En réalité Bazas-Ferbos,
soit un petit refuge privé 4 km avant Captieux,
où le refuge municipal n'est pas encore ouvert.
Si j'avais des chaussettes,
j'aurais le moral dedans.
Mais les chaussettes, je ne les mets pas :
33° à l'ombre...
J'ai mal au pied droit, posé directement sur ma sandale, parce que ma semelle ne tient pas,
une belle ampoule s'étale dessous...
J'ai marché absolument seule,
sans voir personne,
sauf une randonneuse locale avec laquelle j'ai fait un brin de causette pendant quelques minutes.
Marcher seule,
ça me convient.
Sauf que j'ai l'instinct grégaire moi,
et le soir,
je suis absolument seule dans cette dépendance de ferme,
que j'étrenne certainement pour cette saison,
vu la couche de poussière sur la nappe de la table.
Aline,
rencontrée à Bazas,
et marcheuse aguerrie,
a poussé 10 km plus loin,
Je savais que je n'en serai pas capable aujourd'hui.
Je suis donc là,
raisonnable,
et seule.
J'ai droit à 5 minutes de chaleur humaine,
quand le gamin de la famille
vient encaisser le prix de la nuitée,
m'apporter le petit déj du lendemain
et tamponner le crédential.
Après je trouve un vieux livre de Régine Desforges,
avec vaguement du sexe dedans,
les parties hot étaient certainement sur les pages arrachées...
De toute façon,
je m'endors rapidement,
avec la vague idée de rentrer chez moi.
C'est le troisième jour,
le plus difficile.
2 commentaires:
Bien contente de te relire. J'espère que les conditions se sont améliorées par la suite…
Ma maman randonnait pas mal il y a encore quelques années et, de mémoire, utilisait de l'HE de géranium contre les ampoules.
:o(
heureusement que je sais qu'ensuite y a les autres articles
bon je continue en partant du bas vers le haut ....
sublime photo
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