mardi 29 octobre 2019

Le Portugal, une belle histoire

On aura décidément beaucoup aimé le Portugal,
qui nous l'a bien rendu.







Village fortifié de Monsaraz

Quelques jours à Lisbonne et ses alentours.

 Tour de Belem


 Sintra - Château des Maures

                                                                                                                 Sintra - Parc et palais de Pena

Puis, ayant sacrifié ce qui restait de ma rotule en redescendant des hauteurs de Sintra,
un souvenir beau et douloureux de la veille de mon anniversaire,


Padna a proposé de louer un char pour continuer par l'exploration de l'Alentejo,
avant un retour par la côte, sans avoir à porter mon sac.
...Finalement, des heures de marche quotidienne ont bien remis le facteur sur le vélo,


Plages d'Almograve

Padna a su prendre soin de moi,
et c'est de toute façon un compagnon idéal de voyage.
La voiture nous a permis d'aller voir de petites perles que nous aurions peut-être ignorées si nous avions dépendu des bus et des trains (le pays est remarquablement desservi cela dit).


Des nids de cigognes sur les éperons rocheux de Cabo Cerdaõ, unique !

De chambres d'hôtes en pousada de juventude, le budget est resté raisonnable.
On est tombé sous le charme du pays, de la région, des gens,
qui n'usurpent pas leur réputation de travailleurs (avec des salaires très bas quand même)
et de gentillesse.
La cuisine vaut celle de la France ou de l'Italie.
Si je peux, je retournerai explorer Porto et sa région à une saison plus printanière (nous étions plus au sud et la météo a bien participé à faire une fête de ce dernier voyage ensemble).

lundi 21 octobre 2019

Força Lisboa

Depuis samedi soir, je suis à Lisbonne.




Aujourd'hui,
au miradouro monte da Senhora,



j'ai mis à exécution la première étape de mon projet un peu fou.
J'ai chanté avec un chapeau devant moi.
Bon c'est pas la récolte qui va payer la morue quotidienne..


Mais quel plaisir incroyable de d'avoir eu le courage de me lancer, sur un site aussi beau (et plein de touristes radins...)




lundi 14 octobre 2019

Les voies de Dieu

Dans cette église d'Oran, je fus baptisée.
Ce lundi, à 17.30, heure d'Algérie (16.30 françaises),
sera dite une messe à la mémoire de ma sœur Colette, 
qui aurait eu 60 ans aujourd'hui,
si le cordon ne s'était pas enroulé autour de son cou fragile.
J'avais arrangé cela quand je m'étais rendue en Algérie au printemps.


Elle fut enterrée dans le carré des bébés, au cimetière chrétien de Mostaganem.
Une tombe sans pierre, sans croix et sans nom.
Le retrouver fut un premier pas.
Un autre de ces pas vers moi.



Sans le chagrin de la mort de cette enfant,
je ne serai pas venue au monde, à un an de là, à quelques jours près.
Je ne serai pas ici avec vous,
je ne serai pas qui je suis.
Quand son fil a été coupé, un autre s'est filé.
C'est pas une affaire qui s'explique.
C'est pas une chose rationnelle.
C'est qu'il me semble juste, de l'ordre de la justice divine et universelle,
qu'existence et reconnaissance lui soient accordées.
Pour avoir vécu neuf mois dans le giron de ma mère, et bien plus longtemps dans son cœur certainement.
Et permis que j'existe.
Si chaque personne qui lit ce post, à une pensée pour Colette,
alors elle aura laissé une trace dans d'autres pensées,
et une trouvé sa place dans la mienne.

mercredi 9 octobre 2019

La grossitude ça n'existe pas # 17 Qu'est-ce qui a changé en moi ?

Il était tard, j'avais très faim.
Tellement faim que la tête me tournait un peu.
Oui mais j'avais très envie d'une petite purée maison, au lait et au beurre cru, pour accompagner mon délicieux steak bio d'un producteur local.

Alors je me suis préparé une petite salade que j'ai mangée en attendant, avec un morceau du pain frais du marché.

J'ai noté mentalement que je ne passe plus la journée à penser à la nourriture. 
Celle qui fait envie, celle qu'on attend, celle qu'on n'a pas sous la main alors qu'on a faim,
parce que c'est mal et qu'il faut attendre le prochain repas.


J'ai repensé à la pâtisserie de Bourbon, devant laquelle je suis passée ce matin sans m'arrêter.
Sans être tentée, puis lutter, puis craquer, puis gloutonner.
Je me suis dit : qu'est-ce qui a changé en fait ?
Et ça ne peut être qu'une seule chose : l'absence de restriction cognitive.
Pas interdit, pas mal, pas coupable.
Il ne reste que la faim, l'envie et le plaisir.
Liberté j'écris ton nom...et je ne m'en lasse pas.

dimanche 6 octobre 2019

La grossitude ça n'existe pas #16 Tout est dit

Je peux pas mieux t'expliquer


Trois fondamentaux :

- lever les restrictions (done)
- canaliser les émotions et accepter que manger, oui, ça réconforte (done).
- accepter son corps (argh...le set point et tout ça...)

Ça fait que, quand tu te fais tes petites crêpes du dimanche :

 - T'en profites
- Tu les gloutonnes pas (même si une copine t'as laissé un.pot de gelée de mûres cet été
..)
- Tu grossis pas.


DIY En mode pas trop de déchets #2 La petite vaisselle

Je vous avais promis une petite recette pour la vaisselle.

Il m'a fallu un peu de temps et pas mal d'essais erreurs.
Un peu de chimie aussi.
Et arbitrer avec ma devise fondamentale : au plus simple.

Voici comment je fais dorénavant :



- j'ai une brosse, un bloc de savon de Marseille, une bassine ;
- je frotte la brosse sur le savon, sur la vaisselle, ça mousse un peu, ça lave, et j'entasse dans la bassine ;
- je pose la bassine sous le robinet ; je rince à l'eau courante chaude ;
- quand la bassine est presque pleine, je finis par rincer dans l'eau qui est déjà là ;
- je lave dans la même eau les pièces un peu plus sales, de cuisson généralement. Et je finis sous l'eau courante.
Je n'utilise donc jamais plus qu'une bassine d'eau.
Je la rince, et je lui pshitte un peu de vinaigre blanc avec un dernier coup de brosse.

Je précise que le plus souvent je suis seule ou à deux.
A 3 ou 4, j'aurais encore un lave-vaisselle.


Il y a quand même un premier tracas : tout ce qui est en plastique (oui j'en ai encore, mon bento par exemple) reste gras.
Il me semble que c'est parce que le savon est fait avec du gras
 il doit se produire quelque chose avec le plastique. C'est propre oui, mais il y a comme un film gras.
Pour juste mon bento, c'est simple, je l'essuie.
Avec mon torchon.
Le reste je laisse sécher de toute façon.
S'il y a plus, mais c'est rare, j'utile un autre produit

C'est le produit du deuxième tracas, celui des trucs que le savon n'arrive pas à laver tout seul.

La recette (apprise à l'ADATER, une association locale qui organise un tas d'activités autour de la nature ) :
- 500 ml d'eau tiède ;
- 2 CS de bicarbonate de soude ;
- 2CS de cristaux de soude ;
- quelques gouttes d'huile essentielle de jus de citron (facultatif).
Je précise : rases les cuillères à soupe.
Moi j'ajoute une cuillère à soupe d'un ancien liquide vaisselle que j'ai encore. Mai c'est pas ça qui lave, ce sont surtout les cristaux de soude qui dégraissent.

Si c'est vraiment cramé collé,
je frotte avec des boulettes de papier d'alu, récupérées du chocolat, puisque j'en mange oui...



En réalité, j'ai commencé avec la brosse et la bassine, et un tas de recettes qui m'ont agacée.

Asteure que la mode est au zéro déchet, à l'upcycling,  à la vie minimaliste, au végétarisme, au bullet journal, etc... tout ce qui me parle (je suis l'anticonformisme...) fait les choux gras du net.
Franchement je m'en réjouis : si chacun fait un peu, ça fera peut-être bouger un peu les lignes.
Mais d'un autre côté, tout est business, gros business même.
Ça fait que tout le monde a son idée sur tout.
Surtout des idées.
Et pas toujours bonnes.

A la fin, j'avais adopté la recette de l'Adater, pour sa simplicité.
Je mettais un peu de liquide dans un des récipients à laver, et je procédais comme expliqué plus haut.
Sauf que c'est vraiment très liquide, et je trouve qu'il faut en remettre souvent.
C'est pas forcément une bonne chose.
J'ai donc gardé ce qui me restait.
Tenté le savon que de toute façon j'utilise beaucoup.
Et ajusté.
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Attention, le savon finit toujours par encombrer un peu gluamment (pas franzouski mais you see what I mean) les canalisations.
J'ai aussi une technique pour ça (enfin l'Adater...).
Je vous explique bientôt.




samedi 5 octobre 2019

Free day


Ce vendredi gris et pluvieux,
ce vendredi fut merveilleux.
Ce vendredi était le premier non travaillé depuis la rentrée.
Je suis à 80% payé 85 %, mais pour que ça colle avec un jour hebdomadaire supplémentaire de repos,
je dois 7.5 jours de service.
Que mon inspecteur (comme en aimerait en voir plus souvent)
a accepté que je fasse sur le réseau et non en tant que remplaçante.
Autant dire que c'était pas du luxe, vu la charge de travail en septembre,
et la nécessaire coordination avec la jeune enseignante qui fait mon complément de service.
Mais franchement, je suis cuite. 
Et je me félicite de cette sage décision du temps partiel, sans laquelle je ne vois pas comment j'aurais pu enquiller cette dernière année. 
Le vendredi pour moi, c'est vraiment la journée de trop.
Celle des paupières lourdes, de l'anxiété, des fringales.
Donc hier, j'ai ouvert mes volets sur ce ciel brumeux et liquide, 
j'ai fait un peu de yoga, j'ai rangé,
et je suis partie vaquer.

Un déjeuner tardif en brasserie, après avoir traîné à la médiathèque..


Je crois que c'est ce vendredi de sortie,
de respiration
de soulagement,
qui m'a permis de me poser un peu aujourd'hui.
De faire mon ménage (enfin...) en écoutant un livre audio.
De terminer l'aménagement de mon entrée.


Ça tombe bien parce que, évidemment, avec le refroidissement brutal,
je me suis chopée une bonne angine, qui exige de moi un peu de repos afin que les huiles essentielles (origan compact/tea tree/menthe poivrée) produisent leur meilleur effet.

Quelle chance de pouvoir me dire qu'il y a un mercredi ET un vendredi par semaine...


Dans mes bras le suédois


Le kid s'est trouvé, tout seul,
un studio plus accueillant que sa déprimante chambre au lit à une place,
du Corum St Jean.
Une soi disant jolie résidence pour les alternants,
en fait des piaules exiguës et pas mal détériorées, louées à des personnes dont on se demande si elles auront un jour l'idée même de travailler.
Pour le même prix, il s'est trouvé un espace à lui, dans un quartier correct,
avec des voisins normaux.
Et il a acheté un lit à deux places.


Qu'il a fallu monter.
Son père étant nul en notice suédoise, avait assuré le reste du déménagement.
Moi je suis venu mercredi dernier après son travail,
l'aider à choisir l'objet de ses rêves.


















On a attaqué à 19.00.
On s'est interrompu pour manger du japonais livré pas très bon.



On a fini... (à deux...) à deux heures du matin (avec les tiroirs quand même...).
C'est le temps qu'il faut pour lire, compter la visserie (cette fois il ne manquait rien),
monter, démonter, remonter,
et recommencer,
vu qu'à un moment,
et même expérimentée,
il y a toujours une ou deux étapes que tu fais pour rien, voire à l'envers.




Le kid est descendu chercher son sac de couchage dans mon char. Et j'ai dormi sur la deuxième moitié d'un lit bien confortable tout de même.
Tu ne verras pas le lit fini, j'avais plus l'énergie pour cliquer..

Je suis repartie à l'aurore le lendemain matin.
Entre temps l'autoroute avait été fermée pour travaux.
En deux heures de petites routes de campagne j'ai eu le temps de méditer sur :
- c'est cool de faire encore des trucs avec mon gamin devenu autonome ;
- on se demande par qui il a été élevé.
En effet, il m'a a avoué avoir JETÉ une housse de couette (achetée l'an dernier...) pensant qu'elle serait trop petite pour le nouveau lit.
Alors qu'il a gardé la couette...
"- Mais au moins tu aurais pu la donner chez Emmaüs !
- Bah, elle était sale de tout façon..."
Voilà voilà....