vendredi 10 août 2018

Vis ma vie de préretraitée....

C'est donc dans mon dortoir préféré que je goûte quelques bienvenus jours de vraies vacances.
Depuis que j'ai pris la décision de m'accorder moi-même deux ans de préretraite, je pratique assidûment.
Réveil sans alarme, petit déjeuner silencieux et lent, organisation de la journée, et randonnée  quotidienne.
Je m'abstiens de penser à la rentrée.
Qui sera légère de toute façon, vu que j'ai pas de classe à préparer.

J'explore les environs de mon nouveau chemin de vie.





Et c'est bien joli.


Aujourd'hui était un jour spécial.
C'était le premier jour en Louisiane de la jeune femme que j'ai trouvée pour me remplacer à Pierre Part.

C'était le premier jour après l'incendie de la maison de Rachel, principale adjointe de Pierre Part. Ils ont tout perdu, sauf la vie...
J'ai écrit à mon blaireau qu'il envoie des sous de ma part, comme ça se fait tout le temps là-bas.

C'est le jour où j'ai trouvé un sac dans l'herbe, sur le bord de la route.
Un sac avec un passeport néerlandais, un téléphone, un portefeuille plein de cartes, et pas mal d'argent.


Il était à droite. Je marche à gauche. J'aurais pas dû le voir.
Mais je suis allée trop loin sur la route.
Quand je m'en suis rendue compte, j'ai d'abord voulu couper, par un autre chemin que je voyais sur la carte.
Ça m'aurait fait rater l'endroit que je voulais voir.
Alors j'ai décidé de revenir sur mes pas.
Donc j'ai changé de bord.
Et j'étais en train de me dire que depuis mes premières foulées vers Compostelle, j'ai quand même fait de sacrés progrès question condition physique....
Quand j'ai trouvé le sac.
Je l'ai pris avec moi pour le rapporter à la gendarmerie.
Vingt minutes plus tard, le téléphone a sonné.
C'était le mari de la propriétaire. J'ai expliqué que j'étais à pied, et qu'ils devaient attendre une heure environ, le temps pour moi de revenir au village.
Ils étaient chez le médecin.
Elle s'était fait piquer par une guêpe, et dans l'affolement le vélo était reparti sans le sac.
Une heure plus tard, on a bu un coup.
Parlé un moment.
Elle m'a proposé des sous.
J'ai dit : gardez-les pour aider une autre personne.
Ils ont dit ok.
Je suis partie. J'avais rendez-vous au centre équestre pour un de mes autres projets de préretraitée.
En rentrant, j'ai ramassé les pommes tombées en masse devant la maison, qui pourrissent en attirant les guêpes et les frelons.
J'étais contente d'avoir passé encore une journée dehors.
Je crois pas que j'aurai vraiment besoin d'un jardin.
J'ai Embraud.

6 commentaires:

Barbara a dit…

super
et ça va continuer
!

Bonheur du Jour a dit…

Un bon début, il me semble.

Marité a dit…

Et bien, ça commence fort bien !!!
Gros becs

Barbara a dit…

bonne nouvelle semaine
riche de découvertes, plaisirs, partages et bonheurs sur ta route

Barbara a dit…

bon weekend

Geneviève a dit…

Joli chemin !