lundi 11 janvier 2021

Les mangeux d'terre

 






Je n'avais jamais pris ce chemin, qui traverse une exploitation agricole.

J'ai remarqué que de nombreux accès sont fermés. 

Il suffit à un propriétaire, pour préserver sa tranquillité, de laisser le chemin communal s'envahir de ronces, de ne pas réparer un petit pont, d'y tomber un arbre coupé, de laisser un gros chien en liberté. Les petites communes n'enverront pas le cantonnier, de peur de déplaire. Voilà comment les espaces publics se privatisent.

En épluchant systématiquement ma carte IGN, j'ai de bonnes et mauvaises surprises. 

Souvent obligée de rebrousser chemin.

Mais parfois je peux aller au bout.

Et découvrir un monstrueux pompage pour le maïs, qui saigne à blanc la rivière exsangue.

Je n'ai pas pris de photo, c'est trop laid et bien désolant.

Je préfère me souvenir de la rivière d'hiver en majesté.




6 commentaires:

Barbara a dit…

ça alors y a eu un des sujets du JT de France2 à ce sujet hier soir (propriétaires qui barricadent leurs propriétés )

Madame Nicole a dit…

Je vais voir si je retrouve ce sujet.
Heureusement ils ne font pas tous cela, et, globalement, ce sont les agriculteurs qui entretiennent les chemins. Mais ces derniers temps je me suis souvent cassée le nez, surtout le long de la rivière, dont les riverains s'approprient l'accès quand bien même ne serait-il pas sur leur propriété.

Barbara a dit…

j'ai cherché après avoir commenté et bizarrement je l'ai pas trouvé dan sle déroulé recencé
je rechercherai si je peux aujourd'hui
là j'arrive" à la bourre " et en train de faire autre chose bisous bisous

Barbara a dit…

j'ai trouvé !

https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/sologne-plus-de-5-000-km-de-grillage-autour-de-la-foret-pour-des-parties-de-chasse-privees_4253659.html

Madame Nicole a dit…

Je suis allée voir, incroyable en effet...Bon celui qui engrillage sa propriété, je comprends. Mais celui qui barre des chemins publics, et que le maire ne veut pas embêter parce qu'il a mis de l'argent ici ou là, ça sent la république bananière.

Barbara a dit…

voilà j'ai pensé comme toi