme un tapis précieux pour souhaiter la bienvenue à ma joie de vivre retrouvée.


Ma grande chance déjà, c'est d'avoir été hébergée dans ce gîte, très roots (c'est-à-dire à mon goût), 



avec vue,




et surtout tenu par un artiste poète, ouvert, délicat et disponible, sous des airs faussement bourrus.
Il en est resté de longues conversations sur les choses de la vie,
une délicieuse baignade en eau vive,


et une aquarelle souvenir dans mon bujo...



J'ai arpenté les rues abruptes et tortueuses aux pavés saillants,









constellées d'un peu trop de boutiques à mon goût,
dont, à part celle de la Talvera, je n'ai exploré aucune, à cause du masque.





 


Mon père avait raison.
Je ne sais pas si c'est le plus beau village de France,
mais il est bien joli, surtout quand on a rangé les (autres) touristes....

7 commentaires:

Barbara a dit…

ah ben ça complète mon commentaire de l'autre article ( "plus beau village de France " )
oui pardon j'ai du retard @
alors j'ai lu dans l'ordre aujourd'hui seulement
magnifique
merci merci
et vraiment heureuse pour toi
à) suivre tout ce bon emmagasiné
des images dans la tête des ♥ pour le coeur ...
...
...

Barbara a dit…

ils sont contre le masque c'est ça ?
:(
pardon fatiguée du mal à comprendre ?

si c'est
ça empêche "la "liberté individuelle alors pardon mais c'est n'importe quoi
et les libertés c'est pas faire ce qu'on veut sans se soucier des autres
on vit en société pas seul

Madame Nicole a dit…

C'est-à-dire que c'est difficile de comprendre et de se plier à des injonctions contradictoires, surtout dans des régions très peu denses, où le virus ne circule pas.
Là on demande aux gens de le porter en plein air...
Personnellement je le mets quand c'est obligatoire, mais je trouve que tout cela c'est juste ....exagéré. Je ne me sens pas privée de liberté, mais dans une situation ridicule.

DoMi a dit…

Il a réussi à venir en France ? Je croyais les frontières fermées entre les Zussa et ici…

DoMi a dit…

Superbe, cette aquarelle, à encadrer, à l'occasion ?

Madame Nicole a dit…

@Domi : il a une carte de séjour française.
Oui belle aquarelle. Mais elle est dans mon carnet...

DoMi a dit…

J'imaginais, naïvement, qu'il n'y avait plus de liaisons aériennes touristiques…