jeudi 25 août 2016

Ride

J'ai toujours mon vélo,
dont je suis désormais capable de changer la chambre à air moi-même...
A des petits signes comme ça,
je connais que le bayou m'a changée...




J'aime ça moi, là,
partir au petit matin le long de l'eau...
Tellement que, quand mon vélo était out of order, j'allais à pied
et je me sentais bien quand même...
Hier sur France Inter, j'ai entendu que les gens qui vont travailler à bicyclette sont plus heureux.
Je vous confirme que c'est vrai.





Demain, comme tous les matins, je me lève à 5 heures...
Le soir c'est réunion de rentrée avec les parents.
Un grand oral,
et une première,
car l'an dernier je n'avais pas de homeroom (responsabilité d'une classe).

Je tâcherai voir de vous parler de ma famille, de mes amours, de mes projets...
et malheureusement des inondations.
Un grand merci toujours
pour votre sollicitude et vos attentions...

La rentrée de Madame Nicole

Vous l'aurez compris,
il y a du changement cette année,
qui implique plus de taf, mais aussi tellement plus de motivation.
C'est simple, j'ai retrouvé le plaisir de préparer la classe, même si c'est jusqu'à point d'heure...

Et là, je vais vous dire qu'asteure, je suis plutôt soulagée de n'avoir personne qui m'attende le soir,
même si un petit câlin vespéral ou un petit déjeuner partagé ne me ferait pas de mal...

Déjà, je ne partage plus ma classe avec le morning care (garderie des grands, puis des petits) et ses jouets balancés n'importe comment, dans un brouhaha insupportable dès potron minet.
J'ai changé tout l'agencement (là c'est la veille de la rentrée, mais ça a encore changé).


Et surtout je peux faire ce que j'aime, à savoir d'une part préparer du matériel le soir,
pour me coucher sans stress, puis  arriver tôt le matin, pour être parée à l'heure dite et avancer diverses petites choses.
Je suis toujours de service au morning care des petits, mais dans une autre salle, et avec moins d'enfants.
Un début de journée agréable.

Ensuite, j'enseigne toujours les toilettes le sport, l'art et la musique (specials), mais seulement aux 1er, 3ème et 4ème grade, et je peux y conduire des activités sympas, auprès d'élèves motivés.





Mais surtout, j'enseigne toute la matinée aux 3èmes grades,
et j'ai le temps de mettre en place des routines,
notamment pour l'accueil du matin et le travail en groupes.
C'est un tout autre rapport à la classe.
Certes j'ai plus de préparation et de conception, notamment parce que je remanie mes leçons de sciences, tout en découvrant les social studies (histoire-géo),
Néanmoins d'une part le programme de ce niveau porte sur la Louisiane,
qui m'intéresse beaucoup, et d'autre part j'ai vraiment du fun à exercer mes compétences.

Le midi, je mange désormais à la cafétéria avec mes 1er grades.
Quand le gobelet est rouge ils doivent se taire (et manger donc...).
Puis on inverse les couleurs et ils peuvent parler.
De toute façon, comme c'est moi qui les ai après, je prends mon temps
et comme ça on ne déjeune pas au lance-pierre...


Le seul truc un peu moins bien, c'est que j'ai deux fois 30 minutes de planning time
au lieu d'une heure.
Trop tronçonné pour s'asseoir et réfléchir, 
mais assez pour dépoter des petits trucs.
A part ça je passe encore du temps dehors, à regarder planer le swallow kite.


Et en fin de semaine, je vais voir mon beau à Lafayette,
parce que, pour l'instant,
c'est comme ça...
Tout va donc bien à l'école de madame Nicole.



Connection

Raaaaaaaaaah !
Coucou les amis, et merci pour vos commentaires.
Non je ne suis pas noyée, à part sous l'ouvrage, je vas vous raconter ça.
Je viens, ce soir, enfin, de récupérer internet, après trois semaines de bricolages divers et variés,
ne permettant certainement pas d'alimenter un blog...

Heureusement que j'avais de la lecture...


dimanche 7 août 2016

Pré rentrée

Donc, 
comme je vous l'ai dit,
du texte à produire, 
j'en ai.
Ça commence avec les petites cartes qu'on envoie aux élèves de la classe dont on a le homeroom.
J'aime bien.




Aussi, j'ai reçu mon nouvel emploi du temps, et il y a de nombreux changements.
Les chouettes : 
- Fini le morning care (garderie) dans ma classe le matin (même si je serai toujours de service) ni d'interventions par des groupes extérieurs en journée, ce qui signifie maîtriser la gestion de ma salle, sans gérer tout un matériel qui non seulement ne me concernait pas, mais en plus distrayait les enfants de ce pourquoi ils étaient là. Je vais aussi pouvoir arriver un peu plus tôt, ce que je ne faisais plus, vu que ça aurait été pour bosser dans une foire insupportable....
- Plus d'intervention avec le groupe de ma collègue : je ne m'étalerai pas sur le sujet, mais c'était pesant je pense, autant pour elle que pour moi. A la place, des plages de 15 minutes de "handwriting", écriture à la main, et ça j'aime bien.
- Je suis homeroom teacher, c'est être administrativement responsable d'un groupe classe, même si je ne l'ai pas à plein temps, en l'occurence les 3èmes livre (3rd grade = CE2). C'est plus de boulot, mais c'est aussi une forme de valorisation et un autre rapport aux enfants.
- Je continue les sciences 4ème livre (CM1), les sciences 3ème livre mais tous les jours au lieu d'un mois sur deux. Là aussi plus de travail c'est certain, mais aussi plus d'intérêt.... Et je reste sport/art/musique avec les 1 (CP), 3 et 4. J'ai rapporté des albums de Christian Voltz, on va s'éclater.

La grosse surprise : 
J'ai appris vendredi -autant dire à la descente de l'avion quasiment- que je dois enseigner aussi social studies (histoire /géo/edu. civ.), une leçon par jour, aux 3ème livre. Au programme : la Louisane.
Va falloir mettre les bouchées doubles, et s'amuser un peu moins, mais, on another hand, quel bonheur d'utiliser autrement mes compétences.

La merdasse :
- Dans notre emploi du temps quotidien, on est supposé avoir une heure de planning time, de préparation de classe quoi. Cette année j'ai deux fois 30 minutes... Je pense que ce sera pour les photocopies...
- Finies les 30 minutes de déjeuner tranquille dans le lounge...Cette année ce sera lance-pierre à la cafétéria avec la responsabilité d'une classe. Comme tout le monde ma foi.

Au total un bon bilan, avec un gros surcroît de travail, mais sans avoir à traverser la période d'adaptation, dans une maison qui me convient, avec un réseau d'amis et une école que je connais.
Pis je vais vous dire que c'est pas pour me déplaire, moi qui aime le changement et les petits défis.

Bon
ben
c'est dimanche, mais j'y vais, parce que les élèves arrivent mardi, et vaudrait mieux que je sois prête.
Des bises à tous,
et bien merci pour vos commentaire sous mon dernier billet français...
Plein de bonnes ondes estivales à vous!


Un cadeau de fin d'année, que je viens de trouver en rentrant.
Vraiment mignon (par contre mon vélo est en panne, quelqu'un a cisaillé mon pneu avant...)



Gone back

Me voilà donc revenue à la place où je reste,
et qui est devenue chez moi finalement.
Evidemment, le retour à la réalité est toujours un peu rude,
surtout après une longue et jolie parenthèse en bonne compagnie.
Merci à tous ceux que j'ai croisé cet été : j'ai essayé de voir le plus de monde possible,
mais c'est aussi passé à une vitesse hallucinante,
et je n'ai pas fait tout ce que je voulais faire.


Encore en plein jetlag, je me réveille bien trop tôt le matin,
Je ne lutte pas.
Je retrouve - avant la chaleur harassante et moite de la journée - le plaisir d'écrire de bonne heure dans l'aube naissante.


Et de l'écriture, j'en ai pas mal à produire.
Hier une grande lettre dans le grand Texas. Les dés sont jetés.
J'ai fait mon choix, 
pas le plus simple finalement.

Car celui que mon cœur a choisi a encore charge d'âmes belles et fragiles,
qu'il serait prématuré de heurter  avec ma présence intruse.
Je sais pas si j'aurai la capacité d'assumer une relation en pointillés,
avec cette puissante envie de vivre maintenant qui me submerge bien souvent.
Mais pour l'instant c'est avec lui que j'ai envie d'être,
une sorte d'évidence assez nouvelle pour moi,
et qui balaie un peu le reste même lorsqu'il me manque.
J'aime ses mots, j'aime ses gestes.
Quand il tient ma main, je me sens libre et sauve.
Pour l'instant.

Bon parce que sinon, ma collection pourrait s'étendre vers la Californie, mais chut ! hé hé...

lundi 1 août 2016

Un an plus tard

C'est une étrange sensation.
Il y a un an je quittais tout ça pour le grand saut dans l'inconnu.
Et voilà qu'hier j'essuyais les verres à la buvette de la fête d'été d'Embraud, 
et en servant un gobelet de Kro, je me suis mise à jongler que demain je serai back dans ma douce et farouche Louisiane.
Ça m'a fait drôle de penser que là-bas, asteure, c'est chez moi.
Pis j'ai pas dit au revoir à tout le monde, parce que ça faisait trop.
Et que quand je reviens, de toute façon, c'est comme si j'étais parti la semaine dernière.
C'est beaucoup grâce à tous ceux qui maintiennent le lien, qui me prêtent leur maison, qui m'écrivent...





L'été avec Mike a été une fête.
Pas toujours facile de vivre 24 heures sur 24 avec un quasi inconnu.
Mais bien intéressant et agréable.
On aura beaucoup dansé.
Et c'était bon.
J'ai vraiment recordé un tas de bons moments. Spécialement la petite scène annexe,
désormais sonorisée, où on peut s'exprimer entre deux groupes.
J'ai chanté.
J'ai écouté.
J'ai fait le plein.




Ce matin on a quitté le Bourbonnais,
traversé le Limousin,
et covoituré jusqu'à Paris.
Ce soir c'est zone hôtelière de Roissy.
Demain le grand saut.