C'est en partant que je saisis vraiment ce que veut dire "laisser les bons temps rouler".
C'est changer son idée à la dernière minute.
C'est se dire qu'on fera du kayak demain, mais finalement non, il pleut.
Alors on change ses plans et on fait tout autre chose.
C'est traîner un peu pour faire les choses, parce qu'on veut profiter de l'instant présent. Et qui sait de quoi demain sera fait.
C'est une certaine lenteur, parce qu'il fait chaud et que rien ne presse.
C'est vivre avec pas un tas d'argent, mais ça suffit, on est content de son sort. Travailler plus, ça voudrait dire ne pas avoir le temps de regarder le ciel et les oiseaux autour.
C'est un certain fatalisme.
Remettre son sort entre les mains du destin, parce qu'on est un peu superstitieux quand même.
Ou de Dieu, dont la volonté doit être faite de toute façon.
C'est jouer avec les cartes qu'on a.
C'est vivre sur l'eau, de l'eau, dehors.
C'est pouvoir tout perdre et tout reconstruire, après un ouragan, ou l'eau haute.
C'est être capable de rire même quand la vie se fait triste.
C'est être certain, au fond de son coeur, qu'on va se revoir.
Ce qui me déstabilisait au début, c'est ce que je retiens et qui va me manquer : ce rythme aléatoire et cette capacité à prendre la vie comme elle vient...sans forcément faire de grands plans.
2 commentaires:
magnifique
j'espère que tu pourras appliquer tout ceci
cette sorte de "sérénité "
en France aussi
bonne semaine
Beau billet...
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