que nous avons eu la chance de pouvoir tous donner,
bien que nos rangs fussent clairsemés pour cause d'impasse sanitaire.
Moi-même, je n'étais présente que par la grâce de l'univers qui a joué un de ces tours de pass pass dont il a le secret.
(Je me dis parfois que, si le ciel me vient en aide, c'est que ma cause doit être juste.)
Toujours est-il que je devais prendre la route mardi, le jour le plus court, pour célébrer le troisième anniversaire de mon petit cosaque, puis enchaîner avec Noël.
Hélas, lui et sa mère sont restés en Russie. Ils ont le covid.
Franzouski aussi, mais il a réussi a rentrer, pour se confiner jusqu'à hier.
Un bon côté du tracas, c'est que, pour une fois, ce sont les autres grands parents qui ont profité. Et même les arrière grands-parents, malades eux aussi.
Moi, j'ai retardé mon départ, surtout que Franzouski a repris le travail, et sera du soir pour le réveillon.
Gros blues pour lui qui n'est plus du tout habitué à vivre seul.
Mais le Kid a pris les choses en main, et on a organisé un petit Noël tout de même, avec leur père et un poulet offert par mon berger préféré.
J'ai apprécié ce soutien qui tire joyeusement tout le monde vers le haut.
Je me suis motivée à faire une boîte de ces kipferls que mes garçons affectionnent. Et je vais confectionner cette bûche chocolat marron qui a le goût de leurs Noëls d'enfance.
Ce matin il y avait un arc-en-ciel sur ma porte.
Je vous souhaite de belles, bonnes et douces fêtes de fin d'année.
Tenez bon, la lumière revient doucement.
Oui, toujours on chantera Noël !