dimanche 28 octobre 2012

Pièces d'origine

Un collector
que c'est nous la Creuse qui l'avons.
La plaque est d'origine
je ne m'avancerai pas pour le papier peint
mais je pense qu'il l'est aussi...



Le samedi c'est yummy # 13

La vie c'est yummy

quand j'ai le temps de faire de la crème de marrons maison

soit
- une promenade en forêt
- la cuisson des châtaignes à l'eau
- une soirée télé -une fois n'est pas coutume- pour les couper en deux et les vider à la petite cuillère
peser
- faire un sirop avec la moitié du poids en sucre (moi c'est du mascovado, bio of course), un peu d'eau et une gousse de vanille fendue, et, quand il a bloublouté, rajouter les châtaignes
- laisser bloublouter encore, gratter les grains de vanille, enlever la gousse, un coup de mixeur, remplir les pots à ras-bord et les retourner jusqu'à ce qu'ils refroidissent.



la vie c'est aussi yummy
quand c'est la première répétition des concerts de Noël à Embraud
qu'on en profite pour apprendre une complainte
nouveau chant pour nouveau chœur de chants profanes à thématique religieuse
très triste
et très joli
j'adore

la vie pourrait ne pas être yummy
quand une touche de mon clavier de portable saute
-oui, toute seule -
une semaine après la fin de la garantie
of course
mais c'est sans regret me dit la dame
parce que les claviers sont exclus de la garantie (ben, oui, on va pas commencer à garantir le maillon faible non plus...)
c'est la poisse,
le b fonctionne encore
mais avec ce défaut qui saute aux yeux
impossible de le revendre komdab pour m'en acheter un autre

mon mini-tournevis, ma loupe et moi,
on a cherché sur internet
-et compris pourquoi ce n'est pas garanti....-
tous les modèles de touche sont différents
mais j'ai compris le principe
et réparé toute seule
trop fière !...



la vie pourrait aussi être yummy
quand le voisin me dit
que
non, non
ça ne peut pas être une mauvaise fréquentation de mon fils qui a piqué les dix litres d'essence
vu qu'il y a eu plusieurs autres vols de jerrican dans le quartier.

La vie c'était pas yummy
hier soir
au retour d'Embraud
quand j'ai essuyé une tempête de neige sur l'Allier
alors que je n'ai pas encore de pneus hiver
40 à l'heure sur la quatre voies
j'ai parlé à ma voiture
(que je viens de sauver de la casse de très peu...)
qui s'est vue dans l'obligation de me ramener entière à bon port

la vie c'est pas yummy non plus
quand je n'ai pas réussi à boucler tous mes bilans
que mercredi je n'ai pas pu aller bosser au pénitencier
et que tous ces rattrapages vont me pourrir un peu le début des vacances
mais deux semaines
yessss !
c'est yummy quand même

mercredi 24 octobre 2012

Le bon goût à la française

Maintenant que j'ai découvert ce morceau d'anthologie,
je ne pesterai plus jamais contre le proxy Éducation nationale
qui m'empêche d'aller voir Koko le gorille avec mes élèves
pour préparer une séquence sur Petite Beauté (Anthony Browne).

Vous me connaissez,
c'est pas que je sois gênée par le niveau de langue - si j'ose dire -

c'est plutôt que sous le prétexte fallacieux de renvoyer l'ascenseur aux rappeurs masculins
ceux qui ne connaissent que les rimes en -ouille et en -ule
et pour lesquelles
caillasse (la thune) fait écho à radasse, connasse et pétasse

parfois
on regrette VRAIMENT que les paroles ne soient pas en anglais...

cette chanteuse (hum, à c'te heure j'ai point de synonyme reflétant la réalité du cheapesque de la production) ne rêve que d'une chose
devenir la régulière de l'Apollon du belvédère sévèrement burné qui la fait grimper aux rideaux
(et dont l'intelligence la fascine, mouaaaaaaaaaaaaaah, j'adore ce passage...)
Eh ouai ma fille
n'est pas féministe qui veut ...



Allez
je vous mets Koko le gorille
ça fera une moyenne de finesse et d'élégance.
Je vous préviens
c'est triste et émouvant...
Et c'est sûr qu'après
vous ne regarderez plus les gorilles et les bombasses sous le même angle...








Le samedi c'est yummy, mais les autres jours aussi # 12

La vie c'est yummy
quand ils me tendent un paquet
tout fiers
en me souhaitant un bon anniversaire.

"- Mais ce n'est que la semaine prochaine !"
- Oui, mais le stage sera fini..."

Ce qui m'a le plus émue,
- à part la carte de France à l'envers et mon premier dico de finlandais -
c'est qu'ils aient dû utiliser le français pour préparer la surprise,
puisque c'est la seule langue commune.

J'ai failli pleurer
mais je me suis retenue.
Je suis grande maintenant.


 La vie c'est pas yummy
quand je m'aperçois que quelqu'un est venu dans la cabane du jardin
et a piqué le jerrican avec les dix litres d'essence de la tondeuse.
Ce n'est pas seulement énervant quand tu t'en aperçois une heure avant la tombée de la nuit
et que tu sais que demain il pleuvra.
Ce n'est pas seulement agaçant d'avoir à racheter et l'essence, et le bidon.
C'est aussi très flippant de penser que quelqu'un est entré chez moi
pour ça.
Sans compter le doute : j'espère que ce n'est pas quelqu'un que je connais ...






samedi 20 octobre 2012

Wallpaper II le retour

Un nouveau fond d'écran

avec double effet
très kiss et très cool

Version bon enfant


Version l'île des bons enfants

Avec la participation
aussi intéressante que désintéressée
de Jack.

Humour tout net

ça circule sur le net
et ça me fait marrer

Sur une route de montagne, 3 voitures se suivent : Une Dacia suivie d'une Ferrari, elle même suivie par une Porsche . Soudain, à  la sortie d'un virage sans visibilité, un CAMION !!....
La Dacia se plante dans le camion...
La Ferrari se plante dans la Dacia ...
et la Porsche se plante dans la Ferrari.

Les trois voitures sont détruites....

Franck Ribery sort de la Porsche en s'exclamant  : "Oh  putain ! Trois jours de salaire !"

Joe-Wilfried Tsonga sort de la Ferrari en pestant aussi  : " Ah fait chier ! Trois semaines de salaire !"

Et enfin, bien content d'être vivant, mais très contrarié et au bord des larmes (c'est un homme)
Fernand Dupont, le conducteur de la Dacia : "La poisse ! Trois années de salaire !"

Et les deux autres de lui répondre : "Faut vraiment être con pour acheter une voiture aussi chère !"

***

Barak Obama et Angela Merkel  mangent ensemble lors du G20 dernier.

Hollande s'approche et leur demande :  

- "De quoi parlez-vous ?
Nous élaborons des plans pour la troisième guerre mondiale, répond Obama.  

- Et quels sont ces plans ? s'enquiert Hollande 
- Nous allons tuer 14 millions d'arabes et 1 dentiste," annonceMerkel.

Hollande les regarde confondu, et questionne : "Un dentiste ?... Pourquoi allez-vous tuer un dentiste?" 
Obama donne une tape sur l'épaule de Merkel et dit : "Qu'est-ce-que je t'avais dit ? ... Personne ne posera la question pour les arabes !".




Transférées par Nathalie 


mercredi 17 octobre 2012

La p'tite Chapote

Ce n'est pas son vrai nom
mais comme il ne l'a jamais revue
il a dit que, s'il la met dans un de ses livres,
il ne donnera pas le vrai.
Il n'aime pas gêner.
C'est Jacques Paris
instit Freinet
à l'origine de l'aventure de la Chavannée.



lundi 15 octobre 2012

mardi 9 octobre 2012

Tapie

Elles sont là
tapies dans un coin de ma tête
les images de douleur
les images qui font mal.

Passés l'éloignement
la distance
je pensais avoir tourné la page
être passée à autre chose.

Mais de retour dans la réalité quotidienne
et même en ayant modifié l'espace
je m'aperçois de toute la place que prenaient nos habitudes
dans ma vie.

Le petit coucou du matin avant de partir
penser à toujours laisser quelque chose pour le déjeuner
vérifier qu'il y avait du lait puisqu'il ne pouvait pas descendre au sous-sol
venir voir si ça va le soir
le son de sa télé à fond
parler de mes soucis avec lui.

Surtout
ce qui est terrible en ce moment
ce sont quelques images qui me reviennent.
Ce n'est pas tant l'image de la mort
que ce délitement accéléré
qui lui a fait perdre ses moyens d'une heure sur l'autre.
Déjà plus maître de tout son corps depuis quelques mois,
il s'est vu filer à toute vitesse.

L'image la plus prégnante
c'est celle du jour où je suis entrée dans sa chambre
le trouvant au sol
tombé une fois de plus
le bas du corps poplité sur le côté
le buste en appui sur ses avant-bras dans une tentative désespérée de se relever
si faible
si amaigri
avec cette volonté terrifiante d'exister encore.

C'est ça que je trouve poignant
terrible et beau à la fois
cet homme tombé
redevenu un tout petit enfant dépendant des bras autour de lui
et essayant malgré tout de se mettre debout
tout aussi vainement qu'il avait tenté de quitter son lit.

Cette image m'assaille souvent
depuis quelques jours
un peu à l'improviste
un peu comme une dent qui fait mal et sur laquelle tu passes ta langue
les larmes affluent d'un coup
et il me faut me concentrer intensément sur ma respiration
contempler l'impermanence des choses
pour qu'elle passe sans me blesser davantage.

La nuit dernière
j'ai rêvé de lui.
J'arrivais dans la rue,
il était avec des gens
sorti quand même
je l'ai un peu fâché
il avait mis de vieux habits tout abîmés
et appuyait sa tête contre le mur pour ne pas tomber.
Maintenant qu'il n'est plus là
qui me retiendra si je tombe ?



Wilhelm Lehmbruck - L'homme tombé (1916)  - Source internet



Spreekt u Nederlands?

Tous les jours
mes trois élèves néerlandais me fabriquent des mini-lexiques
que je colle sur mes prép
- ça peut servir -
et m'apprennent les bases du hollandais,
les sons, le vocabulaire élémentaire.
Aujourd'hui,
un truc super utile,
le métalangage : phrase, lettre, mot...
Pourquoi ont-ils entrepris de faire mon éducation ?
je crois que c'est parce que je demande souvent aux élèves
maintenant qu'on se comprend pas mal
de comparer le français avec leur langue.
La comparaison est une procédure cognitive qui me sert énormément quand j'apprends
moi
quelque chose.
Savoir que les déterminants existent ou pas, qu'ils n'ont pas de genre, ou qu'ils en ont trois
que l'imparfait / passé composé
c'est que du prétérit chez les grands bretons
enfin bref
ça se fixe dans ma mémoire
et je pense que c'est pareil dans l'autre sens.
Et puis cet échange me ravit
c'est l'un des aspects de mon travail que j'apprécie particulièrement.

Notez la présentation
ils sont quand même vachement forts : 8 ans, 9 ans et 10 ans...

Ludospace

Depuis la dernière fois que je suis allée voir ma cousine dans le Bordelais
et que j'ai vu leur combi VW en cours d'aménagement
l'idée me trotte dans la tête.
C'est que ça fait un moment que j'ai des envies de voyage et d'indépendance,
j'en ai un peu marre de monter / démonter la tente
et mon break commence à montrer quelques signes de faiblesse
( bien que pour 325000 km
il se porte encore pas mal).
Le souci c'est que je n'ai pas les moyens d'avoir deux véhicules
et que je roule beaucoup en semaine,
ce qui fait qu'un fourgon n'est certainement pas la solution appropriée.
J'ai donc opté pour ça :

c'est-à-dire un ludospace
dérivé d'utilitaire donc
qu'il suffira d'aménager.

J'ai restreint mon choix  au Berlingo, à la Kangoo, le Doblo et le Caddy de VW.
Je commence mes essais la semaine prochaine,
mais si vous avez déjà comparé ces modèles
n'hésitez pas à m'envoyer vos remarques ou conseils.

dimanche 7 octobre 2012

Au bout du chemin

Partie en juin
Trudy est arrivée à Santiago le 22 septembre
et à Finisterre le 26.




Depuis
elle est rentrée chez elle.
A la descente du bus,
des copains l'attendaient avec du champagne,
et elle est très contente de retrouver sa maison et son jardin.
Mais elle dit que beaucoup de gens ne comprennent pas ce qu'elle a vécu.
C'est peut-être qu'il faut le vivre pour le comprendre.


Je suis bien bien fière d'avoir croisé sa route
et je ferai mon maximum pour qu'on se revoit
car c'est vraiment un être exceptionnel.

A mi-chemin

On est au milieu de la deuxième semaine.
Et ça y est
ils parlent.
J'adore ce moment
un peu comme au CP
quand tu comprends que
ça y est
ils lisent ! 

Parler de ses goûts


 

Première production d'écrit
à partir des photos du premier jour
toujours émotionnellement chargé.




Le vendredi,
je mets les films complets sur leur clé USB
pour que les parents voient comme ils progressent
et pour qu'ils aient la correction orale aussi.

J'adore leurs accents.
J'adore comment ils se débrouillent pour communiquer.
"Tu lire ?"
Vivement les verbes du troisième groupe !
Je déteste quand ils pleurent
mais ça peut arriver.
Parfois ils enragent de ne pas avoir les mots.

Mais cette fin de semaine
a été un peu raide.
Une nouvelle élève a débarqué du car dimanche
et à l'internat jeudi.
Elle a un peu pourri l'ambiance.
C'est dur d'arriver dans un groupe déjà constitué
qui a une cohésion et une dynamique propre.
C'est dur de parler une langue qu'absolument personne ne comprend.
C'est dur de venir d'un pays où la violence scolaire
celle des adultes sur les enfants
- avec les poings, les pieds, le bâton -
est institutionnalisée.
C'est dur de comprendre qu'ici les règles sont différentes,
qu'on ne se touche pas
qu'on n'exige pas
qu'on ne tord pas les bras
et qu'on ne crie pas.
Pour la première fois depuis longtemps j'ai dû me fâcher vraiment.
J'ai peur de la prendre en grippe
elle me gonfle
et en même temps je suis tellement désolée pour elle.
Je suis quand même bien contente de l'avoir acceptée en cours de route.
Vu les.... heu modalités de ses tentatives de communication non verbale
il y a urgence à lui permettre de s'exprimer en français.
ça tombe bien,
dans une semaine,
on attaque l'expression des émotions.




samedi 6 octobre 2012

Tout l'univers


Le jour où j'ai découvert Clorinde, j'ai aussi découvert le vernis-colle, et on peut dire que ça a changé ma vie.
C'était il y a huit ans.
Un petit matin de brume, une bonne heure de route, l'arrivée dans l'atelier : début du stage sur les carnets de voyage.
Je m'attendais à une table, du matériel, un carnet, un voyage, des instructions, des techniques.
Mais pas du tout.
Enfin pas tout à fait.
Parce que là, dans la combinaison rouge toute peinturée, ce n'était pas une prof qui nous parlait. C'était une plasticienne.
Avec atelier s'il vous plaît. Les portes grandes ouvertes sur un univers esthétique à explorer, prêt à être partagé : des coffres, des étagères, des caisses à roulettes, remplies de possibles.
Et une louche,
plongée dans un seau de vernis-colle.
Je m'étais inscrite parce que je sentais bien que les mains et les yeux pouvaient donner à voir autre chose que ces productions pathétiques élaborées au cours pénibles séances pompeusement affublées du vocable d'arts plastiques, sur lesquelles je ramais -comme dans du sable – depuis trois ans.
Élevée dans une caisse à savon, j'avais le rapport à la culture des gens de peu : un concept un peu grandiose, bien à l'abri dans les musées, à distance du quotidien. L'art, jusque là, je croyais que ça n'était pas pour moi. La culture du beau, de l'esthétique, de l'œuvre de référence, je ne l'avais pas. Les techniques je ne les connaissais pas.
Il fallait que ça change.
Avec Clorinde, j'ai appris trois choses. La première c'est que cadrer le monde avec une lunette en fil de fer, ce n'est pas voir les choses par le petit bout de la lorgnette. C'est se donner les moyens de voir des détails, de délimiter des contours, de saisir ce qui est à notre portée sans aller se perdre dans l'immensité. La deuxième c'est le concept de dictée visuelle. On écoute les mots, et en quelques minutes, on pioche dans le matériel pour créer une représentation. La troisième, c 'est que le beau n'est pas forcément l'académique, bien au contraire, et qu'à ce compte là, il est permis à tous de s'y frotter.
Bref, la production plastique, j'ai compris que c'est déjà une question de regard, et que si on a l'œil, on a la main.
Alors, quand elle nous a dit de représenter le chemin parcouru pour venir jusqu'à elle, j'ai eu confiance, et j'ai osé choisir une boîte.
Parce que j'en avais envie.
Une boîte, une chose en entraînant une autre, ça veut dire un trésor. Et ça faisait un petit moment que je lorgnais sur le concept.
Première tentative, quelques mois avant, l'idée d'une boîte de Noël, avec ma première classe. Dans mon idée, c'était une boîte décorée Noël, sentant Noël, tintinnabulant Noël, au toucher doux et soyeux. Dans la réalité, ce fut terriblement minable, posé dans la pièce à côté, et écrasé par les pieds du cantonnier qui a aucun moment n'avait eu l'idée que ça puisse être des œuvres.
Quelques mois plus tard, j'ai entrepris le périple jusqu'à cet atelier. Je suis arrivée avec le cœur qui cognait aux tempes. Pas seulement parce que j'étais en retard. C'est ce truc un peu délicieux et un peu douloureux, quand tu sais que tu vas te confronter à quelque chose qui te semble un peu trop grand pour toi. Inaccessible.
Deux jours plus tard, je m'étais essayé au croquis, au portrait, et je me sentais vivante, grandie. Je suis repartie avec une bonne rasade de confiance en moi, un genre d'alcool fort qui te fait chaud partout, et t'étourdit un peu.
Et ma boîte, pas terminée.
Sur la feuille d'évaluation, à la question « Êtes-vous satisfait du travail que vous avez réalisé ? », j'ai répondu « Non, pas encore. Mais ce non achèvement me convient très bien. » et à « que pensez-vous de la méthode ? », je me suis enthousiasmée « faire pour savoir-faire, ouis faire faire : oui et encore oui ! ».
Depuis j'ai tordu, plié, découpé, déchiré, collé, plongé avec bonheur mes doigts dans la peinture, soufflé sur de l'encre, protégé les croquis de mes carnets de mémoire avec des bouts de papier de soie scotchés.
Chacun de ces petits gestes devenus spontanés m'évoque encore ces deux jours lumineux, étonnants et espiègles.
L'une des rares choses à laquelle je sois fidèle.
J'ajoute, j'enlève.
Elle ne sera jamais terminée.
Parce qu'elle est vivante.

Édit 1 : aucune remarque sur le sous-pull svp. Je jure que je ne l'ai plus.
Édit 2 : c'est mon texte pour le livre sur Art Nomad, à paraître.

mercredi 3 octobre 2012

Cinoche

Le bon choix de ce mercredi
jour de tarif réduit pour tout le monde
et de course à l'échalote pour moi
m'asseoir dans un fauteuil de velours
en bonne compagnie
et profiter d'un film qui se laisse voir;


Broken Bande-annonce par toutlecine