mardi 19 avril 2016

Trois kifs au moins #2

Un verre d'entre deux Mers, en terrasse à la Nouvelle Orléans ,
avec les amis corréziens chez qui j'ai dormi hier soir


Hier matin
encore un lever de soleil sur le bayou
dont je ne me lasserai jamais je crois


Et ce matin
sur le canapé où j'ai dormi, 
les petits messages positifs sur les coussins


Vis, ris, aime 
Rêve en grand 
Vis pour le moment présent 
L'amour fait tourner monde 
Rire souvent pour atteindre les étoiles 
Love before you leap...

Allez j'attaque une journée différente,
examinateur sur le DELF 
(Diplôme élémentaire de langue française )

lundi 18 avril 2016

Trois kifs au moins #1

Ah ben quand même, déjà un MEC (qui n'est pas un de mes fils)  qui m'écrit le dimanche soir pour me demander comment ça va... ça change de toutes les FILLES qui me trouvent jolie sur FB (et que j'apprécie croyez le bien, mais punaise quoi...)

Pis préparer notre escapade de début juin avec le Kid qui a des envies comacs de paysages grandioses, de lacs et de chutes d'eau... Une chance que ça ne manque pas ici. Qu'est-ce que je suis contente de partager ça avec lui, rien que la préparation déjà...

Hier matin, un petit détour par la piscine -le cadeau- avant d'aller à Bâton Rouge rejoindre Jason pour aller au rodéo d'Angola. Une manifestation un peu surréaliste -portes ouvertes dans un établissement de haute sécurité - avec un marché artisanal où tout est confectionné par les détenus.

Dans une partie du marché, les plus dangereux sont derrière une grille. J'ai pas pris de photo...



Et un rodéo très spécial d'après Jason -moi c'était mon premier- avec des animations inédites qui ne se voient pas ailleurs.
J'ai vraiment bien aimé.











A la sortie,
le petit musée,
qui vaut surtout pour son étonnante collection d'armes fabriquées par les prisonniers
(pas pour vendre sur le marché...)



ma préférée : le fusil en plomberie...


Deux kifs de la semaine dernière à l'école,
pendant le Book fair 
(oui, encore une vente aux élèves, au profit de l'école, 
mais ça marche comme ça, et les parents sont très présents)



j'ai trouvé (et acheté, y a pas de raison)
cet album que j'adore et que je vais vous traduire bientôt...
Il s'appelle "Côte à côte" et l'histoire m'a beaucoup émue.


Et enfin un truc que je voulais faire depuis longtemps,
aller voir mes élèves jouer au base-ball.
Et je recommencerai,
parce que quand tu participes aussi à ça dans une communauté,
tu te sens bien moins seul...
Et c'est une ambiance particulière,
avec un regard différent sur des gamins pas forcément des flèches à l'école
(lui oui, smart et super bon joueur en plus...)



Voilà les amis,
bonne semaine,
merci pour vos cartes, Barbara et Fred...
Elles sont arrivées au bon moment.






dimanche 17 avril 2016

Un samedi soir sur la terre # 4 Sweet lady

C'est l'un des meilleurs danseurs de Lafayette.
J'avais pas trop osé lui demander, et il y a quelques temps, dans un bal du dimanche, je me suis lancée.
La première fois qu'on a redansé ensemble, ce vendredi
-oui un samedi soir sur la terre, ça peut aussi être un vendredi-
il m'a appelée the sweet lady, ce qui est bien doux à entendre également.
Et donc, comme c'est un danseur d'exception,j'en ai un peu redemandé.
La deuxième fois, il a pris ma main, et il a dit : "Finally, I get you",
plus ou moins "finalement, je t'ai eu/attrapée".
J'ai répondu que c'est très facile de m'avoir, vu qu'il suffit de me proposer de danser.
La troisième fois, il a dit : "I love your smile".
Et ça, je veux bien le croire,
ils adorent tous mon sourire,
sûrement que ça les réchauffe,
mais malheureusement, soit après je deviens leur psychanalyste,
soit leur amie pour la vie, mais jamais leur amoureuse.
C'est chiant, ça m'énerve, faut que ça change.
Je sens que je suis à une culotte de dentelle rouge arrêter d'être sweet, et devenir une salope, moi aussi, y a pas de raison.

Bon mais là en fait, bon manger, bonnes vibrations, et bonne compagnie de danseurs,
chez Nunu's à Arnaudville,


Ça fait, je suis passée de bras en bras, de sourires en sourires. Et que ça remet bien le facteur sur le vélo de changer d'horizon et de partenaires, après avoir dansé un peu trop collée-serrée dans le Tennessee, pour se détacher complètement d'un souvenir agréable mais sensible.



C'est la mise en oeuvre sans réserve du concept "il n'y a pas qu'un poisson dans l'étang" que m'a fait découvrir Martine.
Elle dit aussi "attends trois mois, c'est le temps qu'il faut pour que les hormones -soyons explicites : la testostérone- se calme. C'est très différent du temps qu'il faut pour construire l'amour".
Hum, je suis pas exactement convaincue, mais pour sécher mes larmes, je vois pas d'autre moyen que de la croire.
Pis dans moins d'une semaine c'est le Festival international de Lafayette,
et je vous prie de croire que ça va swinguer pour la sweet lady.

lundi 11 avril 2016

Au fond du monde

Au bout du bout de mon cœur,
il y a un rêve : un type cool qui me prenne la main pour danser,
pis qui la lâche plus jamais.
Un fantasme quoi.
Le genre de truc qui t'empêche de vivre parfois, en fait.

Au bout du bout de ma nuit,
il y a eu deux rêves.
Qui se terminaient très mal.
Dans le premier je giflais un gamin de l'école, perdais mon visa et rentrais en France.
Dans le second, j'étais au lit avec un mec
(que je n'ai pas eu le plaisir de reconnaître malheureusement), mais derrière une grande vitrine sur la cour de l'école.
J'ai donc reperdu une deuxième fois mon visa...
Quand ça veut pas.
Moyennant quoi, je me suis réveillée comateuse et angoissée, en proie à un sentiment de solitude extrême qui a failli m'étouffer.

C'était donc le moment d'aller au bout du bout de la LA1,
et donc de la Terre de Louisiane...
où il y a un chemin, des vagues, de l'eau, du vent...
Au fond du monde disent les Louisianais.
C'est joli.
Tu mets tout ça ensemble,
ça fait un dimanche qui commence mal et qui finit plutôt bien.
Je viens de rentrer calmée, crevée, avec une tonne de boulot à rattraper...
Mais on peut considérer que ça va mieux.

Le bayou s'élargit, on voit les premiers crevettiers...


Au fond du monde,
il faut marcher sur l'eau pour rejoindre sa maison.


Une maison sur pilotis.

Des bateaux semblent posés sur le sable, comme des fantômes,
au milieu d'une improbable zone industrielle


Un peu plus loin,
pour 2 dollars, entrée dans le state park, avec sa plage battue par les vents.


Et un très joli nature trail


fleuri et parfumé,


A cette saison ci, encore sans moustique 
(qui sinon s'en donnent à cœur joie...)
mais pas toujours à pied sec.



Pas de baignade aujourd'hui, drapeau rouge,
mais on pourrait, car l'eau est tiède.




vendredi 8 avril 2016

Trois kifs au moins

J'ai appris,
sur le chemin,
que le troisième jour, c'est le jour du découragement,
( ou ...),
et qu'il suffit d'attendre.

J'ai appris de ce blog,
qu'écrire donne une distance salutaire,
qui permet de traverser bien des orages,
sans se noyer.
Et vos commentaires m'y aident bien.
Celui de Mamina m'a fait la journée,
j'ai donc traduit le post d'hier, histoire qu'on ne mettent pas la rate en cannelure...

Ce jeudi - jour d'après le troisième -  a été bien joli, avec plein de kifs à me remémorer avant de dormir.

Un herbier pour les 3èmes grades
- classe difficile à tirer vers le haut - 
je trouve que c'est plus motivant de faire des choses jolies,
pis il me faut une note, et j'aimerais mieux qu'elle soit bonne...


Mon premier serpent...tué à coup de bâton...
Ça y est, on peut considérer que je suis louisiannaise...
Cela dit j'en suis pas trop fière, à mon avis je l'ai tué pour rien,
et c'est pas plaisant d'y penser.

Il faut que je les reconnaisse.
La prochaine fois, je le laisserai s'enrouler autour du bâton pour le déplacer plus loin.
Là, dans le doute et dans l'école, il a été sacrifié.


La plume de cardinal, trouvée et offerte par un élève,
qui vient de rejoindre les fleurs sèches de mon medecine bag.
La photo ne rend pas justice au rouge.
Et je viens de réaliser que je n'ai rien rapporté du Tennessee.



Vraiment,
faut qu'on regonfle ces ballons...


les petits déjeuner sur la galerie du porche en avant
dans les parfums de mon jardin de poche...





jeudi 7 avril 2016

Lettre du bout du cœur #1

I miss you.
I should not.
But I miss you anyway.
I miss the groove.
I miss this damn hell fun.
I miss the warmth of your skin under your shirt, being so close.
I miss my hand in yours.

Time keeps on going, days keep on passing.
A luck that everything pass, just have to wait a while.
Under the rain, under the blue sky,
another amazing sunrise,
another serene sunset,
another pretty busy schoolday,
another quiet evening,
another happy grateful morning.

Sway and bend without failing over.

No sadness, no sorrow,
only bright colors body memories,
and pale colors tenderness,
as unreal.

Learning this song,
try to decide,
if makes me smile or cry...

Fucking fox,
and fucking Little prince,
should not have tamed me.

Too much love to give,
and no heart big enough to deserve.



Cette Sainte Rita quand même,
elle a de ces plans tordus...
Vraiment, ça craint !
--------------------------------
Edit du 8 avril
Traduction libre par moi-même...

Je suis en manque de toi.
Je ne devrais pas.
Mais tu me manques quand même.
Le groove me manque.
S'amuser de tout, de rien, comme des mômes.
Être tout contre toi, et sentir la chaleur de ta peau sous le tissu de la chemise.
Ma main dans la tienne.

Le temps continue d'aller, les jours continuent de filer.
Une chance que tout passe, et qu'il suffise d'attendre un moment.
Sous la pluie, sous le ciel bleu,
une nouvelle aurore incroyable,
un autre crépuscule serein,
encore un jour d'école bien occupé,
une autre soirée tranquille,
puis un matin d'heureuse gratitude.

Chalouper sans sombrer.

Pas de tristesse, et pas de chagrin,
seulement les couleurs éclatantes de la mémoire du corps,
et les pastels d'une tendresse
presque irréelle.

En apprenant cette chanson,
tenter de décider,
si elle me fait sourire ou pleurer.

Saloperie de renard,
va te faire voir petit prince !
Non, il n'aurait pas dû m'apprivoiser.

Trop d'amour à donner,
pas de cœur assez grand pour le mériter.








Dernier tour de manège...

Bon,
il faut bien revenir à la réalité,
descendre du carrousel,
quitter le Tennessee,
et retourner bosser.
Ce qui somme toute, n'est que dans l'ordre des choses.
Ces derniers jours,
un peu en vrac,
j'ai bien aimé,






Tester le tic tac toe
grandeur nature,
ça fonctionne aussi bien du
du 1er au 4ème grade.
Activité découverte grâce à une vidéo qui tourne sur facebook.
Il faut courir avec ses jambes et sa tête.
Trop cool.
Ça nous a bien animé les après-midi,
surtout en ajoutant le passage de cerceau dans une ronde sans se lâcher les mains.
L'éclate.
A fond les ballons.
















Mon dernier jour de vacances,
à Nashville,
que j'ai franchement préféré à Memphis,
même si en réalité, je n'ai rien visité d'autre que tous les bars de Broadway Sreet.
C'est pas pour l'alcool
(vous me connaissez, à part le Birlou hein, je suis bien bien sage...)
c'est pour la danse.
Et franchement, faire toutes les pistes du trottoir de droite,
pis toutes celles du trottoir de gauche,
avec un danseur de génie,
et recommencer le soir dans une ambiance très différente
(genre soirée collégienne alcoolisée)
c'est le rêve devenu réalité.


La musique c'est tout le temps et partout.
en plus, ici, pas de cover (de prix d'entrée).



tu tipes (verbe tiré de "pourboire") le band (le groupe)
si tu l'aimes (et même si tu l'aimes pas, parce que c'est dur la vie d'artiste...)
Pis voilà, enjoy !


Prendre le ferry local
qui vient te chercher quand il voit que t'attends avec ton char...
au prix outrageux de 75 cents (voiture et occupants compris).
Bien sûr ça si tu es du comté,
sinon c'est carrément plus cher,...
1,50 $...


Nos ombres côte à côte,
pour si peu de temps...