- Maman, je m'ennuie ...
- Tu veux qu'on aille au cinéma ?
- Oh oui ! Viens on regarde le programme !
- …
- Pffff, pas ça, c'est un film de filles. Pas ça non plus, c'est pour les gamins. Oui, oui, ça !
- Mais c'est nul ça.
- Pas du tout, c'est un film de baston, c'est pas nul.
- Ah bon.
Et c'est parti, pour Ong Bak 2, de Tony Jaa et avec … Tony Jaa ! Bien sûr !
Ong Bak 2, la naissance du dragon c'est ça :
et Tony Jaa, c'est lui :
Je trouve que ça va, il ne fait pas mal aux yeux, surtout pour moi : j'ai toujours eu un faible pour les asiatiques, mais après le riz ananas-crevettes piquant, ce n'est que mon deuxième Thaï.
D'accord, ce n'est ni la finesse, ni l'élégance de Jet Li
(Pour info, Jet Li c'est lui,
et ça fait dix ans, minimum,
que je le kiffe grave.)
Et puis je ne sais pas pourquoi,
dans ce film, ils ont tous les dents pourries.
C'est sûrement de là qu'ils tirent leur force.
Ou des cheveux en bataille.
Je ne sais pas.
D'habitude, dans les films asiatiques, dont je suis folle, il y a de belles couleurs, surtout du rose crevette (cf. riz thaï), du vert pistache, du jaune safran et du rouge pétard.
Quand ils se passent au temps de leur Moyen-âge, ils ont tous les cheveux bien lissés, bien attachés.
Il y a souvent des fantômes, des esprits, et quand ils se battent, ils volent si légèrement, que d'après moi, Keanu Reeves, le Neo de Matrix, ben il peut aller se recoucher.
Ils sont parfois aussi très violents, trash même, surtout les films coréens.
Mais là, Ong Bak donc, c'est dans un temps très reculé, ça fait un peu héroïc fantasy. Un genre de Conan le Barbare, mais sans gonflette.
La photo est belle, trop facile avec leurs paysages en cinémascope.
Bon, évidemment, si on enlève toutes les scènes de real fight, très (choré)graphiques, l'histoire est pliée en cinq minutes.
Non, trois.
La durée de la bande-annonce.
Pour dire : j'ai tout compris même avec les flashbacks permanents qui embrouillent pas mal et le (re)montage pourri, opéré par Europa Corp (le truc de Luc Besson), qui a sabré une demi-heure à la VO, et très certainement sucré des scènes qui n'auraient pas nuit à l'ensemble.
Malgré ça, trop, trop fort en castagne, le Tony Jaa qui marche sur les éléphants, et que même après être tombé d'une falaise, et avoir rebondi sur des rochers et tout, et tout, il se relève et il y retourne, parce que des vilains il en sort sans arrêt de partout.
Les figurants ne doivent pas coûter cher là-bas.
Et puis alors il fait de ces trucs avec les doigts...
Et, à la fin, l'apothéose, quand même, il est obligé de succomber sous le nombre, il va mourir.
Enfin presque.
Et là tu comprends qu'il va y avoir un Ong Bak 3.
Oui, parce qu'il est condamné, mais il y a un truc avec sa copine de quand il était petit, qu'elle l'a reconnu, mais lui on sait pas.
Bref, faut attendre.
Punaise, qu'est-ce que j'ai hâte...
Je ne sais pas si je vais tenir.
Quand on pense que sans mon fils j'aurais raté ça.
Allez, je ne vous fais pas languir plus longtemps.
Je vous mets la bande annonce,
en VO.
Pas besoin de traduction,
de toute façon,
le Tony Jaa,
il ne dit pas un mot.
1 commentaire:
Mmmmm, j'aime le tapis d'éléphants !
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