mercredi 26 juin 2019

Ah voilà la St Jean !


L'envie encore de partager ce joyeux compte à rebours avec vous.
L'été commence à battre son plein.
Je choisis, bien qu'il y ait école le lendemain, de passer la nuit la plus courte de l'année à la grange de Corgenay, où sévit une autre association qui musique : la Jimbr'tée.
A partir de là les jours vont raccourcir et nous conduire à l'automne.
Pourtant deux mois m'ouvrent les bras...
La nuit de la St Jean, c'est la nuit paradoxale.

Ici elle a commencé par un pique-nique...

Photos la Jimbr'tée

On danse sur le parquet extérieur, les musiciens jouent sans sono, j'aime bien, une autre ambiance...

Photo la Jimbr'tée

Quand ils allument le feu, on danse et on chante des rondes autour...
Photo Patricia Bouffard
Photo la Jimbr'tée

Photo la Jimbr'tée

Les plus hardis sautent par dessus les braises. J'ai très envie de le faire aussi, mais j'ai toujours un peu peur. Il faudrait qu'il tienne ma main, mais il n'est pas là.
Quand même, c'est beau.

Une légère brise s'est levée, l'air est moins pesant.
On danse encore, et même je chante.
Et ça c'est bon.

Photo la Jimbr'tée

A part ça, c'est pas les sujets qui manquent. 
Mais le temps plutôt.
Courage me dit ma petite voix, une semaine et demie...Et la chance de danser et chanter souvent.
ça se refuse pas !


mercredi 12 juin 2019

Quand le blues me prend...

Après quelques grosses chaleurs, 
le froid, qui me transperce, est revenu.
Il m'abat parfois, le manque de sommeil, la mélancolie me transperce comme la pluie.
Quand le vague à l'âme revient, 
que l'absence se fait tristesse,
j'ai besoin de reprendre pied,
avec ou sans vélo...


Profiter d'une accalmie.
Il suffit d'un chemin...
sous un ciel si vaste qu'il  hésite entre gris et bleu...
Les chemins semblent toujours savoir où ils vont.





Après une heure, une chute douce dans la boue,
le ciel menace vraiment, il faut rentrer...



Les dix dernières minutes, les vannes s'ouvrent, la pluie se déchaîne.

Rentrer trempée, gelée, mais heureuse...
Tout mettre à sécher.


jeudi 6 juin 2019

Point d'étape

C'est juste un petit moment que j'ai envie de partager avec vous.

Un des ces instants suspendus que t'envoie l'univers.

Il n'est pas encore 17.00, j'ai débauché un peu plus tôt après une grande journée de bilans, dans une école à 15 minutes de chez moi.
Dans mon sac, que je m'apprête à vider,  il y a un peu de très bons fromages au lait cru, un pain aux graines encore tiède...
Et sur la table les cerises que je me suis arrêtée récolter dans le verger communal.
Quelques fleurs de bord de chemin....
Je porte le pantalon corail et une chemise de lin kaki, un petit craquage réfléchi, hier,
pour remplacer ces fringues très usagées dans lesquelles on sent soi même informe.

Hier c'était le jour de l'entretien pour un job dans une prison l'an prochain.
J'avais un très bon CV.
Mais j'aurai pas le poste, parce que je voulais un mi-temps.
Le soir je suis allée à un mini bal de fin d'atelier.
Bonne chère subtile, reflétant la diversité des convives.
L'occasion de chanter.
La danse, un partenaire troublé, un autre à encourager...

Et là, juste avant 17.00 et le sac de piscine,
un sentiment de plénitude, d'abondance, de paix... presque une forme de liberté.
Savouré...