vendredi 23 décembre 2011

Télé Noël

Il se trouve qu'ayant pas mal de trucs à faire dans la maison
paperasse
linge
& so on
je regarde la télé comme jamais,
vu que ça me sert de dérivatif quand je m'acquitte des corvées.
Et pour une fois que je regarde
on peut dire que j'ai tiré la chance :
ils passent tous les jours les mêmes trois films
sur toutes les chaînes.
Donc
le premier film
ça se passe deux ou trois jours avant Noël
en Allemagne ou aux States
il y a une fille qui ne sait plus ou elle en est
des fois elle est  seule
des fois elle a un gamin (qui peut être une gamine, of course, mais, dans tous les cas, elle veut un papa, alors que sa mère elle, veut un amant,
mais ne vous inquiétez pas, à la fin ça va être le même goodfellow)
et elle rencontre un mec vraiment différent
plein aux as
beau
jeune
et libre
ou alors sur le point de se marier avec une blondasse connasse jeune fille de bonne famille
mais qui ne comprend rien à l'esprit de Noël ni à la vie des gens ordinaires en général.

le scénario connaît quelques variantes
soit il y a échange de vie momentané avec une autre personne
mais au dernier moment l'héroïne veut sa vie d'avant qui était vachement mieux finalement
soit elle est renvoyée dans le passé pour retrouver l'amoureux qu'elle avait largué à 16 ans et qu'elle regrette vachement aussi
soit la blondasse connasse jeune fille de bonne famille lui met moult bâtons dans les roues
mais au final
ça ne change rien
parce qu'elle n'a que jusqu'au 25 décembre pour prendre toutes sortes de décisions hyper dilemmatiques.
Cherchez pas dans le dico, ce mot n'existe pas. C'est juste qu'il exprime bien, je trouve, la douleur du choix qui consiste à finir pâmée dans les bras du type bien gaulé, attentionné et pété de thunes.
Sinon
quand je repasse
j'aime bien un peu d'action avec le deuxième film, j'ai nommé : le film catastrophe ! Celui avec les tsunamis qui rasent Chicago, Paris et Moscou (oui, c'est loin de la mer, et alors ? Pourquoi ces villes n'auraient-elles pas leur tsunami elles-aussi), ou les cyclones qui se donnent tous rendez-vous au-dessous de Washington, les salauds, ou la météorite géante qui passe à un cheveu de New-York.
Je ne sais pas pourquoi, mais les States attirent toujours un paquet de fléaux calamiteux,
alors qu'avec le réchauffement climatique, le cyclone rageux, il ne fera pas différence entre les continents.
Et au moment où je paie mes facture, alors là, c'est l'heure du troisième film, celui dont le héros est le Père Noël qui perd un renne, ou qui se cherche un remplaçant, le 24 au matin,
of course.
Après, j'ai fini,
alors j'éteins la télé
pour que les films aient le temps de se rembobiner
et je vais prendre l'air.
Mais à 17h00, il fait déjà nuit.

1 commentaire:

Barbara a dit…

bien résumé

au moins si on s'absente (ou s'endort )5 minutes on perd pas le fil
:o)