dimanche 14 juin 2015

La GRANDE manif



Guéret c'est un peu comme Kirikou.
Petit mais vaillant.



Il y a dix ans, sous la neige, les rues étaient noires de monde.
Hier nous partîmes moins nombreux,
et pas de prompts renforts pour arriver à bon port,
non sans avoir essuyé quelques grains.




Mais bonne ambiance
qui permet de se remonter le moral
en se disant qu'on n'est pas tout seul
à penser ce qu'on pense.
Je me comprends.
Mais je suis certaine que vous aussi.





A l'époque,
le couple Hollande (je sais plus avec qui il était à ce moment,
ah ben si, Ségolène...)
s'était fait canarder de boules de neige.
Personne n'avait envie de les voir là.
Lui est revenu en presque vainqueur sept ans plus tard nous serrer la main sur le perron de l'Elysée.

Ce que je lui reproche le plus aujourd'hui ?
D'avoir fait perdre l'espoir aux Français.
D'accréditer, par son comportement
le "tous pourris" qui ouvre une avenue aux extrémistes,
de laisser penser que c'est normal que ce soient les plus humbles qui serrent encore d'un cran,
parce que c'est LA CRISE ! alors que l'argent suinte avec indécences de nombreuses portes,
de n'avoir aucune compassion pour ceux qui souffrent...
Compassion,
courage de se lever et de dire non
des mots inconnus de tous ceux qui n'ont aucun projet autre que personnel pour notre pays.



Mais je m'enflamme
et je m'égare.
Hier c'était manif donc,
moitié moins nombreuses qu'il y a dix ans
mais oh combien nécessaire.





Mélenchon l'était-il (nécessaire) ?
Bah au moins, ça fait déplacer les médias...









2 commentaires:

Geneviève a dit…

Belle manif (même s'il y avait moins de monde qu'il y a 10 ans)

Barbara a dit…

ça c'est de la manif
et des gens mobilisés