Mon camp de base est désormais la Bretagne des bois. Dans le Bourbonnais je m'étais réparée. Ici je veux m'épanouir. Ce n'est pas toujours facile. Allées et venues du quotidien de Madame Nicole en pays Pourlet.
jeudi 30 janvier 2025
En voiture Yolande !
vendredi 24 janvier 2025
Au commencement
Ma traditionnelle baignade du premier janvier dans l'Allier m'échappe désormais.
C'est aujourd'hui la mer qui accueille cet excitant défi de début d'année. Aujourd'hui, n'est-ce pas ce qui compte ?
Mais il faut parfois différer en raison de la météo.
Voilà, c'est fait !
La semaine prochaine je m'envole pour Vladivostok, via Bruxelles, Shangaï et Pékin. Une aventure en soi déjà, puisque je viens de m'apercevoir que je dois changer d'aéroport à Pékin...Souhaitez-moi bonne chance !
En attendant je profite de notre promenade quotidienne le long de la côte, de mes cours de russe, de la mise à jour de ce blog en complétant les étapes de mon voyage d'octobre (si vous retournez en arrière, vous les retrouverez), et enfin de la préparation de mon itinéraire.
Il a hâte de rentrer chez lui, où il ne se sent pas bien pourtant. On préfère souvent rester dans ce qui nous est familier, que de prendre le risque de changer.
Moi je me sens au bon endroit au bon moment.
dimanche 12 janvier 2025
Reprendre une vie
On peut dire que je reprends une vie, même si, pour l'instant, je n'écris pas assez.
dimanche 5 janvier 2025
2025 qui vient, retrouver la joie
Chez les hommes de ma génération, le schéma selon lequel il est normal que la femme se sacrifie et quitte tout pour un homme, a la vie dure. Quant à la charge mentale, c'est drôle, il lui semble que seul, elle est multipliée par deux. Tandis que pour moi, elle double en couple : il faut savoir où est rangé ceci ou cela, ce qu'on mange, ce qu'il faut écrire sur la liste de courses, anticiper un peu tout ce que l'autre remet à demain pendant des semaines. Autant dire que je suis devenue totalement hermétique au chantage affectif selon lequel, si j'aimais vraiment, cela ne compterait pas. On peut aisément retourner le propos, surtout si l'on considère que j'ai tout quitté pour venir ici. Cela mérite bien de se déplacer de quelques kilomètres.
Voilà plus d'un an que j'avais averti que je ne voulais pas rester ici. Il a laissé passer les jours, les mois, repoussé l'échéance, ignoré mes propositions, fait machine arrière. Je suis restée ferme sur ce point : je ne passerai pas un hiver de plus loin de tout, dans une maison chronophage, tellement chargée de vieilles choses mauvaises que j'en ai des crises d'angoisse. Et j'ai tenu parole, je suis partie par monts et par vaux. Il est resté seul entre ces quatre murs beaucoup moins attrayants quand personne n'est là pour les égayer, ces quatre murs entre lesquels il ne voulait pas rester... avant que je n'y emménage !
En février et mars, je concrétise mon rêve : traverser l'hiver russe sur la ligne du Transsibérien. J'avais prévu de faire précéder cette aventure par un road trip ce mois-ci.
J'avais vraiment l'impression que ma petite flamme s'éteignait, et je lui suis très reconnaissante d'avoir trouvé cette solution.