mercredi 29 janvier 2014

Salade russe # 5

Cette fille,
c'est du soleil dans ma maison.


Bon,
le début de discussion sur les rôles respectifs de l'homme et de la femme dans la famille m'a un peu laissée,
comment dire ,
hum,
perplexe...
Mais je l'adore.
Et j'aime avoir une fille chez moi.

Ah qu'c'est triste !

J'ai bien répondu à toutes ses questions,
et il ne m'a coincée sur aucune :
- vous fumez ?
- non
- vous avez du diabète ?
- non
- du cholestérol ?
- non
- vous prenez des médicaments ?
- non
- vous avez mal aux jambes ?
non
et touci touça...

Puis je suis montée sur un genre de podium, pour me faire tripoter les jambes.
Je m'étais pas épilé pour rien déjà.

- Oh là là ! Vous appelez ça des petites varicosités ? Vous auriez dû venir bien avant ...
A partir de là, je l'ai entendu comme dans du coton :
ouateouateouateouate ... maladie héréditaire .... ouateouateouateouate ...gros traitement......ouateouateouateouate ...mal.....ouateouateouateouate ...bas à varices, on en fait de très jolis vous savez ....ouateouateouateouate ...même l'été...ouateouateouateouate

Pas besoin de préciser qu'en ressortant, j'ai eu besoin d'un petit remontant.
Ça tombait bien, il n'y avait personne chez le coiffeur.
Une fois la tête dans le lavabo, toute déconfite, m'est revenue cette chanson,
entendue à la joute chantée de samedi :




Photo envoyée par Evelyne de Trad'amuse
Bon
finalement
le bilan :
- j'ai encore mes deux jambes ;
- pas d'opération ;
- j'aurai pu venir 5 ans plus tard...
And, the cherry on the cake,
je suis en jachère,
tellement sur pause que,
les bas, personne ne les remarquera !

mardi 28 janvier 2014

Where have all the singers gone ?

Pete Seeger est mort hier.
La radio sur laquelle j'ai entendu l'info n'a retenu que l'auteur de la version originale de "Si j'avais un marteau..."
La honte....




















lundi 27 janvier 2014

Syntaxe

Avant

Après

Trousse d'un élève angolais.
Bonne production d'écrit non ?

Et d'dans !

Trois heures de route.
La Sologne, le pays de Gaston Couté.
La radio, bon signe, j'entends ça :


LA DERNIERE BOUTEILLE BERNARD LAVILLIERS par criolla123

Un stage de rondes à danser bretonnes, avec Roland Guillou,
un de ces deux Roland là :


Le soir, dîner tiré du sac,
enfin surtout du sac des autres...
puis
 joute chantée.


J'étais surtout venue pour ça,
j'en n'avais jamais vue.
Deux équipes qui s'affrontent, c'est drôle, brillant.
Les chanteurs, c'est pas n'importe qui.

Allez, je retombe amoureuse !
Ah non, pas ce soir ma fille, tu es encore dans ton année d'abstinence, souviens-toi ...
N'empêche que,
après dix mois de réflexion,
en réfléchissant à ce qui fait battre mon cœur,
la barre est désormais placée très haut :
fumeurs - pas danseur - pas chanteur - pas marcheur
s'abstenir...
(adeptes du futur proche tambien)

Charles Quimbert

Roland Brou et Eric Courville

Catherine Perrier, The one....

Pour la nuit, la très active et très accueillante association Trad'amuse
m'a trouvé un hébergement du tonnerre,
chez un couple de maires...
Le seul de France...
Ils se sont rencontrés en cours de mandat.
Fin de soirée délicieuse en bonne compagnie.
Trois heures de route retour, sans ennui.

lundi 20 janvier 2014

De liens en aiguille...

Ça vous dit quelque chose ?



dimanche 19 janvier 2014

Week-end plus size # 4

C'était à la fin du bal,
je regardais les derniers pieds qui tournaient sur le parquet.
Et je me disais que j'avais passé une bonne soirée.
Bonne compagnie.
Bons danseurs.
Bon public.

C'est la deuxième fois qu'on me demande de chanter ici.
En  vertu du principe qui veut que nul ne soit prophète en son pays,
ça faisait une paire d'années que je ne le demandais plus
vu que j'en avais marre de me prendre des vents.
Je préfère d'habitude chanter sous d'autres cieux,
en terre bourbonnaise ou berrichonne,
plus hospitalières à la chanteuse a capella.
Mais je viens toujours danser quand je peux,
et là, on m'a demandé gentiment,
j'avais envie,
et j'ai goûté, une fois de plus,
à cet échange d'énergie entre le chant et la danse.
J'ai aimé le son des pieds sur ma voix,
j'ai aimé leur effort dans les chants à répondre,
j'ai aimé tenter la valse à cinq temps que Patrick Bouffard m'a coachée.
J'ai aimé que Chantal me propose de chanter un rond avec moi la prochaine fois.
Franchement,
je préfère toujours chanter seule, être autonome,
interpréter l'histoire comme je la vois dans ma tête.
Mais là,
ça m'a semblé un partage évident. J'ai dit oui, et aujourd'hui, je lui ai envoyé le morceau.

Deux touts petits bémols,
qui ne m'ont pas fait bouder mon plaisir,
le premier pas sexy : en attendant la fin de mon implant,
ma dent me manque vraiment, mais alors vraiment, pour chanter...
Et le deuxième pas souriant : une femme qui est venue me dire sur un ton peu amène, que les chansons étaient vachement sexistes... ben oui, ça parle de cul.
Le sexe est-il sexiste ? Maintenant je m'interroge. C'est malin !



Couchée à 2 heures donc
- quand je pense que MA résolution pour 2014 c'était de me coucher plus tôt, même le week-end,
je ne suis pas sur la pente ascendante -
je suis partie tôt ce matin pour tester un nouveau créneau de piscine,
calé avant l'ouverture au public.
Le créneau ... senior...
Ouai m'sieurs-dames, vous avez bien lu.
Ça commence à 50 ans,
et je me suis dit, il faut bien avoir quelques compensations à avoir basculé de l'autre côté, non ?
Comme une piscine privée par exemple.
Mais ce n'était pas franchement le cas. Il y avait beaucoup de monde, et que des vieux en plus.
Des vieux comme moi, et plus si affinités.

Cependant, c'est un créneau qui présente des avantages :
- on a toute la journée devant soi en sortant ;
- il n'y a que des nageurs, pas de plongeons intempestifs ;
- je peux prendre mon temps en sortant, parce que la piscine ne ferme pas juste après mon shampoing.
Bon bilan.


"- C'est quand la date limite pour ton TPE (aka Travaux soit-disant personnels pas tellement encadrés qui comptent pour le bac) ?
- Chai pas ... Y nous ont pas vraiment dit...
- Mais vous avez terminé ?
- Pfff, on a pris un sujet beaucoup trop dur. Il y a des filles en SES comme nous, qui ont les fonds marins, le pop art, les accros au téléphone. Mais nous on a Monnaie, banque et crise...
- Ah, mais c'est un bon sujet ça pour une section éco.
- Ouai, mais c'est trop difficile.
- Bah, du moment que vous n'avez pas fait 1. la monnaie/2. les banques/3. la crise..
- Euh, ben si, c'est ce qu'on a fait... Les profs ont dit que c'était bon.
- Mais c'est n'importe quoi. Quand on parle d'un bateau, on ne fait pas le ba et le teau. Ok, tu reviens avec la date exacte, et vos trois parties sur une clé USB, on travaille ensemble dessus, il vous restera à faire la note de synthèse, la biblio et la préparation de la soutenance."
Donc, cet aprèm, je m'y suis collée avec lui.
Sur sa partie, je dis pas ça parce que c'est la chair de ma chair, mais ça allait encore.
Après j'ai lu la partie du copain, sur laquelle, en passant la souris, apparaissent tous les liens wikipédia...
Et les meilleurs morceaux pour la fin, même pas en français d'France ou alors traduits d'une notice Ikea par Google Translator...
Les toutes premières banques apparut 3000 ans avant J.-C. les premiers prêt, placement fut en Mésopotamie. (...)
Tout d’abord une économique est événement brutal de la situation économique. Le secteur peut concerner une étendue d’une seule région pendant une période rapide, jusqu’à l’économie mondiale pendant quelques années. (...)
La crise des Subprimes est un impact sur le domaine immobilier à risques qui touche les Etats-Unis en à partir de juillet 2007.Après cela va devenir une crise financière de 2007 à 2011, ainsi le krach de 2008, ces sont les deux étapes d’une crise financière qui après donnera une récession touchant toute l’économie mondiale. (...)
Ici les prêteurs vont en quelque sorte donner des taux d’intérêts moins préférentiels qui vont être plus accessibles pour des gens venant d’un milieu modeste qui eux vont avoir des charges assez faibles pour le démarrage du coup après les acheteurs ont accès à leur maison. (...)
Du coup les gens qui ont empruntés doivent rembourser au plus vite leur prêts mais les charges de remboursements augmentent au fil du temps du coup ils ne peuvent plus remboursés et voilà comment les établissements ayant prêtés cet argent vont se retrouvés en difficulté ce qui va créer la crise et cela va donner la perte des biens des emprunteurs.

Bon ben du coup
on a refait le plan
et il est bien calé sur la création de la monnaie par le crédit et ses conséquences en termes de dettes publiques et privées
ça c'est fait
du coup
je vais avoir des soirées chargées cette semaine
surtout que
du coup
j'ai pas du tout terminé mon boulot...

Un petit tour sur la terre !

Hier, j'étais au marché,
et mon boucher préféré,
qui nous adressait ses vœux,
a ajouté,
à la place du sempiternel "et surtout la santé !"
"moi je dis : et qu'on ait la paix dans le monde !"

"Ben dis-donc, tu veux participer au concours de Miss France ou quoi ?"
"Non, mais s'il y a la guerre quelque part, ça va bien finir par venir chez nous et nous tomber sur la gueule, non ?"
Mon boucher, ne fait pas seulement le meilleur jambon au monde (et aussi le boudin aux châtaignes),
il est aussi un grand philosophe.

C'est pourquoi,
si vous êtes un lecteur creusois,
en raccord avec la hauteur de vue de Patrice (mon boucher, vous suivez ?),
je vous conseille l'expo qui se tient jusqu'au 1er février,
à partir des photos de Gaëlle Kowalski et Fabien Petitpré.

Ce sont eux  (sans la cravate) 


De janvier 2006 à mai 2009, 
ils ont effectué un tour du monde, 
sans chichis ni pompons
qui les a conduits aux Amériques en passant par le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Asie.


vitrine de l'expo

L'expo reprend quelques unes des centaines de photos prises pendant ce périple.
Des photos argentiques, qui ne s'étaient révélées qu'à leur retour,
une fois triées les pellicules abîmées et inexploitables.
Un seul objectif,
ce qui veut dire pas de grand angle, et pas de zoom non plus.
Pour les portraits, il fallait vraiment s'approcher au plus près de leurs interlocuteurs.

vitrine de l'expo

L'expo, ce sont les quelques vitrines que je vous montre ici, mais surtout les tirages sélectionnés, 
qui fait une évidence, je crois,
de l'essence de notre monde : 
à la fois nos différences
de vie
de richesse
de culture
de milieu
et à la fois ce qui nous traverse tous
la concentration sur un travail
la complicité d'un regard
le sourire comme une main tendue...



Ils sont partis avec peu, 
ils ont reçu beaucoup,
ils ont donné aussi.
J'aime le concept,
parce que j'apprécie assez peu les stratégies qui consistent à partir sans rien,
en comptant sur la gentillesse, 
à laquelle je crois, of course,
mais que je trouve un peu indécente 
venant d'occidentaux qui pensent certainement honorer leurs hôtes de leur passage,
surtout dans des familles qui donnent tout,
alors qu'elles n'ont rien,
et qui mettent sur la table, 
la nourriture de tout un mois...

Pour Gaëlle et Fabien,
la médiation, ce fut un spectacle,
puisque c'est ce qu'ils savent faire.
Avec une marionnette.

C'était un échange,
un don parfois,
ou un moyen d'assurer leur subsistance,
en se procurant les quelques revenus qui leur permettaient de se nourrir comme les locaux.
Ce fut aussi l'occasion,
pour certains spectateurs,
d'avoir la fierté de pouvoir se payer un spectacle avec une piécette.

Avant chaque représentation, ils trouvaient quelqu'un qui pouvait traduire le pitch
et le raconter au public dans la langue locale, 
en aménageant quelques adaptations touchantes,
comme les palmiers remplacés par la neige, pour l'exotisme...
Dans un cahier
 chaque conteur volontaire a laissé une trace de sa langue,
et c'est un témoignage précieux,
quand on sait que certaines d'entre elles sont en train de disparaître...


vitrine de l'expo
Ces trois années loin de chez eux, 
à découvrir la vie des autres,
à plonger leur regard dans l'universalité et la diversité du Cœur des hommes,
avaient déjà donné lieu à la publication d'un livre éponyme,
édité quasiment sans retouche,
à partir de leurs notes de voyage.
J'ai toujours ce livre dans ma table de chevet, et j'aime bien en relire des passages
quand une grande envie de voyage et de partage m'agrippe.


vitrine de l'expo
On peut emprunter l'ouvrage à la médiathèque, et
si on n'est pas Creusois,
le commander là,
sur le site de leur association Art-Terre.

A ce propos, sachez que l'expo se déplace, et que Gaëlle et Fabien aussi,
si vous avez un projet autour de la différence, de la diversité, et de la promotion de la paix.

jeudi 16 janvier 2014

Merci Barbara...


Edit du 19 janvier : voilà, c'est réparé ! En fait, j'ai toujours un problème avec les photos prises via l'I-pad....
La bague est non seulement originale et jolie, mais elle est aussi réglable, et ça, c'est bien pratique.

mercredi 15 janvier 2014

La moufle

Je viens de travailler sur un album (vocabulaire de l'hiver, animaux, valeurs du g)
pour lequel je n'ai pas trouvé de matériel sur internet.
Je publie donc les illustrations scannées, d'où j'ai supprimé l'écrit,
ainsi que le texte, et un dico.
J'ai aussi utilisé une vidéo réalisée par un collègue avec ses maternelles.
L'intérêt pour mes allophones c'est que d'une part c'est allégé en mots,
et que, d'autre part, ce sont des voix d'enfants, un peu zozotantes,
ce qui en fait un doc authentique intéressant pour la compréhension de l'oral.

Ce n'est pas un blog pro,
donc,
si vous voulez les supports originaux pour les exploiter vous-mêmes (images en jpg et texte sous open office),
il faut m'écrire un courriel
et je vous les envoie.






La moufle pour blog par ecolematvarennes

dimanche 12 janvier 2014

Week-end plus size # 3

Il est fort en câlins.
Il a de grands bras rassurants.
Il sait rester immobile et silencieux quand je me colle contre lui.
Je sens mon cœur battre contre sa peau, ça résonne un peu même, parfois.
J'aime ses courbes douces, qui arrondissent sa silhouette. Ces rondeurs me rassurent,
et quand je m'y blottis, il me communique un peu de sa force.
Je me sens traversée d'énergie et de chaleur, même dans le froid le plus glacial.
Son cœur ne gèle jamais, il est toujours prêt à aimer, il ne se dérobe pas à mes caresses, quand je tends la main vers lui,
et
dès qu'il me voit,
il m'invite.
Si je tourne un peu la tête; j'appuie ma joue contre son torse.
Mais souvent aussi c'est mon front que je pose, et j'ai le nez dans ses poils.
C'est doux et ça sent bon. Des notes chyprées, enveloppantes, presque épicées.
Un parfum de bois et de mousse.

Mais assez parlé de mon arbre.

Je voulais juste consigner ici,
pour en garder la trace,
le souvenir de cette journée toute simple,
où je me suis levée tôt pour écluser le repassage et cuisiner un repas du dimanche,
et où mes fils ont pris en charge le ménage pendant que je courais les bois dans ce soleil rasant d'hiver qui rend tout plus joli.
J'étais sortie prendre l'air un quart d'heure,
je suis revenue deux heures plus tard,
après avoir expérimenté un nouvel itinéraire.
Pas d'appareil photo,
pas de portable
hum et pas d'eau non plus,
mais ça va, on survit.
Quand je suis revenue, le sol était sec, les chaises encore retournées, les chaussures pas à leur place.
J'ai dit : "merci les gars ! ", parce que j'étais contente, et j'ai éprouvé un plaisir intense à dire ça.
Et puis j'ai attrapé mon sac pour un peu de rab,
une demi-heure de piscine,
une petite rallonge d'endorphines.
Je suis rentrée à la tombée de la nuit, tout était rangé, ça m'a fait un bien fou.
J'ai fait une quiche.
Maintenant faut que je bosse...


samedi 11 janvier 2014

Restons léger

La revanche du petit Chaperon Rouge
 (la gomme d'un de mes élèves)

Fenêtre sur rien



Vu cet aprèm
drôle
la fin est cousue de fil blanc
mais c'est pas grave.
Pour quand on arrête de se chercher
et qu'on est heureux de profiter de vivre.




Lettre à Elie

Cher Elie,

A midi, pour une fois que je regardais la télé,
je suis tombée sur ton sketch.
J'ai écouté, et à la fin, j'ai un peu eu les larmes aux yeux.
Tu vois Elie, moi ça fait 20 ans que j'ai décidé que les blagues sur les noirs, les juifs, les arabes et les femmes ne me feraient plus rire.
Pourtant, comme Desproges, je pense qu'on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui. C'est pour ça que j'ai pas envie de rigoler des blagues sur les chambres à gaz avec des antisémites.
Je ne supporte plus le petit racisme ordinaire.
Je ne supporte plus qu'on importe sur le territoire de la République française le conflit israélo-palestinien pour justifier tout et n'importe quoi. Aurait-on idée d'assimiler tous les musulmans français aux miliciens de la Seleka ou d'AQMI ?
Mais en vérité, ce qui me trouble plus dans toute cette histoire, ce ne sont pas les propos de ton ex-compagnon de scène. Une partie de la France est antisémite, c'est triste, mais c'est comme ça. Il y aura toujours des gens pour prétendre que les chambres à gaz, ou le World Trade Center sont des affabulations ourdies par le grand complot juif.  Il y a dix ans, j'ai interviewé un vieux monsieur juif, qui avait été caché chez nous, dans la Creuse, pendant la guerre. Il m'a dit  : "Je ne jette jamais une vieille valise, ça peut servir".
Et il avait raison.
Comme le grand-père d'une de mes amies, qui n'a pas voulu que ses petits-fils soient circoncis, parce qu'on se sait jamais.
Donc, tu vois, je ne suis pas plus que ça choquée. Je sais que c'est comme ça et puis c'est tout.
C'est un terreau fertile pour tous ceux qui trouvent intérêt à y semer de mauvaises graines.
Et justement, c'est ça qui me hérisse, c'est l'étape qui a été franchie, celle de l'enjeu économique qui sous-tend tout ce psychodrame à deux balles.
Dieudonnée, finalement, c'est la preuve qu'on peut gagner sa vie avec le racisme, en faire un business, que ça peut rapporter de l'argent. Un juif n'aurait pas fait mieux non ?
Donc Elie, si toi aussi tu veux aider ton ami
victime des esclavagistes (c'est mal de penser qu'un noir peut-être raciste...)
et martyr d'une grande cause internationale (soutenue par l'Iran et par toute l'Afrique...)
envoie lui, toi aussi, 43 euros, pour recevoir le DVD collector de son spectacle interdit.
Perso, je préfère aller me faire sodomiser ...
Ni Dieu, ni maître, ni diable, ni Dieudonné.
Allez, rendez-vous au jardin Elie, les plantes au moins, elles font silence...


Elie Semoun répond à Dieudonné par Spi0n



dimanche 5 janvier 2014

L'heure du trad...

Un concert interactif
pour les Lyonnais ou pas loin,
allez chanter avec eux...
bonne soirée garantie !
Rien que l'affiche fait envie déjà, non ?


Prix des places : 12 € (Réduit 10 €)
Espace Bar ouvert 1h avant et après le concert.
Renseignements et réservations directement au théâtre : 04 78 83 21 71 
Là, j'irai, 
parce que ça fait suite au stage avec Roland Guillou (stage complet malheureusement...)


Et là, je viens d'envoyer mon inscription,
parce quand dans la liste des dix choses que je veux faire en 2014, il y a un stage de chant avec Catherine Perrier, celle sans qui la perpétuation et l'interprétation du chant trad n'aurait pas été ce qu'il est... 
Ça  faisait des mois que j'attendais l'occasion...





jeudi 2 janvier 2014

Ensemble

On est entre nous, ce n'est pas comme les fêtes,
c'est plus petit.
 Le repas est simple, un pot-au-feu.
Il y a des rires, des bavardages, 
de la lumière.


Et toujours de la musique.
C'est vraiment comme une grande famille, mais une famille qu'on s'est choisie.
Comme dans toutes les familles, il y a des bonheurs et des drames,
des bras ouverts et de mauvaises têtes,
des oreilles attentives
et des langues fourchues qui se mêlent de ce qui ne les regardent pas,
des egos énormes, et des âmes timides sans qui ce ne serait pas pareil.



Parfois, je fais silence, et j'écoute comme ça vibre.

Exactement au moment où j'ai pris cette photo, j'ai ressenti quelque chose de tout à fait spécial.
Un mélange de la tristesse de l'absence,
et de ces ondes qui nous traversent quand on est tous ensemble,
la chance qu'on a de baigner dans cette musique.
Je me suis sentie profondément sereine, et à une bonne place.
Ce n'est pas toujours le cas,
mais de plus en plus souvent, je suis capable de reconnaître et de profiter de ces moments de plénitude,
où on se dit que ça va, même quand ça bouscule un peu des fois.



Ce que je déteste dans cette période dite de "fêtes", c'est son caractère convenu,
avec sa débauche de consommation obligée, que je trouve insupportable.
Je crois bien que cette année, ça aura été mes premières vacances de Noël sans déprime,
mon premier réveillon sans angoisse.
La première année que les soucis,
l'envie de faire un bout de chemin accompagnée
la crainte de mourir en étant passée à côté,
n'ont pas pris le pas sur le reste.

Je me suis demandée si, en mourant, mon père ne m'avait pas délivrée de quelque chose.


Les petits cadeaux qui entretiennent l'amitié

Le cadeau doit tenir dans une boîte d'allumettes...
Quand on arrive, on le met dans un panier.
Et à la fin du repas, des mains innocentes distribuent à l'aveugle.



Oh ! Un tampon....



Talar du svenska?

Photo internet

Oui, pourquoi offrir un livre ?

Parce que les libraires n'espionnent pas leurs salariés ?
Parce qu'on ne trouve pas de bactéries fécales dans leurs gâteaux ?
Parce qu'il ne faut pas une heure d'embouteillages pour aller l'acheter ?


Parce qu'on n'a pas besoin de chariot pour un livre, et que donc il ne dépasse pas du chariot et ne glisse pas irrémédiablement quand tu tournes et que ta femme ne hurle pas à ce moment là "Tu voiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, je te l'avais dit !" ?

Ami lecteur si tu reconnais cet ikéa, je t'envoie un cadeau...

Parce qu'on ne s'engueule pas dans le magasin, puis sur le parking, puis dans la voiture, puis pendant le montage, avant de s'en servir ?
Parce que c'est rare qu'il manque des pages.

Bon allez, j'avoue,
j'y suis retournée.
Chez le Suédois.
Un lit.
Un sommier.
Bien sûr, il manquait une vis...
Mais heureusement, on peut les demander directement par internet, et ils les envoient par courrier.

Il me reste à acheter les tiroirs qui iront dessous, malheureusement en rupture de stock quand je suis passée, ainsi qu'une armoire pour l'entrée, la prochaine fois que j'irai dans une grande ville,
(ou directement à Clermont, ouverture prévue en août prochain...)
et je serai complètement installée.

Pas chers, sobres et résistants.
Comme un livre quoi.

mercredi 1 janvier 2014

J'vous vœu de la joie

Que l'année vous soit douce, et qu'elle me soit tranquille.
Qu'elle nous soit magique et pleine de surprises.
Des bonnes.

Que pour les mauvaises nous trouvions le courage.
Ensemble.

Que vous traversiez sans blessure les zones de turbulences.

Que mes fils soient heureux, et braves.

Que nous ayons la force de dire non à ceux qui nous sont toxiques,
même quand c'est un peu douloureux.
Que vous osiez accomplir qui vous êtes et ce que vous voulez vraiment.

Que vous n'ayez pas mal.
Que vous puissiez mettre un pied devant l'autre,
et que moi aussi je puisse me lever et marcher en chantant.
Et choisir notre chemin.
Que Paty, maintenant qu'elle est réveillée et qu'elle sourit, continue à progresser.
Que nous restions simples.
Que l'amour vous accompagne,
et que, si j'ai la chance de le revoir, il me regarde.
Qu'il ait envie de danser avec moi et qu'il me le dise.
Que chaque matin vous voyiez les jolies choses à portée de main,
et que je puisse voir du pays.

Que je vous fasse encore sourire avec mes billets, et que j'aie encore envie d'écrire.
Il nous reste 363 jours pour changer les choses
en 2014.