mercredi 8 février 2012

Entre le marteau et l'enclume

Pour la deuxième fois aujourd'hui
au boulot
je me suis trouvée au milieu d'un conflit qui ne me concernait pas
et je me suis sentie dans cette position extrêmement désagréable
qu'on a tous connu au moins une fois
quand un couple de copains s'engueule devant nous.
Sauf que c'étaient pas des copains
et que ce n'était pas privé.

C'est parti de rien.
Évidemment.
Et je n'ai pas percuté tout de suite.
Du coup, je me suis un peu agacée
je n'aime pas trop qu'on m'emmerde dès le matin
surtout quand je viens de passer une demi-heure à déneiger
et que je suis charrette.
Un peu plus tard, je suis revenue m'excuser auprès de l'un des deux
parce que je m'étais emportée,
et j'ai dû supporter un petit quart d'heure venin sur l'autre.
L'après-midi,
rebelote, mais à l'envers
bâchage sur le premier donc.
1 partout, match nul.
Très nul.
C'est là que j'ai compris
que mon énervement du matin s'était créé sur cette tension
même si je ne m'en étais pas rendue compte sur le moment.

J'ai repensé qu'il y a quelques semaines déjà
un type que je connais à peine
m'a chuchoté perfidement une remarque assez désagréable
sur l'un de ses collègues qui nous tournait le dos.

C'est bizarre comme les gens pensent tout le temps que vous êtes forcément de leur côté.

2 commentaires:

Pimj a dit…

un moment bien désagréable à passer...

quand ça arrive, vite passer à autre chose...

tiret a dit…

pour moi, le moment que je viens de passer à regarder les deschiens c'est un pur régal! merci coline !