dimanche 25 novembre 2012

Ciné dimanche

J'aime le dimanche tranquille
qui s'étire de petits riens en petits gestes
le linge
un crumble aux poires pour l'anniversaire d'un copain de mon fils
éplucher des châtaignes pour la crème de marrons
préparer une séance de classe sans urgence
faire briller la cuisine
passer la tondeuse pour venir à bout des tonnes de feuilles mortes sur la pelouse

un dimanche
qui ne connaît pas d'heure
où je déjeune à l'heure du goûter
et je fais face à la nuit noire de dix-sept heures
en m'attardant sous la douche avant d'aller au cinéma

aujourd'hui j'ai vu ça



 j'ai adoré
et ce n'est pas juste à cause que Justin Timberlake ne fait pas mal aux yeux.
En vrai
je suis dingue de Clint Eastwood,
ici en recruteur de base-ball vieillissant
et maladroit avec sa fille.

J'ai beaucoup pensé à mon père.

Mais c'est surtout son traitement des personnages
y compris des personnages féminins
qu'il me touche.

Il  y a quelques jours
 j'étais  tombée sur un film
à la télé
"Invictus".
Les premiers pas à la présidence de Nelson Mandela
et le chemin des Springboks
en parallèle,
vers la victoire.

J'avais failli éteindre,
le sujet ne me branchait pas trop.
Mais je suis restée en haleine jusqu'au bout
très émue même.
En regardant le générique de fin
j'ai vu que c'était un film d'Eastwood
et ça ne m'a pas étonnée.

Quelque soit le sujet
il le traite d'une façon particulière
bien à lui
qui fait que ce soir,
je me suis sentie prise d'une passion soudaine pour le base-ball
auquel je ne comprends rien en principe.

Le personnage de sa fille,
la difficulté de leurs rapports,
l'humour
la pudeur et le caractère
tout m'a plu.

Bonus track : la chanson fétiche du personnage
j'ai failli pleurer avec lui quand il la fredonne sur la tombe de sa femme.



Sinon
je pars en formation à Bordeaux mardi soir
- coucou ma cousine -
et je suis contente de ne pas partir lundi
vu qu'il y a Kill Bill volume 2
sur W9
mais à 23h50...
Je sens comme je vais être fraîche le reste de la semaine.

Unfair

A la lecture de ce courriel
je me suis sentie terriblement atteinte.
Toute petite.
Misérable.

Une situation mal interprétée
une accusation injuste
il a balancé en quelques lignes
- sous le coup de l'émotion très certainement -
ce qu'il pense vraiment de moi
un rappel à l'ordre
accompagnés de ces sous-entendus terribles qui viennent te questionner encore longtemps après.

En écrivant que c'était le dernier mail
il m'a aussi
en quelque sorte
interdit de répondre.

A vrai dire,
répondre,
je n'en avais plus tellement envie
puisqu'il n'entendait pas ce que j'écrivais.
Il était resté campé sur un malentendu
et je sentais bien que polémiquer plus loin ne changerait rien.

Embrumée par un coup de froid
j'étais en mode cerveau lent
je suis partie nauséeuse
et bien sûr
j'ai beugné ma voiture contre un poteau de cette école où je n'étais jamais venue avant.

Le choc m'a réveillée
quelques larmes ont coulé,
j'ai décidé d'écrire quand même
mais sans répondre.

Je me suis limitée à trois phrases :
- une pour dire la blessure
- une pour dire que j'avais entendu ce qu'il voulait dire
- une pour le rassurer.

Parce que c'est cela qui m'affecte le plus :
la peur que je peux inspirer.




A part ça
c'est vachement dur de chanter le nez bouché
j'espère que ce sera fini la semaine prochaine pour les premiers concerts.

Et j'aime
cette année
avoir des récréations,
bien que la photo surex,
ne rende pas justice à l'ambiance.




jeudi 22 novembre 2012

mardi 20 novembre 2012

lundi 19 novembre 2012

dimanche 18 novembre 2012

Ni pour, ni contre, bien au contraire

Ce matin
mes fils m'ont demandé si je suis pour ou contre le mariage gay.
Franchement
je n'en ai rien à foutre.
Mon point de vue est assez pragmatique :
les couples de même sexe existent
et ils sont de plus en plus nombreux à avoir des enfants.
La question n'est donc plus de savoir si c'est bien ou mal.
C'est une réalité, et il faut que la loi en tienne compte,
surtout dans l'éventualité où le parent biologique disparaît
et que l'autre risque de ne plus avoir le droit de finir de l'élever.
Point barre.
Comme toujours, c'est la réalité sociale qui devance l'action législative.
Comme pour la contraception, comme pour l'IVG.
Chaque fois qu'il y a eu une loi de ce type
les oiseaux de mauvais augure ont prédit bien du malheur et l'amplification des phénomènes.

Maintenant
je me fais deux réflexions :
la première c'est que si vraiment les mœurs sexuelles étaient héréditaires -la vieille crainte de créer une génération de gays -, il n'y aurait que des hétéros. Ben oui, les homos sont jusqu'à maintenant quasiment tous enfants d'hétéro non ?
la deuxième c'est que je m'interroge sur la question de la fondation d'une famille par des homos, alors qu'on ne se pose jamais la question pour les hétéros. Franchement, depuis dix ans que j'enseigne, j'en ai vu passer des familles J't'embrouille et des lignées de Tuyaux de poêle, où les enfants ne sont pas forcément désirés, élevés à la va comme je te pousse, négligés, maltraités, voire tripotés en vertu du droit de cuissage des papas sur les petites filles.
Et ça, franchement, la violence intrafamiliale, les parents pas finis, ou dans un autre registre les familles à non-dit plus lourds que des chaînes de galériens, ça m'inquiète largement plus que de savoir comment sera élevé un enfant avec deux papas ou deux mamans.

Eux, au moins, on ne risque pas de leur faire croire des conneries sur leur origine
et si en plus ça permet de faire adopter un peu plus de gamins qui n'ont pas tiré la chance
pourquoi ça ne serait pas tant mieux ?



Mecano - Une Femme Avec Une Femme par cavapanon

samedi 17 novembre 2012

Baloche

L'affiche n'est pas sexy
mais le groupe est super
et donc le bal sera chouette.
A ce soir ! 


jeudi 15 novembre 2012

Short night



Courte nuit
J'allume la télé

Pulp fiction
puis Kill Bill

Je craque
je regarde....

C'est bientôt le temps de la Noël

Attention !
Erreur !
Le concert de Morogues (18) est à 15h30 et non 16h00 .... 


Les choses simples

C'est la salle d'arts plastiques de l'école qui nous accueille.
Tout est petit
c'est une école de cycle 2 uniquement.
Il faisait si beau
on a laissé la porte ouverte.
Mais je crois qu'on va se peler cet hiver
il y a très peu de lumière naturelle.

Une petite joie très simple quand on est itinérant :
laisser mon sac le soir
parce que j'y retourne demain matin.


Plateau repas

Déjà pratiqué au printemps
c'est mon endroit préféré pour pique-niquer
une fois passé le tapis de feuilles mortes
on grimpe le petit escalier.
Devant les cotonéasters en haut à gauche,
il y a un petit banc de pierre moussu
au soleil.
Aujourd'hui
quand j'ai eu terminé
un monsieur m'a proposé un café.
Dommage, je n'avais plus le temps.
Une prochaine fois peut-être.



Retour sur le plateau

Ce matin
j'ai pensé
partir à 7h30
pour 1h15 de route
c'est pas humain.

Mais l'air était doux
le temps magnifique
et même si je sais que, dans quelques semaines, ce sera nuit noire
j'ai profité de la route jusqu'au plateau
encore paré de ses couleurs d'automne
quand plus bas la plaine a viré au brun, juste avant l'effeuillage en noir et blanc.

J'éprouvais cette petite joie intérieure qui te fait prendre le sillage pelucheux des avions pour des étoiles filantes en plein jour.

Pour une fois,
je n'étais pas en retard.
Et puis cette année
c'est différent
je monte pour 3 heures de rang.


Alors je me suis octroyée une petite pause.


 C'est vrai ça
je suis souvent dans la voiture
je vois comme c'est beau
les chemins creux m'appellent
mais je n'ai jamais le temps.

Là je suis sortie
pour sentir et pour regarder.


L'air plus frais m'a sauté au visage
l'odeur d'herbe et de feuille
et ce silence bruissant de la forêt vivante
juste un moment
je me suis sentie à ma place là
entre ciel et terre
comme suspendue dans l'infini du présent
un temps de grace
rien avant
rien après.


 Puis je suis repartie vers l'école.

lundi 12 novembre 2012

Un lundi ordinaire

- Mais quelle vie tu as  ! me dit Evelyne
qui m'a vue débarquer avec mes deux sacs,
au grand soulagement de mes neuf élèves déposés là par leurs parents.
Tu as mangé au moins ?
- Oui, oui, j'ai déjeuné chez moi en passant.
Mais c'est vrai que c'est tendu ;
j' ai choisi de m'asseoir au calme dans la cuisine
plutôt que d'arriver en avance pour les photocopies.
C'est l'inconvénient des jours de rentrée,
très peu de stock.
Heureusement, l'école d'accueil du regroupement a encore une EVS,
une rareté
et efficace en plus.
La salle de classe
c'est la salle des fêtes, affrétée par la mairie
et qui donne sur la cour de l'école.
Comme ça, je ne suis pas toute seule.
- Sache que, quoi qu'il arrive, tu peux compter sur moi le lundi si tu es en retard : je resterai dans la cour pour t'attendre.

J'ai bien fait de choisir cette école.





dimanche 11 novembre 2012

Avant-première

Au moment d'entamer notre tournée de Noël
huit concerts cette année
du 25 novembre au 22 décembre
Frédéric nous prépare un nouveau répertoire
avec des complaintes, des trucs bien déchirants
qui te tirent des larmes et t'arrachent les tripes.

Comme ça
on continuera à chanter en groupe dans des églises
mais pas seulement pour la nativité.

Un petit échantillon
enregistré à l'arrache
juste comme ça.

 
(Photo de mon chemin de Saint Jacques
un Christ de bois qui avait l'air de me regarder vraiment)

Le samedi c'est yummy, et le dimanche aussi # 14

La vie c'est yummy quand il y a de la lumière 


Mais la vie peut être aussi yummy 
quand il fait nuit
et que les cygnes ne sont pas endormis


La vie c'est yummy quand on croise un regard


et quand on pousse la porte cochère


parce qu'on sait que ce sera joli derrière


 la vie c'est yummy
quand on part
ne rien faire d'autre qu'aller le nez au vent
aller comme il nous porte
revoir des visages amis
discuter jusqu'à point d'heure
se découvrir une nièce inconnue de 30 ans
et se sentir en accordailles

et puis rentrer
juste à temps
pour faire la bonne mère


la vie c'est yummy
quand je prépare du thé
pour la tasse spéciale
(merci PimJ, pour ce cadeau aussi approprié qu'inattendu...)


Averse soudaine sur le grand pont près d'Atake

En vadrouille vers l'Alsace via Paris
j'ai posé ma valise en consigne
le temps d'aller voir des copines.
Comme je n'avais pas pu acheter de billets coupe-file pour l'exposition Hopper
qu'apparemment tout Paris avait décidé d'aller voir le jour où j'étais là
je me suis rabattue sur la Pinacothèque
dans le quartier de la Madeleine.
Double exposition Van Gogh "Rêves de Japon" et Hiroschige, maître de l'estampe
en réalité largement plus connu au Japon qu'Hokusai.
En fait, Van Gogh, comme beaucoup de peintres montmartrois, s'est largement inspiré de l'art de l'estampe dit Ukiyo-e
dont il avait toute une collection.
Non, ce n'est pas un jeu de carte mangatesque colorisé pour la télé
mais la représentation d'un "monde flottant" inspiré du nô et du kabuki,
construit cependant sur les règles de la perspective à l'occidentale.
L'utilisation des points et lignes de fuites,
les échappées d'une pièce vers une autre,
l'exagération de la règle qui veut que les éléments proches paraissent plus grands
tout cela fait plonger le regard dans l'image
invitent à emprunter le sentier
à s'engager dans le voyage de Tokaido à Edo.

 Au début, Vincent en a copié quelques unes,
puis il a créé des variations à partir d'interprétations chromatiques,
avant de trouver la voie d'une libre inspiration totalement assumée
que l'on retrouve dans le tortueux des arbres,


l'apparition de petits personnages dans la lumière dorée,
l'atmosphère limpide, les gais aplats de couleur, la montagne tourmentée qui surplombe des blés couchés, un champ fleuri...





Ce qui m'a le plus touchée dans cette expo,
ce sont les tableaux réalisés à l'asile de St Rémy, où il avait demandé à être interné.
La richesse profonde des bleus et des verts,
les vergers fleuris sont comme les lanternes de ce Japon fantasmé qu'il croyait voir dans le Midi : lumineuses, fortes et si fragiles à la fois.
Pour moi, les œuvres de ce type,
qui était tout sauf zen,
reflètent une sérénité à laquelle il aspirait peut-être,
mais sans jamais l'atteindre
sauf dans ce Japon réinterprété
sans l'avoir jamais vu.

 Hiroschige non plus n'avait jamais vu la plupart des scènes qu'il peignait, et pourtant je me suis sentie projetée dans certaines images.





A cause de l'eau déjà, sous toutes ses formes,
le lisse de la mer au crépuscule,
la cascade droite comme la dignité,
les griffes des vagues tumultueuses quand elles s'agrippent aux lambeaux du ciel,













la pluie qui tombe drue sur les érables rougis ou les cerisiers en fleurs, la neige...


 Surtout la neige calme et épaisse à étouffer le bruit des pas.



Le vent qui fait ondoyer les étendards et courir les voyageurs surpris par les bourrasques.
Tous les éléments naturels en fait. 


L'exposition se tient jusqu'au 17 mars 2013
Photos : différentes sources - internet

Le jour des morts

J'avais dit
je veux bien me déplacer pour les vivants
mais pas pour les morts.

Finalement
j'y suis allée
au cimetière de Vornay
parce que ça lui aurait fait plaisir.
Deux heures de route
sous une pluie battante
à sillonner ce Berry si plat, si droit.

Une fois arrivée
le ciel s'est fait plus serein.
J'ai un peu jardiné
discuté avec lui, donné des nouvelles des enfants
pensé que c'est un peu ridicule de parler à une urne glissée dans un caveau
regardé les quatre noms en lettres d'or sur le marbre.
Puis je me suis souvenue que,
quand nous venions autrefois,
il parcourait les allées dont il connaissait presque chaque résident.

Puisque le ciel était toujours clément
moi aussi je me suis promenée
en réalisant qu'une partie de cette mémoire est partie avec lui.
J'avais posé beaucoup de questions
mais ce n'était pas encore assez.
Alors je suis retournée à la voiture et j'ai commencé à noter des noms, des souvenirs, des questions.

L'oncle Louis Rousseau, le frère de mon grand-père, marié à Germaine Massonat, la sœur de  ma grand-mère, le même jour que mes grands-parents. Sur la pierre, sous la mousse, on peut encore lire "assassiné par les nazis". L'oncle Louis est mort trois jours avant l'arrivée des russes à Gusen-Mauthausen en Autriche. Cheminot, résistant communiste, il n'avait pas eu la chance de mon grand-père, récupéré de justesse à Compiègne par la SNCF, qui l'avait envoyé ensuite en zone libre.
Quelques temps après, mon grand-père Michel, dit Gaston, est venu avec son vélo jusqu'à la ligne de démarcation, pour signer les papiers d'engagement de mon père, encore mineur.
Matelot fourrier dans la marine, il disait qu'après les arrestations, avec son frère dans le maquis, c'est cet engagement qui lui avait sauvé la vie.
A la libération, Gaston a eu dans la ligne de mire de son fusil de chasse le type qu'il pensait signataire de leur dénonciation. C'est qu'en 1945, il y en a eu un paquet, des accidents de chasse. Mais au dernier moment, il a renoncé, parce qu'il s'est dit "et si ce n'est pas lui ?".

Un peu plus loin, j'ai retrouvé la tombe d'Albertine Rousseau, la tante Titine, sœur de mon grand-père, et de son mari Henri Jacquet. Tous les deux détestaient mon père. Ma cousine pense que c'est à cause de ses bêtises d'adulte, mais je me suis souvenue que ça remontait à bien plus loin que ça. A quatre ans, mon père qui savait déjà lire et écrire, était dans la classe de l'oncle Henri, instituteur de son état, qui prenait plaisir à l'humilier quotidiennement.
Derrière leur pierre, il y avait une autre tombe, très ancienne, marquée du double nom "Rousseau-Jacquet". Je me suis demandée pourquoi.
Continuant mon chemin, je me suis arrêtée devant la tombe de mon arrière grand-père Gervais Rousseau, et de sa femme, Mélanie Jay. Le nom d'Aimé Paris, 1921-1925, m'a sauté aux yeux. Pourquoi cet enfant, avec un nom différent, était-il enterré là ?

J'en étais là de mes cogitations,
quand un couple est arrivé.
Le monsieur m'a demandé si j'avais besoin d'aide.
C'est un conseiller municipal de la commune, passionné de généalogie.
En discutant avec lui, l'histoire a fait écho dans ma mémoire : Aimé était le fils de la tante Olga, une sœur de mon grand-père, qui tenait un café. Depuis tout petit, il finissait les verres des clients.
Il est mort d'alcoolisme à 4 ans,
et je suppose que c'est à la mort de ses grands-parents qu'il a été placé dans le même caveau.

Quand je suis rentrée chez moi le soir
monsieur Fontaine m'avait envoyé l'arbre généalogique des Rousseau.
Ensuite il a ajouté celui d'une autre famille homonyme.
J'ai alors compris que les Jacquet étaient en fait issus de cette autre famille Rousseau,
et que le père de l'oncle Henri était en fait marié à une sœur de ma grand-mère.

Je me suis dit que la prochaine fois que je me déplacerai pour les morts
j'irai aussi à la mairie consulter les registres pour en savoir plus.
Je me lance dans la psycho-généalogie.
Parce que, si ça se trouve
ce sont les morts qui nous tiennent vivants.


C'est drôle
mais je me suis rendue compte
que j'habite près du chemin de St Jacques
Embraud est sur le chemin de St Jacques
Vornay est sur le chemin de St Jacques
et Osmery, d'où venait mon arrière-grand-père avant d'arriver à Vornay
est aussi sur cette même voie de Vézelay.

Holly days

Merci à Jack pour le dessin.
Merci à Nath pour le thé, le cinoche, le dîner.
Merci à Cédille d'avoir été là aussi.

Nous n'existons que sur les lèvres de nos amis (Virginia Woolf).

vendredi 2 novembre 2012

Baby you can drive my car

ça y est
je l'ai !
Depuis mercredi.

Pour le principe de réalité
ce n'est qu'un utilitaire (bien) amélioré.

Pour le fun
ma dernière voiture neuve
c'était en 2000, et je la conduisais encore il y a trois jours.
Alors j'apprécie ce luxe que je n'étais pas sûre de pouvoir m'autoriser.

J'ai opté pour le Berlingo finalement.
Volkswagen ne s'est aligné ni pour le prix, ni pour les 4 pneus neige avec leur jante, ni pour le GPS...
La consommation et la lourdeur du Caddy m'avaient déjà un peu refroidie.
Le commercial de Renault n'a pas été assez disponible
et la Kangoo, bien qu'un peu mieux équipée à l'intérieur, et moins chère aussi
ne m'a pas convaincue.

J'ai renoncé à la reprise de ma vénérable (et adorée) Golf Break, vouée à la casse contre une ristourne de 1000 euros. Même avec 324 000 km au compteur, elle tourne encore rond et démarre au quart de tour par -15... La semaine dernière, sur la route, je me disais que ce n'était pas cool de la jeter.
Finalement, je la cède, pour la même somme, à un type économiquement faible qui en avait grandement besoin.
J'aurais peut-être pu en tirer quelques centaines d'euros de plus sur le Bon coin
mais je n'en avais pas envie.
Je suis contente.

Il ne me reste plus qu'à l'équiper pour les nuitées en mode free camp !


jeudi 1 novembre 2012

Coup de pouce

 J'ai pas trop bien compris comment ça marche
juste que ce serait cool de voter pour elle
et sa boutique de couture
et aussi de faire de la retape sur FB pour que d'autres lui offrent aussi leur voix.
Deadline le 8 novembre,
un seul vote par personne...
cliquez là  Grignotte 
merci pour elle !

 Tremplin des créateurs