jeudi 21 avril 2011

Vacances : faut se détendre

Première semaine de vacances quasi pourrie
grâce à Orange
plus d'internet
ni de téléphone
des heures avec l'assistance en ligne
ce sentiment insupportable
chaque fois
d'avoir perdu deux ou trois heures de vie.
De MA vie.
Mais comment faisait-on avant ?
Je me sens nulle de me mettre dans cet état.
Mais no connected = no sources d'info, no petits mots rapides, etc.
Au final changement de Livebox
et au passage, pour la configuration en boutique c'est 9 euros
"Ben oui madame, si tout le monde faisait comme vous !"
Oui
on se demande.
Donne moi la boîte
je vais me démmerder.
Je te prends Orange, je te retourne Orange, je t'enc.....
Argh ! Faut se calmer là.
Je crois que je vais tout simplement partir en vacances
avec mon netbook (oui, faut que je prépare mon débarquement en sixième Segpa).
mais cet été, je jure que je reste trois semaines sans ordi et sans portable
juste pour voir
si je suis cap.
Quand même
je m'emporte des livres,
des vrais.

Non pas celui-là :
je l'ai déjà lu, et il est super
je vous le recommande.
C'est une blogfriend qui l'a écrit
et je ne regrette pas mes sous :
je me suis bien marrée
c'est drôle
sexe
jamais vulgaire
j'aime bien.
On peut l'acheter là :
Edilivre

mercredi 13 avril 2011

Casino déloyal : le salaire de l'horreur

Un jour
je me souviens
avec Dadou
on est allé faire un petit tour en Auvergne
on part comme ça un peu au hasard
les mains dans les poches
alors
pour le pique-nique
on fait halte devant une épicerie de proximité
le petit Casino de Royat
On achète un morceau de cantal, des fruits, des chips
on s'installe dans un pré quelques kilomètres plus loin
pour un pique-nique pourri de première :
le fromage était plus que piquant
les chips périmées
les fruits pas glop...

chaque fois qu'on passe devant un petit Casino

on en rigole encore
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aujourd'hui je vais à la ville faire du shopping
en rentrant j'écoute France Inter
"la-bas si j'y suis" de Daniel Mermet

les couples qui prennent une épicerie de proximité en gérance
ce sont les nouveaux esclaves

ils travaillent à deux pour un smic et demi (en tout)
genre 70h/hebdo chacun
ça fait du 2 ou 3 euros de l'heure.
S'ils s'occupent bien de leur affaire
ils sont victimes de leur succès
alors c'est pire : plus de monde = plus de ménage, plus de réassortiment des rayons, être à deux en caisse, etc.
Jamais de vacances.
S'ils demandent de l'aide, une embauche, on leur dit : "trouvez une solution familiale", comprenez "faites travailler gratos vos enfants, vos parents".
A la chinoise.
Pour tenir, ils prennent des anxiolytiques, des excitants.
S'ils démissionnent ils perdent tout.

Comme Casino s'est fait traîner en justice et a perdu,
avec ses copains de la grande distrib (comme Carrefour par exemple)
ils ont réussi à faire passer une loi qui les fait sortir du champ du code du travail...

Écoutez le podcast dès qu'il sera disponible
ça fait peur
mais c'est bien de savoir ce genre de chose. Du coup
je repense autrement au petit Casino de Royat, et à ses esclaves modernes.

lundi 11 avril 2011

Connectique

Chers correctrices et correcteurs,

Yes, ça y est, c'est dans la boîte!

Vous avez été cinq à relire mon mémoire, ce qui est un encouragement en soi.
Ce qui est drôle c'est que ça m'a fait cinq listes de correction ... différentes, en plus de ce que moi j'ai retrouvé.

J'ai aussi apprécié votre intérêt et vos remarques.

La date de soutenance n'est pas encore fixée.
Je n'ai même pas encore de classe pour passer l'examen.
On verra bien.
Mais je vous dirai, bien sûr, ce que ça aura donné.
Merci, merci, merci.
Blogueurs et blogueuses inconnus et lointains.
C'est que du bonne'zondes.

Coline

dimanche 10 avril 2011

Dépression post mémoirum

J'ai une terrible envie de déconner



samedi 9 avril 2011

Libérez le liberty !

Non ce n'est pas un nouveau groupe sur Facebook.
C'est juste qu'hier
un moment d'égarement,
vu que je n'en étais qu'à la page 20,
je rentre chez Camaïeu (oui on en a un à Guéret quand même ...)
et je tombe sur cette tunique à fleurs bleue.
J'en ai une dans le même style - croyais-je jusqu'à la cabine d'essayage -
qui tombe en lambeaux (mais que je garde parce qu'elle est associée à un souvenir de premier baiser sur une plage au soleil.)
Pour une fois il y avait ma taille.
Je la revêt, je me regarde, et je vois ça :
enfin plus ou moins, c'est vrai que celle de Camaïeu a des manches et pas de poche.
Mais franchement, l'imprimé c'est exactement celui du tablier de ma grand-mère, paix à son âme.
C'est pas parce que j'achète une tunique baptisée "blouse" que je dois m'exiler dans l'arrière-cuisine, surtout au moment où mes deux loutres de fils ont découvert que le lave-linge et le lave-vaisselle sont deux appareils différents qu'ils sont capables de mettre en route avec un seul doigt (à condition de se le sortir du .... en fin bon, u c what I mean).
J'en ai pas de toute façon (d'arrière-cuisine).



Finalement, à la place, j'ai pris cette petite tunique teesh qui va bien avec mon pantalon carotte gris de chez Monop. 
Oui, on ne dit plus un T-shirt mais un teesh, je voudrais pas que vous ayez l'air trop tarte si un jour on se rencontre en vrai. Et je vous rappelle que quand il est un peu grand, on dit qu'il est bien lose, et que surtout, on lui reboule les manches.






Allez, je vous remets la chaudasse.
Oui je suis jalouse, et alors ? Elle chante bien,  elle est canon, très classe elle a une frange.
Elle a un peu pris non entre les deux clips ?
Non, même pas...
Notez comme la mode de cette année est inventive : rose nude, short, liberty, y a que moi qui ai pris 35 ans dans la vue (et dans le bide).
Je veux les mêmes bottes blanches



Et pour qu'il n'y ait pas de jalouse
un peu de moquette pectorale,
parce que c'est le printemps et que vous le valez bien.

Coline revient ...

... et
contrairement à Godzilla
et à Jésus
elle est bien contente.
Une page se tourne,
heu non, trente en fait.
Allez jardin, attends moi
j'arrive.
Je vous mets de la blonde chaude bouillante pour patienter (oui j'espère attirer un peu plus de mecs sur ce blog).

T'as vu mon Yankel, le guitariste on dirait toi quand t'étais pas VIEUX !
Mais je te rassure t'as de beaux restes.
Allez profite.

mercredi 6 avril 2011

La loi de l'emmerdement maximal ...

... c'est quand la tartine tombe toujours du côté beurré.
Par exemple la bouteille de gaz se termine toujours au milieu de la cuisson des pâtes, et tu as oublié d'en acheter une d'avance.
Je n'ai plus de gaz.
A la place, j'ai une table de cuisson vitro-céramique.
Aujourd'hui, je reviens préparer le déjeuner entre deux cours. Que m'aperçois-je ? Une des plaques est toujours en train de chauffer (depuis hier soir ?), alors que l'appareil est éteint. Je rallume, je coupe, rien à faire.
Je fais le vide, j'essaie déjà de ne pas penser à la facture.
Horreur, je ne sais pas comment on la débranche... je m'imagine déjà en train de déplacer le lave-vaisselle.
En désespoir de cause, je mets la cocotte-minute dessus, l'heure tourne, faut établir des priorités. Quand j'éteins tout, cette chienne de plaque de p. de sa race s'arrête enfin.
Entre temps, j'ai retrouvé la facture : la bête est encore sous garantie jusqu'au 16 avril.
Retenez moi, c'est trop de bonheur.
Du coup, ça va me laisser un budget pour remplacer mon imprimante,
qui vient de me lâcher
la fourbe
en plein bouclage de mon mémoire
après avoir avalé deux cartouches d'encre neuves
totalement inutiles désormais.
Deux cartouches (1NB + 1 couleur)= prix d'une nouvelle imprimante.
C'est pas des malins chez HP ?
Notez que chez Epson, ce ne serait pas mieux : il paraîtrait qu'ils intègrent un compteur à leurs bécanes, comme ça, c'est sûr que tu les remplaces régulièrement.

Je suis charette

samedi 2 avril 2011

Solaire

J'ai vu ce film,
qui va très certainement relancer
à grande échelle
l'industrie du solex.

Un pur bonheur
absolument délicieux.
Pour la musique trad, et baroque
italienne de toute façon...
La petite danse sur le bureau


Pour Strasbourg sous le soleil
et les engueulades en italien
que ça vous a tout de suite une autre gueule!
Le frère militant
la factrice, le flic
Les anges de passage
les personnages attachants
si humains
le besoin d'amour
sous toutes ces formes
la relation père fille
mère fille
la relation quoi.
Baci baci

Lutte contre l'abandon scolaire

Je viens de recevoir le bulletin de notes de mon fils.
Pas brillant, brillant.
Médiocre même.
Réglage domestique en vue donc,
pas à cause des résultats,
mais du non-respect du contrat
qui consistait à fournir un effort régulier
et autonome, sans flicage.
Mais ce qui me rassure, c'est qu'on peut dire que, dans son collège, la pédagogie de la motivation
vient de faire un grand pas en avant !
Une nouvelle colonne apparaît : le rang !
Oui
vous avez bien lu,
on vient d'y réintroduire ce tue-l'amour de l'apprendre qu'est le classement !
A l'heure où toutes les études démontrent qu'il faut travailler sur le coopératif, l'estime de soi, le rapport au savoir et à l'école,
dans un cadre ferme mais bienveillant,
retour à la case XIXème siècle de la méritocratie.
Sur la foi de ce discours absolument insupportable
qui consiste à revenir aux vieilles valeurs d'antan
sous prétexte que soi-disant c'était mieux avant
(comprenez quand les enfants du prolétariat et leurs familles avaient la sagesse de se contenter du certificat d'étude)
on classe les enfants, on sanctionne les plus en difficulté par un "avertissement travail"
et à titre d'aide
on prévoit des systèmes d'exclusion qui ne disent pas leur nom
qu'enfin dans les classes on puisse rester entre gens de bonne compagnie
à transmettre le savoir
en une sorte de révélation mystique
à ceux qui le méritent VRAIMENT.

Douceur de l'estime de soie

Ce fut une dure semaine
des journées de tourment.
Mais je savais que c'était le bon chemin
parce que
pour la première fois depuis longtemps,
les nuits étaient paisibles,
et le sommeil profond,
d'une traite,
les matins de conscience éveillée.
Conscience de cette empathie
parfois facile qui nous permet d'avoir l'écoute active et la parole sobre et juste,
parfois envahissante, quand on est suffoquée par l'émotion des autres
parfois totalement fermée, incapable de se mettre à la place de ceux qui reçoivent nos actes et nos paroles.
Conscience des blessures qu'on leur inflige,
par abus de pouvoir
des mots,
sans le vouloir, sans malveillance
juste parce qu'on est soi-même tellement attaquée
tellement troublée
l'estime de soi mise à mal
qu'on se réassure dans l'urgence avec des conduites inadéquates, des mots en prise directe sur nos affects.
Pas bon ça.
pas bon pour les autres, et pas bon pour nous.
Conscience que c'est pour ça qu'on n'en dort plus : parce qu'on sait qu'on a dérapé, et qu'on a bien du mal à l'admettre.
Conscience qu'il y a des gens qui nous estiment assez pour nous le dire, en convenir, nous aimer comme nous sommes.
L'entendre.
Comprendre, que
s'ils nous aiment, avec toutes nos failles
c'est qu'elles nous rendent humaine, et attachante,
autant que nos qualités
et que donc
on peut s'aimer
aussi.
Pleurer, même au mauvais moment, quand on voudrait être forte.
Prendre du temps
de l'espace
trier :
refuser de se laisser atteindre par les agissements de ceux qui se soulagent sur nous de leurs propres blessures (c'est pas gagné),
ne rien lâcher sur l'essentiel (ça ça va),
mais faire en sorte qu'il n'y ait pas de dommages collatéraux (va falloir bosser ...).
Et
en attendant
réparer,
autant que faire se peut,
en admettant ses erreurs, en le disant.
Être capable de se pardonner à soi-même,
le plus dur quand on voudrait tellement être parfait.
Sans s'autoflageller non plus.
Et là
profiter du week-end.